Contraception masculine thermique — Wikipédia

Les méthodes de contraception masculine thermique (C. M. T.) ou contraception testiculaire thermique (C. T. T.)[1],[2] tirent leur efficacité du fait de l'altération de la fonction de thermorégulation du scrotum[3].

Lorsque cette fonction est altérée par le port de sous-vêtements serrés[4], par une température extérieure élevée, ou par une fièvre, la fertilité peut en être altérée.

Histoire[modifier | modifier le code]

Depuis des siècles, l'effet délétère de l'hyperthermie sur la fertilité testiculaire est connu[5]. C'est à partir du XIXe siècle que la communauté scientifique a débuté des recherches pour mieux comprendre le phénomène.

Dans les années 1930, la médecin, Marthe Voegeli (en)[6], a exploré le rôle de la chaleur dans la stérilisation masculine. Elle a mené des expériences sur la relation entre la chaleur et la spermatogenèse. Elle a mis en évidence que l'exposition des testicules, par le biais de bains chauds à une température élevée, altérait la fertilité. Les concentrations de spermatozoïdes des volontaires chutaient au point que ces derniers étaient considérés comme infertiles. C'est la première scientifique à populariser cette méthode alternative de contraception.

La thermodépendance de la spermatogenèse a été confirmée au cours de différentes études entre 1950 et 1970 par les docteurs Watanabe et Robinson[7],[8],[9].

L'effet de la température a d'abord été étudié avec des procédés externes comme le bain chaud ou le sauna avec des valeurs supérieures à 40 °C sur de courtes périodes d'exposition[10],[11].

Des antécédents de problèmes de descentes testiculaires (cryptorchidie) ou des pratiques professionnelles amenant à élever la température scrotale ou encore la fièvre, sont identifiés comme des facteurs de baisse de la fertilité[12]. Des études ont été menées avec une exposition quotidienne des testicules à une chaleur de moindre intensité de l'ordre de 37 °C, proche de la température corporelle[13],[14].

En France les planning familiaux participent à la diffusion et à l'accompagnement des méthodes contraceptives. Ils sont soucieux de l'inclusivité des personnes transgenres et intersexes[15], ce qui explique pourquoi plusieurs d'entre eux valorisent le terme de contraception testiculaire thermique à celui de contraception masculine thermique[16],[17]. En effet, le terme testiculaire permet de ne pas faire de distinction de genre, et d'inclure l'ensemble des personnes possédant des testicules.

Depuis les années 2010, avec la crise des pilules de deuxième ou troisième génération, la contraception masculine thermique connaît un nouvel essor en France. Plusieurs centaines d'hommes se mettent à la pratiquer, d'abord par le slip chauffant puis par l'anneau en silicone[18],[19],[20],[21],[22].

Principe[modifier | modifier le code]

La production de spermatozoïdes peut être perturbée avec l'augmentation de la température[23].

Les méthodes thermiques impliquent le chauffage des testicules pour que la production de spermatozoïdes soit freinée. Les spermatozoïdes sont produits à une température légèrement inférieure à celle du corps, de l'ordre de 1 à °C en dessous de 37 °C.

Le muscle crémaster recouvre les testicules. Il fonctionne de manière involontaire. Son rôle est d'abaisser les testicules si la température du corps augmente ou de les soulever si la température du corps baisse ; il permet ainsi de réguler la température des testicules et de la maintenir de plusieurs degrés inférieure à celle du corps pour favoriser une spermatogenèse idéale[9],[24].

Associés à cela, d'autres effets ont été observés, comme la diminution de la mobilité et l'altération des caractères morphologiques des spermatozoïdes produits[24],[25],[26],[27].

Certains suggèrent que l'exposition à de hautes températures (47 °C) peut affecter la fertilité pendant des mois[3].

Efficacité[modifier | modifier le code]

Il est à noter que les méthodes thermiques n'entraînent pas une azoospermie, mais une réduction du nombre des spermatozoïdes[28] en dessous du seuil contraceptif considéré comme efficace.

Il est défini en 2007 à 1 million de spermatozoïdes/millilitre par éjaculat[29],[30],[31] pour la contraception masculine thermique, chimique et hormonale.

Seule la méthode de la cryptorchidie artificielle par remontée testiculaire à l'aide de port d'un dispositif a été testée sur assez de volontaires pour établir que l'efficacité de la contraception testiculaire thermique est satisfaisante. En effet, au cours des études cliniques, 50 couples furent suivis sur 537 cycles menstruels. Une seule grossesse a été constatée à la suite d'une mauvaise utilisation de la technique[30]. L'indice de Pearl serait donc inférieur à 0,5 et cette contraception peut être considérée comme efficace selon les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.).

