Côme Takeya Sozaburō — Wikipédia

Côme Takeya Sozaburō
Image illustrative de l’article Côme Takeya Sozaburō
Saint
Décès 18 novembre 1619 
Nagasaki, Japon
Nationalité Coréenne et japonaise
Ordre religieux laïc catholique - membre du Tiers-Ordre franciscain
Béatification 1627
par Urbain VIII
Canonisation 8 juin 1862 Pie IX
Vénéré par Eglise catholique
Fête 6 février

Côme Takeya Sozaburō (Né en Corée - décédé le à Nagasaki, Japon) - est un laïc catholique japonais d'origine coréenne membre du Tiers-Ordre franciscain, victime de la persécution anti-catholique au Japon[1]. Il a été canonisé avec 25 autres martyrs le 8 juin 1862 par Pie IX. Le jour de sa mémoire est fixé au 6 février (Il appartient au groupe dit des 26 premiers martyrs japonais).

Sa vie et son martyre[modifier | modifier le code]

D'après certaines sources, Côme Takeya Sozaburō est forgeron de profession. Chrétien, il est comme sa femme catéchiste. Lui et sa femme sont touchés par le témoignage de missionnaires franciscains. Ils décident alors de faire partie du Tiers-Ordre franciscain. En octobre 1618, et cela malgré l'interdit, Côme Takeya Sozaburō et son épouse donnent refuge dans leur maison aux missionnaires Ange Orsucci et Jean Martínez Cid. Probablement dénoncé, il est arrêté et emprisonné le 13 décembre 1618. Il reste de longs mois en prison avant d'être lui aussi condamné à mort. Il est brûlé vif le 18 novembre 1619 sur la colline de Nishizaka à Nagasaki. Sa femme Inès Takeya est décapitée en 1622 et leur fils François (alors âgé de 12 ans) exécuté le lendemain[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Japan (2) », sur newsaints.faithweb.com (consulté le )
  2. « Bienheureux Martyrs de Nagasaki », sur nominis.cef.fr (consulté le )