Guy de Lusignan (seigneur de Cognac) — Wikipédia

Guy de Lusignan
Titres de noblesse
Seigneur de Cognac
d'Archiac et de Merpins
Biographie
Naissance
Ap. 1222
Décès
Ap. 18 août 1288
Sépulture
Eglise des frères mineurs de Cognac
Époque
Période d'activité
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Inconnue
Enfant
Sans postérité
Statut
Autres informations
Grands-Parents
Ordre religieux
Membre de
Conflit
Faits d'armes
Bataille de Taillebourg
Bataille de Saintes ⚔
Bataille de Lewes
Héritier
Écu burelé d'argent et d'azur
au lambel de cinq pendants de gueules
Écu burelé d'argent et d'azur
au lambel de quatre pendants de gueules
chargé d'une escarboucle du même brochant sur le tout

Guy de Lusignan[1] (ap. 1222-ap. 18 août 1288) est un seigneur poitevin, membre de la Maison de Lusignan. Il est seigneur de Cognac, Archiac et Merpins de 1246 à 1288.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Guy est le second fils d'Hugues X de Lusignan (v. 1182-1249), comte de la Marche (1219-1249) et de son épouse Isabelle d'Angoulême (v. 1188/1192-1246), reine consort d'Angleterre (1200-1216), par son premier mariage avec Jean sans Terre (1166-1216), et comtesse d'Angoulême suo jure (1202-1246). Guy est de ce fait le frère utérin du roi Henri III d'Angleterre (1207-1272) et de Richard de Cornouailles (1209-1272), roi des Romains (1257-1272).

Son frère aîné, Hugues XI le Brun (v. 1221-1250) est seigneur de Lusignan, comte de la Marche (1249-1250) et d'Angoulême (1246-1250). Ses cadets, Guillaume Ier de Valence (v. 1227-1296) et Aymar de Lusignan (1228-1260) deviennent respectivement comte de Pembroke (1247-1296) et évêque de Winchester (1250-1260) en Angleterre.

Homonyme[modifier | modifier le code]

Il ne doit être confondu avec Guy de Lusignan[2] (v. 1243-1310/1311), seigneur de Couhé et de Peyrat, son neveu ; ainsi qu'avec Guy Ier de Lusignan[3] (v. 1269-1308), seigneur de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, son petit-neveu.

Anthroponyme[modifier | modifier le code]

Guy porte le prénom d'un aïeul, dont les hauts faits véhiculent une mémoire familiale prestigieuse, un autre Guy de Lusignan[4] (av. 1153-1194) : croisé, comte de Jaffa et d’Ascalon (1180-1186), roi de Jérusalem (1186-1192) puis seigneur de Chypre (1192-1194).

Héritage[modifier | modifier le code]

Le 8 décembre 1241, Henri III d'Angleterre renonce à ses droits sur les châtellenies de Jarnac, Cognac et Merpins[5],[6].

En mars 1243, à Angoulême, ses parents partagent leurs domaines entre leurs enfants : Guy reçoit en apanage, de sa mère[7], les châteaux de Cognac, Archiac et Merpins[8],[9] ainsi que les vignobles des Borderies au nord de Cognac[10]. Il en devient le seigneur en 1246, au décès d'Isabelle (♰ 4 juin 1246).

En juillet 1248 à Saint-Maixent, à la suite du traité de Pons, Guy prête hommage lige à Alphonse de Poitiers pour ses châteaux de Cognac et de Merpins[11],[12].

La guerre de Saintonge[modifier | modifier le code]

Guy participe au soulèvement de la noblesse saintongeaise et poitevine, organisé par ses parents contre Alphonse, le nouveau comte de Poitou, frère de Louis IX. Hugues X et Isabelle d'Angoulême reçoivent le soutien d'Henri III qui souhaite reconquérir l'héritage familial aquitain. À la fin du mois de juin 1242, à Tonnay-Charente, Henri III qui débarqué sur le continent adoube deux de ses demi-frères[13].

La bataille de Taillebourg[modifier | modifier le code]

Le , à Taillebourg, les armées française et anglo-saintongeaise se font face de chaque côté du pont qui relie les rives de la Charente. Le 21 juillet, la bataille de Taillebourg se résume en une charge massive des chevaliers français qui déboulent du château et bousculent leurs adversaires, contraints de fuir[14].