Effets indésirables[modifier | modifier le code]

La limite maximale d'exposition à la chaleur est de l'ordre de 45 °C, qui provoque sur les cellules vivantes la coagulation des protéines intracellulaires[32]. Toutefois, une exposition supérieure à 41 °C sur de courtes périodes peut être pratiquée, comme cela a été le cas pour les études scientifiques sur le bain chaud.

L'exposition à une température proche de celle du corps (37 °C) dans le cas de la cryptorchidie artificielle ou encore de l'isolement thermique des testicules, a permis d'augmenter le temps de réchauffement pour freiner la spermatogenèse sur de longues périodes, au maximum 4 années de suite. À ce jour, seule une diminution de quelques pour cent du volume des testicules a été observée durant la période de contraception. Il n'a pas été mis en évidence une augmentation du risque de torsion testiculaire. Toutefois, il a été démontré que la qualité nucléaire des spermatozoïdes était altérée durant la phase d'inhibition de la spermatogenèse, mais que celle-ci était réversible 3 mois après l'arrêt de la pratique de la cryptorchidie artificielle[33]. Cette constatation doit être prise en compte lors de l'utilisation de la contraception, pendant la phase d'inhibition et pendant 3 mois après l'arrêt du traitement[30].

Pour le sous-vêtement contraceptif : « Nous devons vérifier qu’il n’y a pas eu de problème au niveau des testicules ou de la descente des testicules. Nous devons savoir s’il n’y a pas eu un cancer des testicules, une torsion, une présence de varices ou des pathologies cutanées. Il faut aussi s’assurer qu’il y ait un bon volume testiculaire des deux côtés. Cela permet de déterminer s’il y a une contre-indication à utiliser une contraception thermique »[5].

Un médecin du centre d’urologie Générale-Beaulieu en Suisse, indique « À long terme, nous ne savons pas s’il y a un impact durable sur la fertilité, voire la stérilité. Nous ne savons pas non plus si l’augmentation de la température pourrait favoriser le cancer des testicules chez certains patients »[34]. Un auteur de bande dessinée indique cependant "Il faut relativiser les craintes. On est des milliers à avoir pratiqué la méthode thermique depuis les années 1980 et il n’y a jamais eu de problème."[35].

Méthodes[modifier | modifier le code]

Bains chauds[modifier | modifier le code]

En quelques mois d'exposition quotidienne le nombre de spermatozoïdes chute à condition que la température soit supérieure à celle du corps : 38 à 46 °C au lieu de 37 °C[7],[9],[11],[23],[10],[36],[37],[38].

Cryptorchidie artificielle[modifier | modifier le code]

Le principe de la cryptorchidie artificielle ou contraception masculine thermique[39] par remontée testiculaire[40],[41] est simple.

Réchauffer les testicules grâce à la chaleur corporelle en les maintenant dans la poche inguinale plusieurs heures par jour permet de réduire la production de spermatozoïdes en dessous du seuil contraceptif de 1 million/ml[7],[25],[27],[42],[43],[44],[14],[33].

La connaissance de la thermodépendance de la spermatogénèse apparaît en 1941[10]. Pourtant, ce n'est que 50 ans plus tard, en 1991 qu'est publiée la première étude rapportant l'effet contraceptif de la chaleur sur les testicules : les andrologues Roger Mieusset et Jean-Claude Soufir ont été les premiers à obtenir des résultats avec la méthode de la cryptorchidie artificielle[3] (testicules maintenus à l'intérieur de la poche inguinale) grâce au port de dispositifs adaptés.

Isolement thermique du testicule[modifier | modifier le code]

Par un acte chirurgical, les testicules sont maintenus dans la poche inguinale[42].

Dispositifs de contraception thermique[modifier | modifier le code]

Le port quotidien d'un accessoire qui plaque les testicules contre le corps permet de faire monter la température de °C et ainsi, de freiner la production de spermatozoïdes[45]. Pour être efficace, le port de l'accessoire doit être quotidien (temps de pose d'environ 15h par jour) pendant au moins 3 mois, ce qui équivaut au cycle de vie des spermatozoïdes. Cela permet d'atteindre temporairement le seuil contraceptif d'un million par millilitre de sperme (contre 15 à 60 millions en moyenne)[46]. Les pratiquants doivent faire réaliser des analyses avant et après le port pour vérifier le taux de spermatozoïdes[46].

