Droits LGBT en Biélorussie — Wikipédia
Droits LGBT en Biélorussie | |
Délégation biélorusse à l'EuroPride Stockholm 2018 | |
Dépénalisation de l'homosexualité | depuis 1994 |
---|---|
Sanction | Non |
Service militaire | Non |
Protection contre les discriminations | Non |
Mariage | Interdiction constitutionnelle depuis 1994 |
Partenariat | Non |
Adoption | Non |
modifier |
L'homosexualité est légale en Biélorussie mais les droits des personnes LGBT (Lesbiennes, Gaies, Bisexuelles et transgenres) restent très limités.
Loi dépénalisant l'homosexualité
[modifier | modifier le code]La Biélorussie a décriminalisé l'homosexualité en 1994.
Les homosexuels sont bannis du service militaire.
Reconnaissance des couples LGBT
[modifier | modifier le code]Il n'y a pas de reconnaissance légale des couples LGBT.
Lois contre la discrimination
[modifier | modifier le code]Il n'existe pas de loi contre la discrimination en raison de son orientation sexuelle.
Conditions de vie
[modifier | modifier le code]L'homosexualité reste taboue.
En , une dizaine de personnes tente d'organiser une « gay pride slave », interdite par les autorités. Au cours de la manifestation, la police procède à des arrestations et les activistes ont été condamnés à des amendes[1].
La première manifestation de revendication homosexuelle autorisée eut lieu le jour de la Saint-Valentin de l'année 2011. Contrôlée par sept policiers en civil, elle a réuni une dizaine de manifestants de l'Idaho (Journée mondiale de lutte contre l'homophobie)[2].
Quelques jours plus tard, le président Alexandre Loukachenko déclara ne pas aimer « les pédés » et affirma avoir dit « les yeux dans les yeux » à Guido Westerwelle, ministre allemand des Affaires étrangères ouvertement homosexuel, qu'il lui fallait « mener une vie normale »[3].
En 2013, une série de raids policiers ciblent des militants gays, dont Sergueï Androsenko président de l'association GayBelarus[4].
Loi contre la « propagande LGBT »
[modifier | modifier le code]Tout comme la Russie en 2013 avec la loi fédérale no 135-ФЗ, le procureur général Andreï Schwed (be) annonce en que le gouvernement travaille sur une loi visant à punir la « promotion des relations non traditionnelles »[5]. Le ministre de la Culture classifie les représentations de relations non hétérosexuelles comme pornographiques[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « "Gay pride"/Biélorussie : interpellations », Le Figaro, (lire en ligne)
- Biélorussie: une première manif gay pour la Saint-Valentin par Alexis Puzyrev sur tetu.fr du 15 février 2011
- « Loukachenko, président du Bélarus et ouvertement homophobe », Le Monde, (lire en ligne)
- « Raids en série contre les militants gay biélorusses », 360°, (lire en ligne)
- « La Biélorussie envisage une loi contre la "propagande LGBT"-Belta », Challenges, (lire en ligne).
- (en) Maria Yeryoma, « Belarus Weekly: Belarus classifies depiction of LGBTQ+ relationships as 'pornography' », The Kyiv Independent, (lire en ligne).