La bataille de Saintes[modifier | modifier le code]

Le 22 juillet, sous les murs de Saintes, se déroule la bataille décisive[15]. Guy participe aux combats aux côtés de son père et de ses frères Hugues et Geoffroy. Ils attaquent les fourrageurs français qu'ils mettent en déroutent. Cependant, les Anglo-Saintongeais sont défaits[16].

Le traité de Pons (1242)[modifier | modifier le code]

Hugues X de Lusignan et Isabelle d'Angoulême sont vaincus. Le 30 juillet à Pons, ils se soumettre avec leurs enfants à Louis IX, avant de rendre hommage au frère du roi[17]. Le , le règlement de la révolte féodale est sévère pour les Lusignan[18]. Le 3, Louis IX impose en outre à Hugues X la remise pour quatre ans de ses châteaux de Merpins et Château-Larcher, pour huit ans du château de Crozant, à charge pour ses parents de payer les frais de garde[19],[20],[21],[22]. De plus, Guy et ses frères devront prêter hommage au comte de Poitou pour les possessions qu'ils recevront de leurs parents en héritage[23],[24], morcelant encore plus le lignage principal.

Un destin outre-manche[modifier | modifier le code]

En mai 1247, Guy accompagne ses frères Guillaume de Valence, Aymar et sa sœur Alix en Angleterre, débarque à Douvres[25] et s'installe à la cour royale avec ses deux frères et sa sœur. Le souverain anglais se charge aussitôt d'assurer leur avenir : Guillaume épouse, le 13 août, Jeanne de Montchenu[26],[27] ; quant à Alix, elle épouse le jeune comte de Surrey, Jean de Warenne[28].

Septième croisade[modifier | modifier le code]

Le 30 août 1247, à Lyon, Guy prend la croix et s'engage pour la septième croisade[29]. Guy débarque à Damiette en octobre 1249 avec une armée de renfort composée d'un contingent anglais et de poitevins. Il est accompagné de son frère aîné Hugues XI le Brun, de sa belle-sœur, Yolande de Bretagne, et du comte de Poitou, Alphonse. Quand ils arrivent, la ville est déjà aux mains des croisés. La prise de Damiette, date du 6 juin 1249, elle a pour unique victime : Hugues X de Lusignan, comte de la Marche, son père[30],[31]. Guy est affecté à la garnison de la ville pendant que Hugues XI s'avance, avec le reste de l'armée, vers la ville du Caire[32].

Le 8 février l'armée croisée, où sert son frère aîné, remporte une victoire à Mansourah au prix de nombreuses vies. Le 6 avril 1250, l'avant-garde de l'armée est décimée à Fariskur. Hugues XI le Brun ne survit pas à cette bataille[33],[34].

Guy rentre en Angleterre et retrouve son frère utérin Henri III, à la cour royale à la fin de l'année 1250, peu de temps après les fêtes de noël[35].

La Seconde guerre des Barons[modifier | modifier le code]

Pendant la Seconde Guerre des Barons, Guy soutient Henri III face à Simon de Montfort et les barons rebelles au roi d'Angleterre. Lors de la bataille de Lewes, le 14 mai 1264, il combat au sein de l'aile droite sous le commandement du prince Edouard, son neveu. Sa mort présumée dans cette bataille est souvent enregistrée dans certaines sources ; c'est une erreur. En fait, Guy et son frère Guillaume de Valence réussissent à s'extraire du champ de bataille après une défaite dévastatrice pour le camp royaliste[36]. Après la défaite de Simon de Montfort à la bataille d'Evesham en 1265, les Lusignan retournent en Angleterre.

Testaments et décès[modifier | modifier le code]

Le premier testament de Guy de Lusignan est daté du 18 octobre 1281[37],[38]. Il en rédige un second, sept années plus tard, le 18 août 1288[39], puis disparait des sources.

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Guy semble avoir été marié, peut-être dès 1247[40]. L'identité de son épouse reste inconnue. Aucune postérité ne lui est attribuée ou connue.

Ascendance[modifier | modifier le code]

Sceaux et Armoiries[modifier | modifier le code]

Guy de Lusignan porte d'abord les armes burelés Lusignan doublement brisées d'une escarboucle de gueules et d'un lambel du même. Il ne conserve plus que ce lambel après la mort sans successeur de son arrière-grand-cousin, Raoul II d'Exoudun, comte d'Eu, en septembre 1246.

Sceau [1246][modifier | modifier le code]

Avers : Rond, 65 mm[41].

