Bataille du pont de la Sittang — Wikipédia

La bataille du pont de la Sittang est une bataille de la campagne de Birmanie pendant la Seconde Guerre mondiale.

S'étant déroulée du 19 février au 23 février 1942, elle voit la victoire de l'armée impériale japonaise face à l'Armée indienne britannique ayant subi de nombreuses pertes, et contrainte de battre en retraite dans le désarroi. Le brigadier Sir John George Smyth — qui commandait l'armée indienne britannique sur le pont de Sittang — l'appelait « le désastre de Sittang »[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le pont Sittang était un pont ferroviaire en fer s'étendant sur plusieurs centaines de mètres sur le fleuve Sittang, près de la côte sud de la Birmanie (aujourd'hui Myanmar). La 17e division d'infanterie indienne avait donné « tout ce qu'elle avait » à la bataille de la rivière Bilin et était déjà affaiblie[2]. Maintenant en retraite, ils reçurent finalement l'autorisation de se retirer à travers le Sittang le 19 février. Ils parvinrent à se désengager de l'ennemi sous le couvert de la nuit et reculèrent de 30 milles (50 km) vers l'ouest le long de la piste qui mène au pont.

Les 214e et 215e régiments japonais avancèrent dans le but de couper les forces britanniques à Sittang. Le lieutenant-général William Slim (plus tard le maréchal Sir William Slim), qui prit le commandement du théâtre birman peu après la fin de la bataille, qualifia le pont de Sittang de « bataille décisive de la première campagne »[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Liddell Hart 1970, p. 218.
  2. Liddell Hart 1970, p. 216.
  3. Slim 1956, p. 18.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]