Elle court, elle court la banlieue — Wikipédia

Elle court, elle court la banlieue

Réalisation Gérard Pirès
Scénario Nicole de Buron
Gérard Pirès
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films du Jeudi
Golan Productions
Les Productions Artistes Associés
Produzioni Europee Associate
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie
Durée 91 minutes
Sortie 1973

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Elle court, elle court la banlieue est un film franco-italien réalisé par Gérard Pirès sur un scénario de Nicole de Buron et sorti en 1973. Le film est une adaptation du roman Quatre heures de transport par jour de Brigitte Gros (1970).

Thématique[modifier | modifier le code]

La vie infernale des banlieusards de l'agglomération parisienne, autant ceux qui utilisent les transports en commun que l'automobiliste pris dans la jungle des embouteillages. Pendant les fins de semaine, les bruits du voisinage sont un stress supplémentaire.

Les nombreuses occasions de rencontrer d'autres personnes et donc des partenaires sexuels potentiels dans les grands ensembles et les transports créent par ailleurs de la jalousie dans le couple.

Tourné au debut des années 1970, le film offre une représentation des grands ensembles et des interrogations sociales et sociétales qu'ils posent, à l'instar de nombreux films de l'époque [1].

Synopsis détaillé[modifier | modifier le code]

Pour se marier, Marlène et Bernard doivent trouver un appartement. Après avoir traversé des difficultés avec un agent immobilier, ils s'installent finalement dans un deux pièces - cuisine situé dans une cité moderne de la grande banlieue parisienne, à Aubergenville. Marlène doit se lever très tôt pour prendre le car et rejoindre son travail à temps, tandis que Bernard utilise sa voiture en tant que représentant dentaire et pour rejoindre son lieu de travail, où il rencontre régulièrement des accrochages et des bagarres.

La fatigue s'accumule rapidement, et d'autant que tout l'immeuble effectue son ménage et son bricolage le samedi, leur seul jour de repos. Marlène s'endort même un soir dans le train et ne rentre chez elle qu'à 4 heures du matin en auto-stop, ce qui provoque une dispute avec Bernard, jaloux. Mais pour éviter les embouteillages, Bernard rentre lui-même de plus en plus tard et finit par rencontrer une entraîneuse nommée Cathy, ce qui provoque une autre dispute avec Marlène.

Marlène est de plus en plus épuisée et commence à prendre des somnifères et des amphétamines pour tenir le coup. Un soir, elle rentre chez elle sur la moto d'un voisin, ce qui pousse Bernard à quitter le domicile. Marlène décide alors de se suicider, mais Bernard revient juste à temps pour la sauver.

Finalement, les parents de Marlène offrent de les installer à Paris, tandis que les employeurs de Marlène acceptent de lui donner un poste en banlieue. Cette issue heureuse leur permet de se réconcilier à l'hôpital.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Filmer les grands ensembles », documentaire en ligne sur les représentations audiovisuelles des grands-ensembles, CHS (CNRS / Paris1), 2015

Liens externes[modifier | modifier le code]