France Rumilly — Wikipédia

France Rumilly
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France Rumilly costumée
pour Le Gendarme de Saint-Tropez.
Nom de naissance Marie-Françoise Suzanne Jeanne Rumilly
Naissance (84 ans)
Boulogne-Billancourt, France
Nationalité Française
Profession Actrice
Films notables Le Gendarme de Saint-Tropez

Marie-Françoise Suzanne Jeanne Rumilly dite France Rumilly, née le à Boulogne-Billancourt, est une actrice française.

Elle est surtout connue pour son rôle de la religieuse « Sœur Clotilde » dans la série de films Le Gendarme de Saint-Tropez.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née en 1939 à Boulogne-Billancourt, France Rumilly effectue une bonne partie de ses études dans un couvent et à l'Institut Saint-Vincent-de-Paul[1]. Par la suite, elle suit les cours d'une école d'art dramatique et prépare les concours d'entrée quand elle est repérée par Jack Pinoteau lors d'une audition. À cette époque, ce réalisateur est principalement connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur qui donné sa célébrité à Darry Cowl, en 1957. Jack Pinoteau engage la comédienne en 1962, pour jouer la saynète intitulée « Le gros lot » dans le long-métrage Les Veinards, coréalisé avec Jean Girault et Philippe de Broca, où elle joue aux côtés de Louis de Funès, le rôle de sa fille, Mlle Danielle Beaurepaire.

Au cours de sa carrière elle incarne notamment le rôle récurrent de « Sœur Clotilde », religieuse en cornette et folle du volant, dans la série Le Gendarme. Les scènes où apparaît la Citroën 2 CV demeurent des moments cultes de cette série, les cascades pour lesquelles l'actrice est doublée étant orchestrées par Rémy Julienne.

Comme le soulignent certains critiques, ce personnage marque la carrière de France Rumilly où elle respire la joie de vivre et la bonne humeur. Considérée comme pétillante et un peu « fofolle », ce rôle tranche singulièrement avec l'image traditionnelle de discrétion et de retenue des religieuses; l'actrice n'hésitant pas à se tourner en dérision...

On la retrouve dans ce même rôle de religieuse de Saint-Tropez dans le film Le facteur de Saint-Tropez de Richard Balducci sorti en 1985 avec Paul Préboist dans le rôle principal. La même année, elle tient un petit rôle dans Sac de nœuds de Josiane Balasko.

Ses rôles de second plan sont souvent très brefs et son apparition ne dure généralement que quelques minutes dans ces films.

Ses autres apparitions les plus connues sont celles de films où Louis de Funès est à l'affiche, notamment dans Le Grand Restaurant (1966) où elle joue la baronne et son chien.

Elle tient aussi un petit rôle très bref mais remarqué dans Ne nous fâchons pas (1966) de Georges Lautner. La même année, elle tourne dans un film de son réalisateur fétiche, Jean Girault pour Monsieur le Président-directeur général avec cette fois ci comme partenaire Michel Galabru, le célèbre adjudant Gerber de Saint Tropez.

Twist again à Moscou (1986) de Jean-Marie Poiré reste à ce jour son dernier film, à 47 ans. Elle a aussi fait de la figuration dans de très nombreux films (+ de 200, entre 1960 et 1999).

Sa célèbre séquence avec la 2 CV dans le Gendarme et les Gendarmettes a été transformée pour un film publicitaire Citroën en faveur de la « prime à la casse » en 2010.

Au théâtre aussi, elle joue dans la pièce La Bonne adresse de Marc Camoletti en 1966. Par la suite, l'actrice obtient des petits rôles dans quelques films comme Playtime de Jacques Tati en tant que vendeuse de lunettes en 1967, Faites donc plaisir aux amis de Francis Rigaud en 1969 où elle joue la marraine avec Jean-Marc Thibault et Roger Pierre, puis le rôle d'une prostituée dans L'Auvergnat et l'Autobus de Guy Lefranc en 1969 avec Fernand Raynaud, une cliente dans Elle court, elle court la banlieue de Gérard Pirès en 1973. En 1973 aussi, elle joue dans le film Je sais rien, mais je dirai tout de et avec Pierre Richard.

Pendant deux ans en 1972 et 1973, France Rumilly monte sur les planches pour Tu connais la musique ? de Robert Abirached à Dijon, à Saint-Étienne, à Nice et à Paris. L'année suivante, elle joue dans la pièce Le Tube de Françoise Dorin. Après avoir tourné dans Le Gendarme et les Extra-terrestres en 1979, elle revient sur les planches pour Tovaritch de Jacques Deval. Dans les années 1980, la carrière cinématographique de France Rumilly commence à s'essouffler. À l'exception du film Le Gendarme et les Gendarmettes en 1982 (où son personnage devient la mère supérieure Clotilde), France Rumilly paraît décalée et peu à peu moins sollicitée.

Elle aura tourné dans 25 films entre 1962 et 1986, soit presque un film par an en moyenne. Il est vrai que son rôle de Sœur Clotilde a connu un succès qui a pu éclipser les autres possibilités de l'actrice, qui n'a pas eu l'occasion de tenir un premier rôle, ou un second rôle. Elle est inscrite dans les « seconds couteaux », c'est-à-dire des rôles de second plan.

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Elle est mariée, est mère d'une fille et grand-mère d'une petite-fille Ondine[2]. Elle vit aujourd'hui à Paris.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Petit clin d’œil dans la série des Gendarmes : sœur Clotilde réside au Couvent de Saint-Vincent-de-Paul.
  2. https://www.purepeople.com/article/le-gendarme-soeur-clotilde-qu-est-devenue-france-rumilly_a383996/1

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]