Bataille de Sacile — Wikipédia

Bataille de Sacile
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Carte de la bataille de Sacile.
Informations générales
Date
Lieu Sacile, royaume d'Italie
Issue Victoire autrichienne
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Monarchie de Habsbourg Monarchie de Habsbourg
Commandants
Eugène de Beauharnais Jean-Baptiste d'Autriche
Forces en présence
36 000 hommes 40 000 hommes
Pertes
3 000 morts
3 500 blessés
15 canons
3 600 morts ou blessés
500 prisonniers

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Coordonnées 45° 58′ 00″ nord, 12° 30′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Bataille de Sacile
Géolocalisation sur la carte : Europe
(Voir situation sur carte : Europe)
Bataille de Sacile

La bataille de Sacile eut lieu le , entre les 40 000 Autrichiens sous les ordres de l'archiduc Jean, et les 36 000 Français et Italiens commandés par Eugène de Beauharnais, vice-roi d'Italie. Après de durs combats, un mouvement autrichien sur le côté des armées franco-italiennes força Eugène à la retraite, la victoire revenant donc aux Autrichiens. Les pertes furent à peu près équivalentes dans chaque camp.

Forces en présence[modifier | modifier le code]

Le déroulement[modifier | modifier le code]

En , le prince Eugène de Beauharnais, devant la menace que constitue les troupes de archiduc Jean d'Autriche, positionne ses troupes en Frioul et Vénétie. La 3e division, menée par le général Grenier est en particulier basée à Sacile.

L'Autriche déclare la guerre à l'Italie le .

Devant l'avance autrichienne rapide, les troupes franco-italiennes se replient derrière le fleuve Tagliamento, puis derrière la Livenza. Le , le prince Eugène de Beauharnais organise la défense sur cette ligne et inspecte notamment Sacile, où il décide de faire construire de nouveaux ponts par le 102e régiment d'infanterie, pour faciliter la contre-attaque.

Le , Eugène de Beauharnais, commande contre l'avis de son état-major de tenir Sacile, bien qu'en infériorité numérique (36 000 hommes contre 40 000 Autrichiens). Des combats de retardement de l'avance ennemie, à Pordenone, à Ospedaletto (Gemona del Friuli) (it) sont autant de sacrifices français.

Toute la matinée, le 102e régiment devra combattre plus de cinq heures, autour du pont de Sacile, sans soutien de sa cavalerie précédemment décimée, et contre celle de l'archiduc, laquelle est en outre appuyée par quelques pièces d'artillerie. Finalement, les troupes lâchent pied et une retraite en désordre a lieu, en direction de la Piave, atteinte le , et l'Adige, le , où elles se réorganisent.

Conséquences[modifier | modifier le code]

Le bilan de la bataille de Sacile est de 3 000 morts et 3 500 blessés. 15 canons perdus. Presque moitié moins côté autrichien, 3 600 morts ou blessés et 500 prisonniers.

L'archiduc commet alors l'erreur tactique de ne pas exploiter cet avantage, car le temps est particulièrement mauvais. Il décide de souffler quelques jours.

Napoléon ne sera mis au courant de la situation réelle que le , mais entre-temps, Eugène de Beauharnais, qui est fier et ne veut pas laisser le commandement à Murat, fera semblant de ne pas avoir reçu l'ordre envoyé par l'empereur, et aura déjà lancé une contre-attaque efficace le sur les 30 000 hommes de l'avant-garde de l'archiduc.

Ayant rétabli la situation et avec l'aide de Macdonald, envoyé en renfort, il saura réorganiser son armée, repousser les Autrichiens, les prendre en tenaille avec l'armée d'Allemagne, jusqu'à la victoire décisive de Wagram.

Notes et références[modifier | modifier le code]