Description : Type équestre de chasse, à droite. Le cheval au galop. Le cavalier, nu-tête, vêtu d'une cotte et d'un surcot, tient de la main gauche les rênes de sa monture, et, de la droite un petit chien debout sur la croupe du cheval ; le cor dans le champ derrière lui.

Légende : ✠ S' • GVIDONIS ⠅DE ⠅MARPINIA MILITIS[42]

Légende transcrite : Sigillum Guidonis de Marpinia, militis.

Contre-sceau : Rond, 25 mm[43].

Description : Écu burelé de quatorze pièces au lambel de quatre pendants chargé d'une escarboucle brochant sur le tout.

Légende : ✠ SECRETO) GVIDONIS

Légende transcrite : Secretum Guidonis.

Références[44],[45]

Sceau [1248-1258][modifier | modifier le code]

Avers : Rond, 65 mm[46].

Description : Type équestre de chasse, à droite. Le cheval au galop. Le cavalier, nu-tête, vêtu d'une cotte et d'un surcot, tient de la main gauche les rênes de sa monture, et, de la droite un petit chien debout sur la croupe du cheval ; le cor dans le champ derrière lui.

Légende : ✠ …. GVIDONIS ⠅DE ⠅LEZINIACO ⠅DOMINI ⠅DE ..MPNIACO ⠅[47]

Légende transcrite : Sigillum Guidonis de Leziniaco, domini de Compmiaco.

Contre-sceau : Rond, 25 mm[48].

Description : Écu burelé de seize pièces au lambel de cinq pendants.

Légende : ✠ S’ SECRETI • GVIDONIS ⠅DE ⠅LEZINIACO ⠅

Légende transcrite : Sigillum secreti Guidonis de Leziniaco.

Références[49],[50],[51],[52]

Sceau [1281-1287][modifier | modifier le code]

Avers : Rond, 65 mm[53].

Description : Type équestre de chasse, à droite. Le cheval au galop. Le cavalier, nu-tête, vêtu d'une cotte et d'un surcot, tient de la main gauche les rênes de sa monture, et, de la droite un petit chien debout sur la croupe du cheval ; le cor dans le champ derrière lui.

Légende : S' • GV...COMMIACO[47]

Contre-sceau : Rond, 25 mm[54].

Description : Écu burelé de quinze pièces au lambel de cinq pendants.

Légende : ✠ S’ SECRETI GVIDONIS DE LEZINIACO

Légende transcrite : Sigillum secreti Guidonis de Leziniaco.

Références[55],[56],[57],[52]

Armoiries [1246][modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Écu burelé au lambel de quatre pendants de gueules chargé d'une escarboucle du même brochant sur le tout
Commentaires : Blason de Guy de Lusignan, seigneur de Merpins, d'après l'empreinte d'un contre-sceau de 1246.

Références[44],[45],[43]

Armoiries [1248-1287][modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Écu burelé d'argent et d'azur au lambel de cinq pendants de gueules
Commentaires : Blason de Guy de Lusignan, seigneur de Cognac, d'après les empreintes de contre-sceaux entre 1248 et 1287.