À l'image d'un sac isolant avec des éléments chauffants au contact du scrotum, diverses techniques sont envisagées[47].

Le slip chauffant[modifier | modifier le code]

Un des moyens existants est le slip chauffant. Cette méthode a été inventée et est prescrite par le docteur Mieusset au centre hospitalier universitaire de Toulouse[48], ce qui lui vaut le surnom de « remonte-couilles toulousain »[49]. LCI indique en 2019 que « seule une petite vingtaine d’hommes porterait ce vêtement contraceptif en France »[45]. Cette solution n'est pas commercialisée et une mauvaise réalisation artisanale peut entraîner des gènes ou des irritations[48]. D'autres modèles "do-it-yourself" dits "jock-strap" ou "soutien-gorge" existent également[50].

L'anneau contraceptif testiculaire[modifier | modifier le code]

L'anneau contraceptif testiculaire est un autre accessoire possible. C'est un anneau en silicone qui tient par sa seule circonférence, en étant adapté à celle du couple pénis-testicules.

Ultrasons[modifier | modifier le code]

Une méthode en cours d'essais est celle des ultrasons. Elle consiste en l'application d'ondes sonores à hautes fréquences sur les tissus, qui absorbent les ondes sonores en énergie sous forme de chaleur. La possibilité d'utiliser les ultrasons comme contraception est basée sur l'idée que l'exposition temporaire à la chaleur des testicules peut interrompre la production de spermatozoïdes, conduisant à une infertilité temporaire pendant environ six mois. En outre, les ultrasons peuvent affecter les cellules des taux d'absorption des ions, qui lui-même pourrait créer un environnement défavorable à la spermatogenèse. Son effet extrêmement localisé sur les tissus, peut faire des ultrasons un candidat intéressant pour la recherche, mais jusqu'à présent, les études ont été réalisées uniquement sur des animaux, tels que les chiens[51].

Notes et références[modifier | modifier le code]

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  2. Mlles Vallet et Travers, « Travaux de thèse: La contraception testiculaire thermique »
  3. a b et c « Contraceptions masculines non déférentielles : revue de la littérature | Urofrance », sur urofrance.org (consulté le ).
  4. Wolf-Bernhard Schill, Roger Mieusset, Frank H. Comhaire et Timothy B. Hargreave (trad. de l'anglais), Traité d'andrologie à l'usage des cliniciens, Paris, Springer Science & Business Media, (ISBN 978-2-287-72080-2, lire en ligne).
  5. a et b « #Investigation sur la contraception masculine : pourquoi les solutions n’arrivent pas (officiellement) sur le marché ? », sur RTBF (consulté le )
  6. « Contraception masculine : par la chaleur - La Santé des Femmes et Style de Vie », La Santé des Femmes et Style de Vie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  9. a b et c (en) J. Rock et D. Robinson, « Effect of induced intrascrotal hyperthermia on testicular function in man », Am J Obstet Gynec., no 93,‎ , p. 793–801.
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  16. « 25-26 février : visio-conférence et séminaires sur "la contraception testiculaire, c'est quoi? comment faire ?" »
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Éric Huygues, Joe Nohra, Delphine Vezzosi, Antoine Bennet, Philippe Caron, Roger Mieusset, Louis Bujan et Pierre Plante, « Contraceptions masculines non déférentielles : revue de la littérature », Progrès en Urologie, no 17,‎ .
  • (en) Andrew R. Davidson, Kye Choon Ahn, Subhas Chandra, Rogelio Diaz-Guerro, D. C. Dubey et Amir Mehryar « Contraceptive choices for men: Existing and potential male methods » (26-29 août 1985)
    Seminar on Determinants of Contraceptive Method Choice
  • Nikos Kalampalikis et Fabrice Buschini, « La contraception masculine médicalisée : enjeux psychosociaux et craintes imaginaires », Nouvelle revue de psychosociologie, no 4,‎ .
  • Nelly Oudshoorn, « Contraception masculine et querelles de genre », Cahiers du genre, no 25,‎ .
  • Maryse Jaspard, Sociologie des comportements sexuels, Paris, La Découverte, .
  • Guillaume Daudin, Stéphane Jourdain et Caroline Lee, Les Contraceptés, enquête sur le dernier tabou, Steinkis, (ISBN 9782368464304, présentation en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]