Figaro — Wikipédia

Figaro
Personnage de fiction apparaissant dans
Le Barbier de Séville.

Représentation de Figaro
Représentation de Figaro

Origine Sévillan
Sexe Masculin
Activité Valet
Caractéristique Vif, sentimental, enthousiaste, insolent

Créé par Beaumarchais
Pièces Le Barbier de Séville
Le Mariage de Figaro
La Mère coupable
Opéra(s) Il barbiere di Siviglia (Paisiello)
Il barbiere di Siviglia (Rossini)
Le nozze di Figaro (Mozart)
La Mère coupable (Milhaud)

Figaro, qui dit avoir pour prénom « Anonyme[1] », est un personnage inventé par Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais à la fin du XVIIIe siècle et qu'il fait figurer dans trois de ses pièces, en tant que héros : Le Barbier de Séville, Le Mariage de Figaro et La Mère coupable.

Personnage du peuple sévillan, vif, sentimental, enthousiaste, insolent, il est depuis sa création, il y a plus de deux cents ans, un héros populaire et sympathique, voire pathétique et dramatique. Il arrive souvent trop tard pour empêcher l'irréparable, mais il est le témoin et le catalyseur de toute l'histoire — « Figaro-ci, Figaro-là » —. Il est l'amoureux, l'entremetteur, le discoureur, le serviteur virevoltant, mais aussi le nigaud maladroit, le cabotin provocateur et finalement le valet résigné. Il fut annonciateur des thèmes de la Révolution française.

L'origine du nom est peut-être liée au nom même de l'auteur : en effet, Beaumarchais est né Caron, et sa créature, son « fils spirituel », serait le « fils Caron », devenu Figaro.

En 1795 Honoré-Antoine Richaud Martelly écrit la pièce Les deux Figaro, qui met en scène les aventures de Chérubin depuis son retour de l’armée, son intrigue pour épouser Inez, la fille du Comte et de la Comtesse, ainsi que la tentative de Figaro et du Comte de l'empêcher[2].

Littérature[modifier | modifier le code]

Figaro est un personnage de théâtre, créé par Beaumarchais, et mis en scène pour la première fois dans la comédie Le Barbier de Séville.

Opéra[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Presse[modifier | modifier le code]

  • En 1826 est fondé le journal Le Figaro. Aîné de la presse française, le quotidien met en exergue de ses unes cette citation de Beaumarchais : « Sans liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ».

Livres[modifier | modifier le code]

Argot[modifier | modifier le code]

En argot, un figaro est un coiffeur ou un barbier.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Précisé dans Le Mariage de Figaro Acte III Scène 15 (pièce sur Google books).
  2. Michel Delon, « Figaro et son double », Revue d'Histoire littéraire de la France, vol. 84, no 5,‎ , p. 774–784 (ISSN 0035-2411, lire en ligne, consulté le )