Références[50],[56],[51],[57],[52],[48],[54]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nom patronymique attesté dans les chartes.
  2. Fils d'Hugues XI le Brun (v. 1221-1250) et de Yolande de Dreux (1218-1272).
  3. Fils d'Hugues XII de Lusignan (av. 1241-1270) et de Jeanne de Fougères (av. 1242-ap. 1273).
  4. Fils d'Hugues VIII de Lusignan (v. 1097-ap. 1171) et de Bourgogne de Rancon (av. 1112-ap. le 11 avril 1169).
  5. Lettres de rois, reines et autres personnages des cours de France et d'Angleterre depuis Louis VII jusqu'à Henri IV tirées des archives de Londres par Bréquigny (publ. Jacques-Joseph Champollion-Figeac), t. I : 1162-1300, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), partie LI, p. 62-64
    1241, 8 décembre, Reading : Le roi d'Angleterre, Henri [III], concède aux enfants d'Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, et de son épouse Isabelle tous les droits qu'il pouvait avoir dans la ville d'Angoulême et ses dépendances et fait effectuer les mêmes renonciations à son frère Richard, comte de Cornouailles, et à ses sœurs, l'impératrice Isabelle et la comtesse de Pembroke [Aliénor]. Tous renoncent également à tous les droits qu'ils avaient sur les châteaux et châtellenies de Jarnac, Cognac et Merpins. Ils abandonnent au comte et à la comtesse tous les droits qu'ils avaient sur le château et la ville de Saintes, le château de Tonnay-sur-Boutonne, le grand-fief d'Aunis, le quart de l'île d'Oléron qui dépendait du comté d'Angoulême, les terres de la seigneurie de Cognac dans cette île, Montreuil-Bonnin et toutes ses dépendances et tout ce que le couple possède dans l'archevêché de Bourges et les diocèses de Limoges, Périgueux, Angoulême, Saintes et Poitiers en échange de leur hommage et de leur service.
  6. Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, Imprimerie Ouvrière, (lire en ligne), partie I, p. 19-21
  7. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), Partie II : De la parenté vécue au parentat, « Partager les terres : l'arborescence des castra », p. 727
  8. Lettres de rois, reines et autres personnages des cours de France et d'Angleterre depuis Louis VII jusqu'à Henri IV tirées des archives de Londres par Bréquigny (publ. Jacques-Joseph Champollion-Figeac), t. I : 1162-1300, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), partie LX, p. 69-72
  9. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. II : de l'année 1224 à l'année 1246, Paris, Plon, (lire en ligne), partie 3049, p. 498-499
    1243, mars, Angoulême, couvent des franciscains : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême et son épouse, Isabelle, reine d'Angleterre, règlent le partage de leurs biens après leur mort, à l'exception de la dot d'Isabelle, si le comte venait à mourir avant elle. Guy reçoit Cognac, Merpins, Archiac et Les Borderies. Geoffroy reçoit Jarnac, Châteauneuf, Château-Larcher et Le Bois-Pouvreau avec tous les hommages qui y sont attachés à l'exception de celui de Guillaume de Curzay, qui appartient au seigneur de Lusignan ainsi que Sanxay, s'il peut être récupéré. Autrement, Hugues [XI] le Brun devra assigner à son frère 500 sous de revenus en compensation. Si Geoffroy perdait Jarnac par jugement ou par guerre contre Pierre Baudrand, son frère aîné devra lui assigner 5000 sous de revenus sur sa part à Ahun et à Pontarion et Guy, 100 livres sur le port saunier de Cognac. Guillaume de Valence reçoit Montignac, Bellac, Rancon et Champagnac. Aymar reçoit Couhé. Le fils aîné, Hugues [XI] le Brun reçoit les comtés de la Marche et d'Angoulême avec leurs monnaies, Lusignan, et toutes les terres restantes. Il devra aussi assurer à ses sœurs un revenu annuel sur ses terres à raison de 200 livres tournois pour Isabelle et Marguerite et 100 livres tournois pour Alix. Si Guy, Geoffroy, Guillaume, Aymar et leurs sœurs, y compris Agathe, épouse de Guillaume [II] de Chauvigny, décèdent sans héritiers ou que leurs héritiers meurent sans avoir de descendance, leurs parts devront revenir à Hugues [XI] et à ses héritiers.
  10. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), p. 333
  11. Recueil de documents historiques, pour la plupart relatifs au Poitou et aux provinces voisines, réunis et copiés par Jean Besly (XIIe – XVIIe siècle), t. II (copie du XVIIe siècle, d'après original perdu), Paris, BnF, coll. « Dupuy 805 », 1601-1700 (lire en ligne), folio 78 r° :

    « Universis presentes litteras inspecturis, Guido de Leziniaco, dominus Compniaci et Merpini, salutem. Noveritis quod nos, karissimo domino nostro Alfonso, comiti Pictaviensi, fecimus homagium ligium, contra omnes homines et feminas qui possit vivere et mori, de castellis Compniaci et Merpini et eorum pertinentiis quas tenemus ab ipso. Et juravimus super Sacrosancta [Evangelia] quod jus predicta castella habemus eidem domino comiti ad forciam magnam et parvam quotienscumque ab ipso comite vel ejus nuntiis suis, patentes litteras deferenti fuerimus requisiti. Actum apud Sanctum Maxentium, anno Domini M° CC° XL° VIII°, mense Julio. »

