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DeutschHenri Martin (homme politique, 1903-1945) — Wikipédia
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| Henri Martin | |
 Statue à Hautvillers. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (6 ans et 28 jours) | |
| Élection | 3 mai 1936 |
| Circonscription | Arrondissement d'Épernay |
| Législature | XVIe (IIIe République) |
| Groupe politique | Socialiste |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Henri Jean Eugène Martin |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Hautvillers (Marne, France) |
| Date de décès | (à 42 ans) |
| Lieu de décès | Mauthausen (Autriche) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | SFIO |
| Profession | Vigneron |
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Henri Jean Eugène Martin est un vigneron et homme politique français né le à Hautvillers, dans la Marne, et mort en déportation le à Mauthausen, en Autriche[1].
Biographie[modifier | modifier le code]
Henri Martin est élu maire d'Hautvillers en 1934, puis conseiller général en 1937. Il est candidat pour la SFIO aux élections législatives de 1936 dans l'arrondissement d'Épernay. Il arrive en tête du premier tour avec 34,88 % des voix (7 545 suffrages) devant M. Collard de l'Union républicaine démocratique à 25,59 %. Il le bat au second tour avec 53,57 % des votes, soit 11 618 voix. Son action au sein de la Chambre est principalement tournée vers la défense du vignoble de Champagne[1]. Il élabore notamment le projet d'un « Office régional du vin de Champagne », libéré de la tutelle de l’État, qui n'aboutira cependant pas[2].
Il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain le [3]. Mais lorsqu'il rentre à Hautvillers, à la suite de sa démobilisation, il retrouve son domicile pillé. Il est déchu de sa fonction de premier magistrat de sa commune en 1943, du fait de son appartenance au Parti socialiste clandestin et à la franc-maçonnerie. Il entre alors dans la Résistance. Il est arrêté par les Allemands en 1944 puis déporté à Mauthausen, où il meurt cinq jours après la libération du camp[4]. Le , il est pourtant élu membre d'honneur du Syndicat général des vignerons reconstitué, puisqu'on s'attend alors à son retour[5],[2]. Il est officiellement « mort en déportation »[6].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- « Henri Martin (homme politique, 1903-1945) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
Références[modifier | modifier le code]
- Jean Joly, Dictionnaire des Parlementaires français 1889-1940, t. VII (lire en ligne), p. 2386.
- Jean-Pierre Husson, « La situation de la viticulture champenoise au lendemain de la 2e guerre mondiale », sur crdp-reims.fr, Enseigner la mémoire ? (consulté le ).
- « Annexe au procès-verbal de la séance du mercredi 10 juillet 1940 » [PDF], sur assemblee-nationale.fr, Assemblée nationale (consulté le ).
- Dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958, La documentation française (lire en ligne).
- L'Union, le .
- Journal officiel de la République française, le , p. 517. « Arrêté du 10 novembre 1994 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes de décès », sur mortsdanslescamps.com (consulté le ).
