Environnement en Malaisie — Wikipédia
L'environnement en Malaisie est l'environnement (ensemble des éléments - biotiques ou abiotiques - qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins) du pays Malaisie, pays d'Asie. La Malaisie est un des 17 pays mégadivers.
La biodiversité de la Malaisie[modifier | modifier le code]
La Malaisie est un des 17 pays mégadivers.
Impacts sur les milieux naturels[modifier | modifier le code]
Activités humaines[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
Déforestation[modifier | modifier le code]
En 2022, la Malaisie fait partie des 50 États en bonne voie pour mettre fin à la déforestation sur leur territoire d’ici à la fin de la décennie (soit d'ici 2030)[1].
Chasse, pêche et braconnage[modifier | modifier le code]
Transports[modifier | modifier le code]
Pression sur les ressources non renouvelables[modifier | modifier le code]
Pollutions[modifier | modifier le code]
Les émissions de gaz à effet de serre (GES)[modifier | modifier le code]
La pollution de l'air[modifier | modifier le code]
En juin 2019, des associations écologistes ont mesuré 395 particules fines par mètre cube d'air, soit dix fois plus que les maximales fixées par les organisations sanitaires internationales[2].
La pollution de l'eau[modifier | modifier le code]
La gestion des déchets[modifier | modifier le code]
Les importations de plastique du pays ont triplé entre 2016 et 2018 pour atteindre 870.000 tonnes selon des données officielles[3], ce qui fait de la Malaisie le premier importateur mondial de déchets plastiques[4]. Dans la petite ville de Jenjarom, proche de la capitale Kuala Lumpur, les usines de retraitement de plastique se sont multipliées et se sont mises à émettre des fumées toxiques. Des montagnes de plastique, provenant essentiellement d'Amérique du Nord et d'Europe, parsèment le paysage et la situation sanitaire s'est dégradée. De nombreuses usines fonctionnent sans permis[3].
La ministre de l’Énergie Yeo Bee Yin a affirmé « détesté voir mon pays comme le dépotoir du monde développé » et appelé les États-Unis à prendre leurs responsabilités dans le traitement de leurs déchets[4]. En 2018, la France a exporté en Malaisie 18 000 tonnes de plastique[2].
Impacts de l'urbanisation[modifier | modifier le code]
L'exposition aux risques[modifier | modifier le code]
Politique environnementale en Malaisie[modifier | modifier le code]
En septembre 2019, la Malaisie est contrainte de fermer des milliers d'écoles par suite de la dégradation significative de la qualité de l'air en raison d'incendies massifs[5].
Évaluation environnementale globale[modifier | modifier le code]
En 2015, l'organisation Global Footprint Network (GFN) indique que la Malaisie a un déficit en biocapacité. Les réserves agricole et en bois sont quasi nulles, et le bilan carbone est négatif avec une empreinte carbone plus de trois fois supérieur à la capacité forestière d'abosrption[6].
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Sarawak Report (en)[7] (2010) : déforestation en Malaisie et corruption du PM de Sarawak, Abdul Taib Mahmud
- Scandale de 1Malaysia Development Berhad (2015)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Perrine Mouterde, « En dépit de multiples engagements internationaux, la déforestation a encore augmenté de 4 % en 2022 », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Nos déchets en plastique empoisonnent la Malaisie », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Le recyclage mondial en plein chaos depuis que la Chine a fermé sa poubelle », sur Orange Actualités, (consulté le )
- « La Chine refuse l'importation de déchets plastiques, provoquant une crise sans précédent », sur National Geographic (consulté le )
- « Face à la pollution de l’air, l’Indonésie et la Malaisie ferment des milliers d’écoles », AFP, (lire en ligne)
- Nicolas Enault, « CARTES. Cinq planisphères pour comprendre pourquoi l'humanité vit au-delà des capacités de la Terre », francetvinfo.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Florence de Changy, « Comment la journaliste Clare Rewcastle Brown a révélé le « Watergate malaisien » », Le Monde, (lire en ligne).