    1248, juillet, Saint-Maixent : Guy de Lusignan, seigneur de Cognac et de Merpins, fait hommage lige à Alphonse, comte de Poitiers, de ses châteaux et de leurs dépendances et jure sur les Evangiles que s'ils lui sont demandés par le comte, il les mettra à sa disposition.
  12. Gaël Chenard, L'Administration d'Alphonse de Poitiers en Poitou et en Saintonge (1241-1271), vol. 1 (Thèse de doctorat de l'université de Poitiers sous la direction de Martin Aurell), Poitiers, Université de Poitiers, , p. 507
  13. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. IV : A. D. 1240 à A. D. 1247, Londres, Longman, (lire en ligne), p. 209 :

    « Et ibidem fecit duos fratres suos, filios scilicet comitis de Marchia, milites. »

    Probablement Guy et Geoffroy.
  14. Jean Chapelot, « La bataille de Taillebourg a-t-elle eu lieu ? », L'Histoire, no 350,‎ , p. 68-73
  15. Guillaume de Nangis (éd. Pierre-Claude-François Dannou et Joseph Naudet), Gesta sanctae memoriae Ludovici regis Franciae, t. XX : Recueil des historiens des Gaules et de la France, Scriptores, Paris (lire en ligne), p. 338 :

    « Quo audito, cornes Marchiae statim armatus cum tribus filiis suis militibus »

    1242, 22 juillet, Saintes : Bataille de Saintes.
  16. Charles Bémont, « La campagne de Poitou, 1242-1243, Taillebourg et Saintes », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 5, no 19,‎ , p. 306-307 (lire en ligne)
  17. Guillaume de Nangis (éd. Pierre-Claude-François Dannou et Joseph Naudet), Gesta sanctae memoriae Ludovici regis Franciae, t. XX : Recueil des historiens des Gaules et de la France, Scriptores, Paris (lire en ligne), p. 338 :

    « Comes quidem presente Hugone filio suo primogenito, et duobus aliis filiis. »

    1242, 30 juillet, Pons : Soumission au roi.
  18. Layettes du trésor des chartes, de l'année 1224 à l'année 1246 (éd. Alexandre Teulet), t. II, Paris, Plon, (lire en ligne), partie 2980, p. 476-477
    1242, 1er août, au camp devant Pons : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, et son épouse, Isabelle, reine d'Angleterre, font la paix avec le roi de France, Louis [IX] et son frère, Alphonse. Ils reconnaissent la confiscation par le roi de ses conquêtes sur les terres qu'ils tenaient en Poitou et Saintonge : Saintes avec sa châtellenie et ses dépendances, la forêt de Baconais, la Vergne et tout le droit de Pont-l'Abbé d'Arnoult, Montreuil-Bonnin, Frontenay, Langeais, Saint-Gelais, Prahecq, Tonnay-Boutonne, la Clouze, Beaussais, les fiefs que tenaient de lui le comte d'Eu [Raoul II d'Exoudun], Renaud [II] de Pons, Geoffroy [V] de Rancon et Geoffroy [II] de Lusignan et le Grand Fief d'Aunis. Ils le tiennent quitte de leur pension de 5000 livres tournois, le libèrent de son obligation de ne pas traiter avec le roi d'Angleterre, Henri [III], sans eux. Ils annulent tous les précédents traités conclus entre eux et les rois Louis [VIII] et Louis [IX]. Ils placent leur terre sous la volonté du roi qui reçoit l'hommage lige d'Hugues [X] pour le comté d'Angoulême, les châteaux et les châtellenies de Cognac, Jarnac, Merpins, Aubeterre et Villebois et leurs dépendances. Ils font également hommage lige au comte de Poitiers, Alphonse, pour Lusignan, le comté de la Marche et ses dépendances.
  19. Veterum scriptorum et monumentorum, historicorum, dogmaticorum, moralium, amplissima collectio (éd. Edmond Martène), t. I, Paris, (lire en ligne), col. 1273
    1242, 3 août, Pons : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, et son épouse Isabelle, reine d'Angleterre remettent au roi de France, Louis [IX], en gage de fidélité, les châteaux de Merpins et Château-Larcher pendant quatre ans et celui de Crozant pendant huit ans. Ils payeront pendant ce temps 200 cents livres annuelles pour la garde de Merpins et Château-Larcher et 200 cents pour celle de Crozant.
  20. Layettes du trésor des chartes, de l'année 1224 à l'année 1246 (éd. Alexandre Teulet), t. II, Paris, Plon, (lire en ligne), partie 2984, p. 478
  21. Abbé Alexandre-Bénoni Drochon, Château-Larcher et ses seigneurs, t. XXXIX, Poitiers, coll. « Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest / 1re série », (lire en ligne), p. 216-217
    Traduction de l'acte conservé par Edmond Martène dit Dom Martène.
  22. Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, (lire en ligne), partie VI, p. 25-26
  23. Layettes du trésor des chartes, de l'année 1224 à l'année 1246 (éd. Alexandre Teulet), t. II, Paris, Plon, (lire en ligne), partie 2985, p. 478-479
    1242, août, au camp devant Pleneselve : Le comte Alphonse de Poitiers recevra l'hommage des fils du comte de la Marche pour ce qui est de sa mouvance dans les terres qui leur seront assignées par leurs parents. Cet hommage n'empêchera pas que ces terres puissent être saisies en cas de forfaiture.
  24. Gaël Chenard, L'Administration d'Alphonse de Poitiers en Poitou et en Saintonge (1241-1271), vol. 2 (Thèse de doctorat en Histoire médiévale sous la direction de Martin Aurell), Université de Poitiers, , partie 12, p. 59-60
  25. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. IV : A. D. 1240 à A. D. 1247, Londres, Longman, (lire en ligne), p. 627-628 :

