Beverley McLachlin — Wikipédia

Beverley McLachlin
Illustration.
Fonctions
Juge non permanente invitée à la Cour d'appel final de Hong Kong
En fonction depuis le
(5 ans, 8 mois et 25 jours)
Juge en chef du Canada

(17 ans, 11 mois et 11 jours)
Prédécesseur Antonio Lamer
Successeur Richard Wagner
Juge puînée à la Cour suprême du Canada

(10 ans, 9 mois et 8 jours)
Prédécesseur William McIntyre
Successeur Louis LeBel
Biographie
Nom de naissance Beverley Marian Gietz
Date de naissance (80 ans)
Lieu de naissance Pincher Creek (Alberta, Canada)
Nationalité Canadienne
Diplômée de Université de l'Alberta
Profession Juriste
Enseignante

Beverley McLachlin, née le à Pincher Creek en Alberta, est une juriste canadienne. Elle est juge en chef du Canada de 2000 à 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Études et carrière d'avocate[modifier | modifier le code]

Elle est titulaire d'un baccalauréat en arts obtenu à l'Université de l'Alberta, ainsi que d'une maîtrise en philosophie. Elle est aussi bachelière en droit et major de sa promotion. Après ses études, elle pratique le droit de 1969 à 1975 et est chargée de cours ainsi que professeure pour l'Université de la Colombie-Britannique de 1974 à 1981.

Juge[modifier | modifier le code]

Sa carrière comme juge commence en 1981 à la Cour du comté de Vancouver. Elle poursuit sa carrière comme juge à la Cour supérieure de la Colombie-Britannique le , à la Cour d'appel de la Colombie-Britannique le , puis en tant que juge en chef de la Cour suprême de la Colombie-Britannique le .

Le , elle est nommée juge puînée à la Cour suprême du Canada et devient juge en chef du Canada le . Elle est la première femme à ce poste. À ce titre, elle exerce brièvement comme administratrice du gouvernement l'intérim des fonctions de gouverneure générale du Canada en , quand Adrienne Clarkson est hospitalisée[1].

Elle est à la tête du comité sélectif ayant choisi le médecin Henry Morgentaler, connu pour sa pratique de l'avortement et son militantisme pro-choix, à l'Ordre du Canada le .

Elle quitte ses fonctions en , après avoir passé un peu moins de dix-huit ans à la tête de la plus haute magistrature du pays, ce qui constitue le record de longévité.

Juge à la Cour d'appel final de Hong Kong[modifier | modifier le code]

En , elle est nommée par la cheffe de l'exécutif de Hong Kong, Carrie Lam, pour devenir juge non permanente invitée à la Cour d'appel final de Hong Kong, juridiction suprême du système juridique de la région administrative spéciale de Hong Kong[2]. Elle entre en fonction le pour un mandat de trois ans.

Sa décision de demeurer en poste à Hong Kong après l'adoption de mesures de répression anti-démocratiques par les autorités centrales chinoises est critiquée dans les pages du National Post comme un signe de son manque d'engagement à l'égard de l'État de droit. Selon le professeur de droit Ryan Alford, cette décision peut servir de caution morale à la dictature chinoise[3].

Distinctions honorifiques[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Canada’s Chief Justice lays down the law », sur queensjournal.ca,
  2. « Former Supreme Court of Canada chief justice Beverley McLachlin to be judge in Hong Kong », CBC.ca,‎ (lire en ligne)
  3. National Post. 22 juin 2022. Ryan Alford: Beverley McLachlin must leave Hong Kong. En ligne. Page consultée le 2022-06-27

Liens externes[modifier | modifier le code]