HMS Dunkirk (1754) — Wikipédia

HMS Dunkirk
illustration de HMS Dunkirk (1754)
Type Navire de ligne de 4e rang
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Chantier naval Woolwich Dockyard
Commandé
Lancement
Statut Vendu en 1792
Caractéristiques techniques
Longueur 46,8 m
Maître-bau 12,9 m
Tirant d'eau 5,6 m
Déplacement 1 266 tonnes
Propulsion trois-mâts carré
Caractéristiques militaires
Armement 60 canons

Le HMS Dunkirk est un vaisseau de ligne de quatrième rang de 60 canons, construit pour la Royal Navy suivant les normes navales britanniques de 1745 (en) par les chantiers de Woolwich et lancé le [1].

Description[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Dunkirk est envoyé en Amérique en 1755, avec d'autres vaisseaux sous les ordres du vice admiral Edward Boscawen. Le , l'escadre repère quatre navires français en route vers le Canada sous les ordres de l'amiral Dubois de La Motte. Le Dunkirk et le Defiance, au sein de l'escadre, lancent alors la chasse. Le Dunkirk aborde l'Alcide, un vaisseau de 64 canons et demande que le capitaine Hocquart de Blincourt rencontre le vice admiral. Le capitaine ayant refusé, le Dunkirk ouvre le feu. Peu de temps après, le HMS Edgar (en) aborde à son tour l'Alcide, qui transporte 900 hommes de troupe ainsi que le gouverneur de Louisbourg. Le général des militaires embarqués est tué et 30 000 livres sterling capturées. Dans la bataille, un autre vaisseau français, le Lys, est capturé par le HMS Fougueux[2].

Le , le Dunkirk prend part à la bataille des Cardinaux, commandés par Robert Digby.

En 1778, le Dunkirk est affecté au service du port sous le commandement du capitaine John Milligan. Malgré son affectation portuaire, le navire est crédité, le , de la capture du navire hollandais De Vrow Esthe, en compagnie du Squirrel (en), de l'Antigua (en) et du Cambridge (en)[3]. Milligan quitte le bord en 1782 et, cette même année, le vaisseau est vendu[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Lavery 2003, p. 174.
  2. Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, vol. 1, Toulon, J.-M. Roch, , 527 p. (ISBN 2-9525917-0-9, BNF 40090770).
  3. (en) « La capture du De Vrow Esthe », sur un site de la London Gazette, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Julian S Corbett, England in the Seven years' war, a study in combined strategy, vol. 1, London, Longmans Green, 1907a (lire en ligne)
  • (en) Julian S Corbett, England in the Seven years' war, a study in combined strategy, vol. 2, London, Longmans Green, 1907b (lire en ligne)
  • (en) Brian Lavery, The Ship of the Line : The Development of the Battlefleet 1650-1850, vol. 1, Conway Maritime Press, (ISBN 0-85177-252-8) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Daniel Robert Snow, Death or Victory : the battle for Quebec and the birth of Empire, Londres, HarperPress, , 534 p. (ISBN 978-0-00-728621-8, BNF 42326806)
  • (en) David Syrett, Admiral Lord Howe : A Biography, Annapolis, Naval Institute Press, , 176 p. (ISBN 1-59114-006-4)
  • (en) Rif Winfield, British Warships in the Age of Sail 1714–1792 : Design, Construction, Careers and Fates, Seaforth, , 400 p. (ISBN 978-1-84415-700-6, lire en ligne)