    « Applicuerunt etiam tunc temporis cum eodem legato in Anglia domini regis tres fratres uterini ex mandato ejus, ut uberrime de deliciis et divitiis Anglie ditarentur; videlicet Guido de Lezinnum, miles primogenitus, Willelmus de Valentia, juvenis, nec adhuc balteo cinctus militari, et Athelmarus clericus. Et preter hos, soror eorum sororque regis Aelesia : hec autem fuit propago ex gremio Ysabelle, quondam regine Anglie comitisseque de Marchia, suscepta ex comite de Marchia Hugonis Bruni »

  26. Jeanne de Montchenu (Munchensy en anglais) : héritière et petite-fille de Guillaume le Maréchal (1146-1219), comte de Pembroke (1199-1219).
  27. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. IV : A. D. 1240 à A. D. 1247, Londres, Longman, (lire en ligne), p. 628-629 :

    « Eodemque anno idus Augusti maritata est Johanna filia Guarini de Muntchensil Willelmo de Valentia, fratri domini regis uterino, hoc volente et diligenter procurante domini regis consilio. Mortuo enim filio dicti Guarini primogenito et herede, filiam illam Johannam, que sola remansit, opulentissima hereditas expectabat »

  28. De Antiquis legibus liber, Cronica maiorum et vicecomitum Londoniarum et quedam, que contingebant temporibus illis ab anno MCLXXVIII ad annum MCCLXXIV (éd. Thomas Stapleton), Londres, Sumptibus Societatis Camdenensis, (lire en ligne), p. 12 :

    « Hoc anno, scilicet, xvj. die Aprilis, Soror Domini Regis ex parte matris sue, filia Comitis de la Marche, venit apud Londonias, que maritata fuit comiti Warennie »

  29. Les registres d'Innocent IV (1243-1254) recueil des bulles de ce pape (publ. Élie Berger), t. I, Paris, Ernest Thorin, (lire en ligne), partie 4054, p. 615
  30. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. V : A. D. 1248 à A. D. 1259, Londres, Longman, (lire en ligne), p. 89-90 :

    « Anno quoque sub eodem, Hugo cognomento Brun, comes de Marchia, cum rex Francorum apud Damiatam applicuisset, rebus humanis est exemptus. Qui iccirco minus meruit deplorari, quia privigno suo regi Anglorum, in ipsum confidenti, proditionis laqueos in Pictavia preparavit, dum ipsum, quem vocarat, regi Francorum vendidit fraudulenter. Pie tamen credendum est, quod ipsum flagitium et alia omnia peccata in ipsa peregrinatione sua prudenter expiaret »

  31. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. VI : Additamenta, Londres, Longman, (lire en ligne), p. 159 :

    « Rex igitur, omni timore proditionis deposito, non in effusione sanguinis vel armorum strepitu, civitatem, nemine contradicente, intravit ante horam nonam ; nullo etiam vulnerato graviter de intrantibus praeter comitem de Marchia Hugonem Brunum ; qui, eliquato sanguine de vulneribus, non potest ut credimus mortem evadere. Ipse namque prodigus sui protper probra quae sustinuit in medios hostes temerarius se ingessit ; et ponebatur in prima turma sponte bellantium tanquam suspectus ; quod cum propositum habuissent Sarraceni fugiendi »

