Attaque de Kaboul du 18 janvier 2010 — Wikipédia

Bataille de Kaboul

Informations générales
Date
Lieu Kaboul, Afghanistan
Issue Victoire de la coalition
Belligérants
Drapeau de l'Afghanistan Afghanistan
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande
Taliban
Forces en présence
Plusieurs centaines d'hommes 20 hommes
Pertes
3 à 4 tués 7 à 10 tués (dont 4 à 5 kamikazes)

La bataille de Kaboul est un affrontement qui s'est déroulé le dans la ville de Kaboul en Afghanistan entre les talibans et les forces dirigées par l'OTAN et le gouvernement central afghan. Une série d'attaques talibanes, visant les lieux symboliques du pouvoir à Kaboul (palais présidentiel, Ministère de la Justice, des Finances et des Mines, Banque Centrale)[1], est repoussée après plusieurs heures de combats. Cependant, ce succès de la coalition ne peut occulter le fait que la guérilla a de nouveau accès à la capitale.

La bataille débute vers 10 heures quand un groupe d'une vingtaine de combattants talibans infiltrés dans la ville lance une attaque visant le palais présidentiel et les hôtels fréquentés par des occidentaux[2]. Appuyés par plusieurs kamikazes, ils s'emparent rapidement d'un centre commercial Faroshga surplombant le palais d'Hamid Karzaï, où le feu prendra aux deuxième et troisième étages[1], et l'hôtel Serena[2]. Plusieurs centaines d'hommes des forces du gouvernement central sont alors appelées en renfort autour du centre commercial où les assaillants sont bloqués[3]. Ces renforts comptent essentiellement des soldats afghans et une unité néo-zélandaise[3]. Leur contre-attaque finit par déloger les talibans du centre commercial et les contraint à se disperser dans la ville[2]. Les combats ne s'achèvent que vers 15 heures et l'essentiel du groupe de talibans parvient à s'échapper[2].

Le bilan de la bataille donné par l'OTAN fait état de 12[2] à 15 tués[4],[5] (7 à 10 Taliban dont 4 ou 5 kamikazes, 3 à 4 membres des forces de sécurité et 1 à 2 civils) et de 60[4] à 71 blessés[2]. Cependant, la population a été favorablement impressionnée par le fait que les talibans aient tué relativement peu de monde et est de plus en plus convaincue de l'incapacité du gouvernement central[6].

Conséquences[modifier | modifier le code]

La capitale afghane n'était déjà plus à l'abri des attaques de la guérilla comme l'avaient démontré les attaques de l'année 2009 (…). Néanmoins, l'attaque du a montré que les talibans étaient en mesure d'infiltrer des unités près des centres du pouvoir de la capitale et de s'échapper. D'autres attaques suivront ainsi au cours de l'année comme le [7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b L'OTAN félicite les forces afghanes, Radio Canada, 18 janvier 2010, [1]
  2. a b c d e et f Afghan capital Kabul hit by Taliban attack, BBC News, 18 janvier 2010, [2]
  3. a et b The War in Afghanistan, New York Times, 25 janvier 2010, [3]
  4. a et b Jean MacKenzie, Kabul strike hits peace plan hard, Asia Times online, 20 janvier 2010, [4]
  5. Kabul on alert after attacks, Al Jazeera English, 19 janvier 2010, [5]
  6. After Attack, Afghan Question Motives or See Conspiracies, The New York Times, 19 janvier 2010, [6]
  7. Afghanistan capital Kabul hit by suicide attack, BBC News, [7]