Cristian Diaconescu — Wikipédia

Cristian Diaconescu
Illustration.
Cristian Diaconescu en 2009.
Fonctions
Président du Parti Mouvement populaire

(11 mois et 12 jours)
Prédécesseur Emil-Marius Pașcan (intérim)
Eugen Tomac
Successeur Eugen Tomac
Ministre roumain des Affaires étrangères

(3 mois et 14 jours)
Premier ministre Emil Boc
Mihai Răzvan Ungureanu
Gouvernement Boc II
Ungureanu
Prédécesseur Teodor Baconschi
Successeur Andrei Marga

(9 mois et 9 jours)
Premier ministre Emil Boc
Gouvernement Boc I
Prédécesseur Lazăr Comănescu
Successeur Cătălin Predoiu (intérim)
Teodor Baconschi
Ministre de la Justice

(9 mois et 18 jours)
Premier ministre Adrian Năstase
Gouvernement Năstase
Prédécesseur Rodica Stănoiu
Successeur Monica Macovei
Biographie
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Bucarest (Roumanie)
Nationalité Roumaine
Parti politique PSD, UNPR, puis PMP
Diplômé de Université de Bucarest
Profession Juriste

Cristian Diaconescu, né le  à Bucarest, est un homme politique roumain. Après avoir fait partie du Parti social-démocrate (PSD) et de l'Union nationale pour le progrès de la Roumanie (UNPR), il est membre du Parti Mouvement populaire (PMP).

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation et vie professionnelle[modifier | modifier le code]

Diplômé en droit de l'université de Bucarest en 1983, il exerce la profession de juge jusqu'en 1989, devenant, ensuite, brièvement inspecteur au ministère de la Justice. En 1990, il intègre le ministère roumain des Affaires étrangères et travaille pour les relations avec l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Cadre du Parti social-démocrate[modifier | modifier le code]

Il est nommé secrétaire d'État aux Affaires bilatérales en , après l'arrivée au pouvoir des sociaux-démocrates d'Adrian Năstase. Il adhère au PSD en 2002 et est désigné secrétaire d'État aux Affaires européennes en . À peine deux mois plus tard, il devient ministre de la Justice.

Aux élections législatives de la fin de l'année, il est élu au Sénat, un mandat qu'il conserve lors des élections de novembre 2008. À la suite de ce scrutin, le PSD intègre une « grande coalition » avec le Parti démocrate-libéral (PDL) d'Emil Boc, dans laquelle il obtient le poste de ministre des Affaires étrangères.

Scission du PSD[modifier | modifier le code]

Les sociaux-démocrates se retirent de la coalition le et votent une motion de censure avec l'opposition libérale onze jours plus tard. Boc parvient toutefois à se maintenir au pouvoir en s'alliant avec l'Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) et des dissidents du PSD. Ceux-ci constituent, en , l'UNPR, dont Diaconescu est fait président d'honneur.

Retour au gouvernement[modifier | modifier le code]

Le , il est choisi pour remplacer Teodor Baconschi comme ministre des Affaires étrangères, étant reconduit le 9 février suivant par le nouveau Premier ministre, Mihai Răzvan Ungureanu. Il est remplacé, le 7 mai, par Andrei Marga.

Conseiller présidentiel[modifier | modifier le code]

Il est nommé conseiller du président Traian Băsescu le 29 mai suivant, démissionnant alors de l'UNPR et son mandat de sénateur. Relevé de son poste le temps de la suspension du chef de l'État pendant l'été par le Parlement, il retrouve son bureau avec le retour du président le 30 août.

Élection présidentielle de 2014[modifier | modifier le code]

Il participe à la création de la Fondation Mouvement populaire (FMP) en 2013. Il est désigné, le , candidat du Parti Mouvement populaire (PMP) à l'élection présidentielle de novembre suivant. Mais en août, les dirigeants du PMP changent d'avis et le remplacent par Elena Udrea, qui est créditée d'intentions de vote plus élevées. Après avoir annoncé sa candidature comme indépendant[1], Cristian Diaconescu renonce à se présenter et apporte son soutien à Elena Udrea.

Référence[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]