  32. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. V : A. D. 1248 à A. D. 1259, Londres, Longman, (lire en ligne), p. 204-205
  33. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. V : A. D. 1248 à A. D. 1259, Londres, Longman, (lire en ligne), p. 158 :

    « Hugo Brunus comes de Marchia cujus pater paulo ante obiit apud Damiatan »

  34. De Antiquis legibus liber, Cronica maiorum et vicecomitum Londoniarum et quedam, que contingebant temporibus illis ab anno MCLXXVIII ad annum MCCLXXIV (éd. Thomas Stapleton), Londres, Sumptibus Societatis Camdenensis, (lire en ligne), p. 132-133
  35. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. V : A. D. 1248 à A. D. 1259, Londres, Longman, (lire en ligne), p. 204-205
    1250, après le 25 décembre, Londres : Guy retrouve son frère le roi.
  36. Guillaume de Rishanger (éd. James Orchard Halliwell), The Chronicle of William de Rishanger, of the Barons' War : The Miracles of Simon de Montfort, Londres, (lire en ligne), p. 33
  37. Chartes et documents poitevins du XIIIe siècle en langue vulgaire (éd. Milan Sylvanus La Du), vol. 2, t. LVII, Poitiers, coll. « Archives historiques du Poitou », , p. 341-345
    1281, 18 octobre, Cognac : Guy de Lusignan, seigneur de Cognac, fait son testament. Il demande que ses exécuteurs testamentaires perçoivent ses revenus jusqu'à ce que ses dettes soient intégralement payées. Il laisse 1500 livres pour la croisade, pour l'âme de son père [Hugues X] et la sienne, à raison de 250 livres annuelles levées sur sa terre par le commandeur du Temple de La Rochelle qui les livrera au grand-maître d'Outremer. Il demande à être enterré dans l'abbaye de Valence, aux côtés de son père et donne 12 livres de rente pour qu'un moine chante tous les jours pour le salut de son âme. Il lègue à onze abbayes et prieurés des rentes pour un montant annuel de 14 livres pour célébrer son anniversaire pour le salut de son âme et de son lignage. Il laisse des sommes d'argent pour un montant total de 155 livres à dix membres de sa mesnie. Il laisse à son demi-frère, Guy de la Marche, franciscain, une rente de 100 sous et demande que tous les franciscains des custodies de Poitou et de Saintonge reçoivent chacun un habit et que ceux de Cognac soient nourris pendant cinq semaines. Il laisse un total de 400 sous aux franciscains des diocèses de Poitiers et de Saintes et 1000 livres pour marier les jeunes filles et nourrir les pauvres. Il rappelle que la convention antérieure selon laquelle son neveu, le roi d'Angleterre, Édouard [Ier], lui avait remis l'île d'Oléron en échange de son héritage est nulle et non avenue. Il institue son petit-neveu, Hugues [XIII], comte de la Marche et d'Angoulême et seigneur de Fougères, héritier universel à l'exception de ses autres legs et de ceux qu'il fait à son neveu, Guy de la Marche, seigneur de Couhé. Il institue exécuteurs testamentaires l'évêque de Poitiers, Gautier de Bruges, ses neveux, Guy de la Marche, seigneur de Couhé, et Guy [II], vicomte de Thouars, Guillaume de Legé, commandeur de La Rochelle, Geoffroy d'Archiac, chanoine de Saintes, Pierre Bremont, châtelain de Cognac, et son neveu Bernard et il leur laisse à chacun 50 livres. Hugues [XIII] souscrit et Guy, seigneur de Couhé jure d'observer le testament pour l'amour de son oncle.
  38. Histoire Passion - Saintonge Aunis Angoumois, « 1281 - Testament de Guy de Lusignan, seigneur de Cognac, Merpins, Archiac », sur histoirepassion.eu, .
  39. François Marvaud, Études historiques sur la ville de Cognac et l'arrondissement, t. II, Poitiers, Mansuy, (lire en ligne), partie XI, p. 324-330
    1288, 18 août : Guy de Lusignan, seigneur de Cognac, de Merpins et d'Archiac, fait son testament. Il institue son petit-neveu, Hugues [XIII], comte de la Marche et d'Angoulême et seigneur de Fougères, héritier universel. Comme il est membre du tiers-ordre de saint François, il demande à être enterré dans l'église des frères mineurs de Cognac et annule son précédent testament où il demandait à être enterré à l'abbaye de Valence et à ce que son cœur soit placé dans l'église des frères prêcheurs d'Angoulême. Il demande que son petit-neveu, Hugues [XIII], autorise ses exécuteurs testamentaires à percevoir les revenus de sa terre jusqu'à ce que ses dettes soient intégralement payées. Il demande qu'au prochain passage général vers la terre d'Outremer, ses exécuteurs envoient autant de chevaliers que 1500 livres pourront financer. Il demande que le comte de la Marche s'il participe à la croisade, lève l'argent et reçoive le commandement des 200 chevaliers et s'il meurt, il veut que l'argent aille à celui de sa famille qui participera. Il laisse 1000 livres pour marier les jeunes filles sur lesquelles il demande que 100 livres soient attribuées à une des filles de son clerc, Bernard Bermond, et 30 à Aénor, nièce du seigneur Geoffroy. Il laisse à son demi-frère, Guy de la Marche, franciscain, une rente de 100 sous. Il demande que les Franciscains de Cognac reçoivent une croix en argent, un calice et une rente de 25 sous pour leur faire des tuniques et de 5 sous pour les nourrir, 100 livres qui doivent lui échoir de la succession de son frère Aymar [évêque élu de Winchester], 50 livres pour orner sa sépulture et lègue 20 sous à prendre l'année de sa mort pour faire des tuniques aux Franciscains des custodies de Poitou et de Saintonge. Il lègue 50 livres aux Franciscains d'Angoulême pour faire des stalles dans leur chœur en échange de la célébration de son anniversaire, 50 livres à l'abbaye de Valence pour un office similaire, 140 livres pour les distribuer aux abbayes poitevines et saintongeaises, une rente de 30 sous à l'abbaye de Bonneuil Matours pour célébrer son anniversaire, 10 livres à chacune de ses deux nièces qui sont moniales [dont Isabelle de Lusignan] et quelques autres legs, dont 10 livres à son chapelain, Geoffroy. Il institue exécuteurs testamentaires l'évêque de Saintes [Geoffroy d'Archiac], son très cher neveu, Guy de la Marche, seigneur de Couhé, frère Guy de la Marche, le gardien du couvent de Cognac, Bernard Bermond et maître Raymond de Montboyer, ses clercs. Il demande que son testament soit validé par le comte de la Marche, l'évêque de Saintes et le gérant du sceau de la sénéchaussée de Saintonge pour le roi de France.
  40. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), p. 370 :

