Attaque de Samorogouan — Wikipédia

Attaque de Samorogouan

Informations générales
Date
Lieu Samorogouan
Issue Indécise
Belligérants
Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso Ansar Dine
Commandants
Inconnu Boubacar Sawadogo
Forces en présence
Inconnues ~ 50 hommes[1]
Pertes
3 morts[1]
1 prisonnier[1]
1 mort[1]

Civils : 1 mort[1]

Insurrection djihadiste au Burkina Faso

Batailles

Coordonnées 11° 24′ 00″ nord, 4° 56′ 00″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Burkina Faso
(Voir situation sur carte : Burkina Faso)
Attaque de Samorogouan
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Attaque de Samorogouan
Géolocalisation sur la carte : Monde
(Voir situation sur carte : Monde)
Attaque de Samorogouan

L'attaque de Samorogouané se déroule le pendant l'insurrection djihadiste au Burkina Faso.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le , vers quatre heures du matin, un groupe d'une cinquantaine d'hommes armés attaquent la brigade de gendarmerie de Samorogouan, près de la frontière avec le Mali. La veille, les assaillants s'en étaient pris à des bâtiments publics, avaient été repoussés lors d'un premier accrochage avec les gendarmes, qui s'étaient emparés de sept motos. Cependant, les djihadistes reviennent la nuit suivante et engagent le feu avec des armes lourdes. Deux gendarmes sont tués dans le camp. Les djihadistes battent ensuite en retraite, mais lors de leur fuite, ils croisent deux autres gendarmes. L'un d'entre-eux est tué, l'autre est fait prisonnier[1],[2].

Pertes[modifier | modifier le code]

Selon le ministère de la Défense, le bilan est de trois morts du côté des gendarmes, tandis qu'un des assaillants a été tué[1]. Un civil est également « égorgé »[1]. L'attaque n'est pas revendiquée, mais elle est rapidement attribuée aux djihadistes[1]. Elle aurait été menée par une unité d'Ansar Dine, commandée par Boubacar Sawadogo[2]. Ce dernier aurait reçu des armes et de grenades de la part de Yacouba Touré, commandant en second de la katiba « Khaled Ibn al-Walid », également appelée « Ansar Dine Sud »[2]. Le Burkina Faso avait connu un premier accrochage à la brigade gendarmerie d'Oursi, au cours duquel un gendarme et sa fille avaient été blessés[1].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]