Denis Varaschin — Wikipédia

Denis Varaschin
Description de cette image, également commentée ci-après
Denis Varaschin lors de la cérémonie solennelle de rentrée de l’Université Savoie Mont Blanc, en septembre 2016.

Naissance (66 ans)
Bron (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Domaines Historien contemporanéiste
Institutions AERES
ANR
CNRS
Laboratoire LLSETI de l’USMB
Diplôme Baccalauréat (1975)
Maîtrise (1979)
Doctorat (1996)
Habilitation à diriger des recherches (1997)
Directeur de thèse Pierre Cayez (d)

Denis Varaschin, né le à Bron, est un historien contemporanéiste français. Son champ principal de recherche porte sur l’histoire et le patrimoine des énergies et plus particulièrement de l’électricité. Il a été président de l'université Savoie-Mont-Blanc du au 31 décembre 2020 et de l'Alliance des universités de recherche et de formation (Auref) de décembre 2018 à décembre 2020.

Biographie[modifier | modifier le code]

Denis Varaschin est né le à Bron (Rhône)[réf. nécessaire].

Il effectue ses études au lycée du Parc de Lyon, puis à l'université Lyon II et obtient son agrégation[réf. nécessaire].

Nommé en section internationale au lycée de Ferney-Voltaire, il y prépare ses travaux universitaires sous la direction de Pierre Cayez (1932-2014), professeur à l'université Pierre-Mendès-France de Grenoble et spécialiste de l'industrialisation lyonnaise. En , il soutient sa thèse — « La Société lyonnaise des forces motrices du Rhône (1892-1946), du service public à la nationalisation »[1] —, puis présente, en , son habilitation à diriger des recherches, « États et électricité en Europe occidentale[2] ». Il devient professeur des universités en [3].

En poste à l'université d'Artois, il est membre du conseil scientifique, directeur du centre de recherche en histoire économique contemporaine « Milieux économiques, modernisation et intégration européenne » et chargé de mission « Maison des Sciences de l'Homme »[4]. Là, il organise plusieurs journées d'études et colloques, dont « La Grande Reconstruction. Reconstruire le Pas-de-Calais après la Grande Guerre » en 2000, « Travailler à la mine, une veine inépuisée[5] » en 2001, « Les entreprises du secteur énergétique sous l'Occupation » en 2004, « La Catastrophe de Courrières, au risque de l'histoire » en 2006 ou encore « Le patrimoine industriel de l'hydraulique et de l'électricité » en 2007. En parallèle, il co-organise, entre 2002 et 2006, le séminaire « État et énergie » qui se réunit au ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. Il dirige, entre 2004 et 2007, l'ACI « Le risque industriel et sa gestion sociale » et, de 2007 à 2010, le séminaire CNRS-ISCC, « Les services de communication et la communication de quatre entreprises de réseaux : EDF, RATP, RTE, SNCF ».

En , il demande et obtient sa mutation à l'université de Savoie (devenue l'Université Savoie-Mont-Blanc en 2015). Dès le printemps suivant, il est élu vice-président du conseil d'administration[4], sous la présidence de Gilbert Angénieux[6].

Il est élu président de l'université de Savoie le et réélu le [4], les deux fois au premier tour de scrutin. À ce titre, il représente l'université dans différentes instances, notamment le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) Université de Grenoble (devenu la COMUE Université Grenoble Alpes en 2013)[7], l'Institut national de l'énergie solaire (INES)[8], l'Institut de la montagne, le Pôle de compétitivité Arve Industries (devenu Mont Blanc Industries) et le Pôle de compétitivité Tenerrdis. A titre personnel, il est également membre correspondant (janvier 2018), puis membre associé (janvier 2020) de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie.

Au cours de ses mandats, l'université obtient des réponses favorables à plusieurs importants appels à projet[9] : Disrupt'campus (Piton, 2017), NCU (@spire, 2019), EUR (Solar academy, 2019), campus connecté (Faverges-Seythenex, 2020) et université européenne (Unita, 2020). Par ailleurs, elle apparaît favorablement dans les classements nationaux (OST du Hcéres) et internationaux (Shanghai : 700-800 en 2020). Les relations avec entreprises sont dynamisées (création de la Fondation universitaire puis partenariale USMB)[10], ainsi que celles avec les territoires (contrat CSMB et CPER).