    « Lorsque les Lusignan se rendent en Angleterre en 1247, Guy est probablement déjà marié. »

  41. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Guy de Lusignan - premier - grand sceau », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  42. Premier titre porté sur la légende : seigneur de Merpins.
  43. a et b SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Guy de Lusignan - premier - sceau du secret », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  44. a et b Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), n°837 bis : Gui de Lusignan, Fils du comte Hugues XI (1246) / contre-sceau, p. 398
    Remplacer "Fils du comte Hugues XI" par "Frère du comte Hugues XI".
  45. a et b Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. IX (« Cadets sans postérité / Guy de Lusignan / sceau [1246] »), p. 340-341
  46. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Guy de Lusignan - deuxième - grand sceau », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  47. a et b Premier titre porté sur la légende : seigneur de Cognac.
  48. a et b SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Guy de Lusignan - deuxième - sceau du secret », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  49. Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 2638 : Lusignan (Gui de), Seigneur de Cognac (1258), p. 644
  50. a et b Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 2638 bis : Lusignan (Gui de), Seigneur de Cognac (1258) / contre-sceau, p. 644
  51. a et b Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , no 440, pl. XV, p. 223
  52. a b et c Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. IX (« Cadets sans postérité / Guy de Lusignan / sceau [1248-1281] »), p. 341-343
  53. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Guy de Lusignan - troisième - grand sceau », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  54. a et b SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Guy de Lusignan - troisième - sceau du secret », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  55. Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 2639 : Lusignan (Gui de), Seigneur de Cognac et de Merpins (1287), p. 644-645
  56. a et b Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), n°2639 bis : Lusignan (Gui de), Seigneur de Cognac et de Merpins (1287) / contre-sceau, p. 644-645
  57. a et b Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , n°446 a

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Sources sigillographiques[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (XeXIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., décembre 2018. [lire en ligne]

Articles connexes[modifier | modifier le code]