James Armstrong Richardson — Wikipédia

James Armstrong Richardson
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Fonction
Député à la Chambre des communes du Canada
Biographie
Naissance
Décès
(à 82 ans)
Winnipeg, Drapeau du Manitoba Manitoba
Nationalité
Formation
Activité
Homme d'affaires
Père
Mère
Muriel Sprague
Fratrie
Conjoint
Shirley
Autres informations
Parti politique
Libéral (à 1978)
Indépendant (1978-1979)
Réformiste (1987-2000)

James Armstrong Richardson Jr. (-) est un homme politique canadien du Manitoba. Il est député fédéral libéral et indépendant de la circonscription manitobaine de Winnipeg-Sud de 1968 à 1979. Il est ministre dans le cabinet du premier ministre Pierre Trudeau[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Winnipeg en Manitoba, Richardson fréquente la St. John's-Ravenscourt School (en)[3], ainsi qu'à l'Université Queen's de Kingston où il obtient un B.A. en science politique et économique[4].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Après ses études, il s'enrôle dans l'Aviation royale canadienne et sert dans une unité anti-sous-marin basée en Islande et au Labrador durant la Seconde Guerre mondiale. Il termine la guerre avec le rang d'officier pilote[5].

Homme d'affaires[modifier | modifier le code]

La guerre terminée, Richardson se joint à l'entreprise familiale James Richardson & Sons (en). Il en devient le directeur-général et président en 1966.

Politique[modifier | modifier le code]

Il quitte les affaires et entre en politique avec son élection en 1968. Richardson entre au cabinet à titre de ministre sans portefeuille en juillet 1968. Tôt en 1969, il assume l'intérim au poste de ministre des Transports avant d'être promu ministre des Approvisionnements et des Services. De 1972 à 1976, il occupe la fonction de ministre de la Défense nationale[5],[6].

Réélu en 1972 et en 1974, il remporte ce dernière élection contre le futur premier ministre du Manitoba Sterling Lyon.

En 1976, il démissionne du cabinet afin de protester contre la politique de bilinguisme officiel et la proposition gouvernementale d'enchâssement dans la constitution[6]. En 1978, il quitte le caucus libéral pour siéger comme député indépendant pour le reste du mandat. Il tente ensuite sans succès de former un nouveau parti politique nommé One Canada Party[7], mais ne se représente pas en 1979. En 1980, il soutient le progressiste-conservateur Joe Clark[6].

Après la politique[modifier | modifier le code]

Richardson retourne aux affaires et forme la James Richardson International, compagnie succédant à la James Richardson & Sons[6].

En 1987, il annonce son support au nouveau Parti réformiste du Canada.

Famille[modifier | modifier le code]

Son père, James Armstrong Richardson Sr. (en) (1885-1939), est chancelier de l'Université Queen's de Kingston en Ontario de 1929 à 1939.

Sa sœur, Agnes McCausland Richardson (1920-2007), est la première femme chancelière de l'Université Queen's de 1980 à 1996[8].

Son beau-frère, William Moore Benidickson (1911-1985), est député fédéral de Kenora—Rainy River de 1945 à 1965, ministre du cabinet Pearson et sénateur de 1965 à son décès.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « L'hon. James Armstrong Richardson, C.P., député », sur Parlement du Canada
  2. (en) « Memorable Manitobans: James Armstrong “Jim” Richardson (1922-2004) », sur Société historique du Manitoba
  3. (en) « Memorable Manitobans James Armstrong Richardson (1922-2004) », sur Manitoba Historical Society, Manitoba Historical Society (consulté le )
  4. (en) « THE RICHARDSON », sur Winnipeg Free Press, Winnipeg Free Press (consulté le )
  5. a et b (en) « Profile - Richardson, James Armstrong », sur Parlinfo, Ottawa, Library of Parliament (consulté le )
  6. a b c et d (en) "James Richardson dead at 82" by Aldo Santin, CanWest News Service, May 18, 2004
  7. (en) "Rival trying to steal his men, Socred says", by Mary Trueman, Globe and Mail, January 24, 1979
  8. (en) « Memorable Manitobans: Agnes McCausland Richardson Benidickson (1920-2007) », sur Société historique du Manitoba

Liens externes[modifier | modifier le code]