De 2016 à 2018, il est vice-président de la commission Formation et insertion professionnelle de la Conférence des présidents d'université (CPU). En , il devient président de l'Association des universités de recherche et de formation (AUREF)[6], un ensemble qui réunit 35 établissements d'enseignement supérieur et de recherche.

Par ailleurs, Denis Varaschin a été expert auprès du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et de l'Agence nationale de la recherche (ANR) que délégué scientifique coordinateur auprès de l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES)[6]. Il a été ou est membre de différentes organisations, dont la Fondation Université Savoie Mont Blanc[11] dont il assume la vice-présidence (2023) et le Comité d'histoire de la Fondation EDF (Paris, 2000-2011).

Denis Varaschin est chevalier de l'Ordre des Palmes académiques[réf. nécessaire].

Publications[modifier | modifier le code]

(Liste non exhaustive, classée en ordre d'années d'éditions).

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Directeur de publications[modifier | modifier le code]

Articles[modifier | modifier le code]

  • [2008] « Patrimoine de l'électricité », L'Archéologie industrielle en France, Paris, no 52,‎ (ISSN 0220-5521).
  • [2008] René Mouriaux, Alexandre Fernandez, Stéphane Sirot et al., « Les nouveaux mouvements sociaux dans l'électricité », Annales historiques de l'électricité, Paris, Victoires-Éditions, no 6,‎ , p. 7-9 (ISSN 1762-3227, DOI 10.3917/ahe.006.0007, présentation en ligne).
  • « Électra, de Thalès à Tesla », dans Delrieux (Fabrice) et Guichard (Laurent), Itinéraire du Nil au Rhône. En mémoire de François Kayser. Docere, Delectare, Movere, Chambéry, PUSMB, 2022, p. 891-899.
  • « Avoir du Cran : les archives départementales de la Haute-Savoie », dans Bonin (Hubert) et Quennouëlle-Corre (Laure), Explorer les archives et écrire l’Histoire. Autour de Roger Nougaret, Genève, Droz, 2022, p. 95-107.
  • Mioche (Philippe), Godelier (Eric), Kharaba (Ivan) et Raggi (Pascal), sous la dir. de, Dictionnaire historique de la sidérurgie française, Presses universitaires de Provence, 2022. Notices : Paul Girod (p. 329-330), René Perrin (p. 533-534), Ugine (p. 721-723).
  • « Quelle stratégie pour l’électromécanique française au début des années 1890 ? », dans Europe, États et milieux économiques au XXe siècle. Autour d’Éric Bussière, Bruxelles, P. Lang, 2021, p. 295-309.

Autre publication[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Denis Varaschin et Pierre Cayez (d) (dir.), La Société lyonnaise des forces motrices du Rhône (1892-1946) : du service public à la nationalisation (Thèse de doctorat), s.n., (OCLC 490432764, SUDOC 04382594X).
  2. Denis Varaschin (dir.), États et électricité en Europe occidentale, s.n., , 353 p. (SUDOC 139755799).
  3. Décret du 16 décembre 1999 portant nomination (enseignements supérieurs) : 22e section, Histoire et civilisations.
  4. a b et c « Denis Varaschin, ré-élu Président de l'Université Savoie Mont Blanc », sur Université Savoie-Mont-Blanc, (consulté le ).
  5. Denis Varaschin (dir.), Travailler à la mine, une veine inépuisée, Arras, Artois Presses Université, , 226 p. (SUDOC 07508306X).
  6. a b et c « Biographie de Denis Varaschin », sur L'Étudiant, (consulté le ).
  7. « Membre : Denis Varaschin », sur Sorbonne - Identités, relations internationales et civilisations de l'Europe (d), (version du sur Internet Archive).
  8. « Denis Varaschin à la tête d'INES Éducation », sur Actu-Environnement, (consulté le ).
  9. Ariane Despierres-Féry, « Nous n'avons rien à envier aux grosses universités, sauf les moyens ! », sur mondedesgrandesecoles.fr, (consulté le ).
  10. « Chercheur : Denis Varaschin », sur Langages, Littératures, Sociétés. Études Transfrontalières et Internationales (d), (consulté le ).
  11. Ingrid Brunschwig, « La Fondation de l'université soutient des projets novateurs » Accès limité, sur Le Dauphiné libéré, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]