Bernard Marie — Wikipédia

Bernard Marie
Illustration.
Fonctions
Maire de Biarritz

(13 ans, 11 mois et 26 jours)
Prédécesseur Guy Petit
Successeur Didier Borotra
Député français

(14 ans, 1 mois et 19 jours)
Élection 12 mars 1967
Réélection 30 juin 1968
11 mars 1973
19 mars 1978
Circonscription 4e des Pyrénées-Atlantiques
Législature IIIe, IVe, Ve et VIe (Cinquième République)
Groupe politique UD-Ve (1967-1968)
UDR (1968-1976)
RPR (1976-1981)
Prédécesseur Henri Grenet
Successeur Jean-Pierre Destrade
Biographie
Nom de naissance Raoul Bernard Lucien Marie
Date de naissance
Lieu de naissance Toulouse (France)
Date de décès (à 96 ans)
Lieu de décès Neuilly-sur-Seine (France)
Nationalité Française
Parti politique UDR, RPR
Conjoint Renée Leyko
Enfants Michèle Alliot-Marie
Profession Arbitre de rugby à XV, chef de service à la Banque de France

Raoul Bernard Lucien Marie, né le à Toulouse et mort le (à 96 ans) à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine[1], est un arbitre de rugby et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

C'est le premier arbitre français à avoir officié dans un match de rugby du Tournoi des Cinq Nations. Il fut élu député de la quatrième circonscription (ancienne) des Pyrénées-Atlantiques (1967-1981). Il devint par la suite maire de Biarritz (1977-1989). Il est cofondateur de la Fondation du Bénévolat[2] en 1995 qu'il présidera pendant plus de douze ans à titre bénévole.

Il crée ainsi l'assurance gratuite pour les bénévoles en France. Entre le et le , plus de 700 000 assurances gratuites seront ainsi offertes au bénévoles des associations françaises.

Il fonda l'association pour l'organisation de festivals en 1979 et créa de nombreux festivals comme le festival du film Latino Américain d'Arcachon ou encore le festival international des jeunes réalisateurs qui verra éclore des nouveaux talents.

Parallèlement, il développe les moyens financiers de l'association le Rayon Vert qui vient en aide aux personnes en difficulté financière sur la côte basque.

Il est le père de Michèle Alliot-Marie, née en 1946.

Il est officier de la Légion d'honneur (distinction conférée par Jacques Chirac alors Président de la République).

Engagement dans la Résistance[modifier | modifier le code]

D'une famille de grands résistants ayant rejoint le Général de Gaulle, Bernard Marie était sous-lieutenant encadrant une compagnie de la Légion étrangère.

Il fut fait prisonnier, et après deux tentatives manquées d'évasion il rejoint le Sud-Ouest à l'occasion d'une troisième.

De retour à Paris, Il y continuera avec son épouse Renée son action de Résistance, notamment en aidant à la large diffusion du journal résistant Libération[Lequel ?].

Il fournira également de nombreux faux-papiers qui permettaient aux personnes recherchées de s'échapper.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Bernard Marie a travaillé à la Banque de France à divers postes[3] ; il a quitté son poste de chef du service du contentieux en 1967 à la suite de son élection à l'Assemblée nationale en tant que député.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Il commence sa carrière politique en 1967, à la suite des sollicitations de Christian Fouchet et Roger Frey et du premier ministre Georges Pompidou, en étant élu député des Pyrénées-Atlantiques en tant que candidat de l'UDR[3]. Il devient membre du bureau de l'Assemblée.

Pendant ses mandats législatifs, il est également membre de la commission des Lois, puis de la commission des Finances.

Il est maire de Biarritz de 1977 à 1991, année où il perd la mairie à la suite d'un désaccord avec ses alliés de l'UDF au sujet du casino de la ville[3]. Son ancien premier adjoint Didier Borotra mène une liste, ouverte aux socialistes et aux nationalistes basques, contre lui, et lui succède.

Carrière d'arbitre[modifier | modifier le code]

Premier match des cinq nations[modifier | modifier le code]

Au printemps 1965, l'équipe de France de rugby à XV recevait celle du Pays de Galles à Colombes à l'occasion du Tournoi des V nations.

Il faisait beau. À l'issue d'une superbe première mi-temps, la France menait 19 à 0 (essais de Guy Boniface et d'André Herrero entre autres) d'une rencontre qui se terminera finalement sur le score de 22 à 13 pour les Français[4].

Outre la qualité du match, on assista également au remplacement de l'arbitre irlandais, M. Gilliland, par son suppléant français, Bernard Marie, premier arbitre français à avoir dirigé une rencontre d'une des nations de l'IRB en 1964, pour un Pays-de-Galles - Fidji. Pour la première fois donc en 1965, un arbitre français officiait dans un match du tournoi des cinq nations[4] (Bernard Marie n'avait auparavant qu'été arbitre de touche dans le tournoi, notamment en 1958, lors du France-Galles de 1959, et en 1964). La saison suivante, il devient le premier Français à diriger un match du tournoi depuis le début de la rencontre, lors de la rencontre opposant l'Angleterre à l'Irlande[4].

Il fallut attendre bien des années encore pour voir d'autres arbitres français lors d'un match du tournoi des V nations.

Dans la même « lignée » d'arbitres, en 1956 Denis Thatcher, époux de Margaret Thatcher, officia comme arbitre de touche[réf. souhaitée], lors d'un France-Angleterre du tournoi.

Autres matchs arbitrés[modifier | modifier le code]

Matchs internationaux[modifier | modifier le code]
  • Angleterre 6 - 6 Irlande (Londres) (Tournoi des cinq nations 1966 - Twickenham)
  • Allemagne de l'Ouest 5 - 11 Italie (Hanovre)
  • Argentine 3 - 37 France (Buenos Aires) (FC Oeste)
  • Argentine 6 - 29 France (Buenos Aires) (FC Oeste)
  • Tchécoslovaquie 3 - 14 Roumanie (Bauzen)
  • 1964 Pays de Galles 28 - 22 Fidji (Cardiff)
Championnat de France[modifier | modifier le code]
Challenge Yves du Manoir[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]