Brian Tobin — Wikipédia

Brian Tobin
Illustration.
Fonctions
6e Premier ministre
de Terre-Neuve-et-Labrador

(4 ans, 8 mois et 20 jours)
Monarque Élisabeth II
Prédécesseur Clyde Wells
Successeur Beaton Tulk
Député à la Chambre des communes

(1 an, 1 mois et 29 jours)
Circonscription Bonavista—Trinity—Conception
Prédécesseur Fred Mifflin
Successeur John Efford

(15 ans, 11 mois et 7 jours)
Circonscription Humber—St. Barbe—Baie Verte
Prédécesseur Fonse Faour
Successeur Gerry Byrne
Biographie
Nom de naissance Brian Vincent Tobin
Date de naissance (69 ans)
Lieu de naissance Stephenville
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Canada
Profession Homme politique
Homme d'affaires
Résidence Toronto, Ontario

Brian Vincent Tobin (né le à Stephenville, Terre-Neuve-et-Labrador) est un homme politique canadien.

Brian Tobin est originaire de Terre-Neuve-et-Labrador.

Avant la vie politique[modifier | modifier le code]

Brian Tobin a complété ses études en science politique à l'Université Memorial de Terre-Neuve[1].

Tobin a étudié à l'Université Memorial de Terre-Neuve.

Vie politique[modifier | modifier le code]

À 25 ans, Brian Tobin se lance en politique[2].Tobin a d'abord été élu en 1980 sous la bannière du Parti libéral du Canada. Avec l'arrivée au pouvoir de Jean Chrétien comme premier ministre en 1993, Tobin a servi comme ministre des pêches et océans.

Le référendum sur la séparation du Québec de 1995[modifier | modifier le code]

Pendant la campagne du camp du NON et d'Option Canada, Brian Tobin alors ministre dans le gouvernement fédéral de Jean Chrétien a pris, a quelques jours du vote sur l'avenir du Canada, l’initiative de regrouper un grand nombre de Canadiens pour aller faire une marche contre la séparation du Québec à Montréal. C’est ainsi environ 150 000 Canadiens de tout le pays qui sont débarqués à Montréal en ce 30 octobre 1995. Cet exploit lui vaudra le surnom de Capitaine Canada[2],[1],[3].

Tobin a fait campagne pour le camp du NON en 1995 lors du référendum sur la séparation du Québec.

Après 1995[modifier | modifier le code]

En 1996, Tobin a quitté son poste pour se faire élire chef du Parti libéral de Terre-Neuve-et-Labrador, suivant la démission de Clyde Wells. Il est devenu premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador la même année.

En 2000, Tobin a de nouveau quitté son poste pour revenir en politique fédérale. Jean Chrétien l'a nommé ministre de l'Industrie, un poste qu'il conserva jusqu'à sa démission surprise en 2002.

En 2006, Brian Tobin devient associé principal de l'Institut Fraser[4].

Hommages[modifier | modifier le code]

Titre[modifier | modifier le code]

Distinction[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]