Baie Blanche (îles Kerguelen) — Wikipédia

Baie Blanche
Géographie humaine
Pays côtiers Drapeau de la France France
Territoire d'outre-mer Terres australes et antarctiques françaises
District Îles Kerguelen
Géographie physique
Type Baie
Localisation Océan Indien
Coordonnées 49° 01′ 55″ sud, 69° 01′ 17″ est
Subdivisions Baie du Centre
Port Matha
Superficie 78,3 km2
Longueur 16 km
Largeur
· Maximale 6,3 km
· Minimale 2,3 km
Profondeur
· Maximale 205 m
Géolocalisation sur la carte : îles Kerguelen
(Voir situation sur carte : îles Kerguelen)
Baie Blanche

La baie Blanche est une baie du nord-ouest de la Grande Terre, principale île de l'archipel des Kerguelen des Terres australes et antarctiques françaises dans l'océan Indien.

Géographie[modifier | modifier le code]

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Orientée principalement dans un axe sud-nord, la baie Blanche sépare la péninsule Loranchet (à l'ouest) de l'île Saint-Lanne Gramont (à l'est)[1]. La baie possède un bras annexe et quatre anses ou ports, que sont du nord au sud :

Prolongement naturel de la baie Laissez-Porter au sud, elle ouvre sur le golfe Choiseul et l'océan Indien. Large d'environ 2.5 à 3,5 km en moyenne, elle est longue d'environ 16 km pour une superficie totale d'environ 78,3 km en incluant les baies et anses annexes[2]. Au sud, la baie accueille les îlots Bas, proche de l'île Saint-Lanne Gramont.

Il existe deux mouillages, l'un au fond de Port Matha et l'autre dans la baie Caillé[1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la baie est historiquement donné James Cook lors de son voyage aux Kerguelen en 1776 qui la reporte sur sa carte de 1785 sous le nom anglais de White Bay en raison de l'écume sur les affleurements rocheux[3]. Il est traduit en français.

La baie a également porté le nom de « rade de Boisguehenneuc » [sic] (pour honorer l'enseigne de vaisseau Charles du Boisguehenneuc) sur la carte de la Marine de 1774[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Carte IGN classique » sur Géoportail..
  2. Calculée avec l'outil Mesures de Géoportail.
  3. a et b Gracie Delépine, Toponymie des Terres australes, éditions La Documentation française, Paris, 1973, p. 54, consultable sur www.archives-polaires.fr.

Liens externes[modifier | modifier le code]