Kim Friele — Wikipédia

Kim Friele
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
Nom de naissance
Karen-Christine WilhemsenVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Kim FrieleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Conjoints
Ole Friele (d) (de à )
Wenche Lowzow (en) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Genre artistique
Distinctions

Kim Friele, de son vrai nom Karen-Christine Friele, née Wilhelmsen le et morte le [1]) est une auteure et militante pour les droits des homosexuels norvégienne. Elle a grandi à Fana kommune (no), aujourd'hui intégrée à la ville de Bergen.

Biographie[modifier | modifier le code]

Friele étudie les langues étrangères, entre autres choses, à l'Université de Cambridge et travaille de 1958 à 1971 en tant que secrétaire au Bureau d'information pour l'assurance à Oslo. Le , elle épouse l'avocat Ole Friele Jr. Ils divorcent en 1961[2].

À Oslo, Friele fait partie de l'organisation pour les droits des homosexuels, la Forbundet av 1948 – Norsk seksjon av det Danske Forbundet af 1948 dont elle est la cheffe de file de 1966 à 1971 puis secrétaire générale jusqu'en 1989. Le travail de Friele contribue fortement à ce que l'article 213 du code pénal qui criminalise les actes homosexuels entre hommes soit aboli en 1972. Son travail permit aussi que l'homosexualité soit retirée de la liste des maladies psychiatrique en 1978, et à ce que le code pénal norvégien élargisse les articles pénalisant le racisme (§§ 135a et 349a) à la discrimination liée à l'orientation sexuelle[3].

Lorsque la Norvège introduit une législation qui régit les partenariats enregistrés de personnes de même sexe en 1993, Friele et sa partenaire depuis de nombreuses années, Wenche Lowzow (no), sont l'un des premiers couples à en faire la demande.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Friele reçoit le Prix Fritt Ord en 1978 pour « ses efforts pour créer une compréhension de la situation des homosexuels ». En 2009 Friele, cependant, retourne le prix en signe de protestation contre l'attribution du prix à la philosophe Nina Karin Monsen (no)[4]. Friele décrit également l'argent du prix comme « l'argent de Judas »[5].

Le , lors de l'Europride, un buste d'elle est dévoilé sur la Place de la mairie à Oslo. Le buste est l'œuvre de Nina Sundby, et il est placé à l'intérieur de la bibliothèque publique d'Oslo[6].

Kim Friele est nommée membre d'honneur du Parti travailliste le . « Vous avez rendu la société norvégienne plus saine », a déclaré le premier ministre, Jens Stoltenberg, dans son discours lors de la remise du prix[7].

Elle est l'invitée de l'émission de télévision de la chaîne NRKFaktasjekken (no) pour le livre Troll skal temmes élu par l'association des traducteurs et d'auteurs norvégiens de non-fiction comme le 3e meilleur livre norvégien publié après 1945 dans la catégorie des biographies[8].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Homofili (1972)
  • Fra undertrykkelse til opprør. Om å være homofil – og være glad for det (1975)
  • Homofil frigjøring – ditt ansvar (1980)
  • De forsvant bare… Fragmenter av homofiles historie (1985)
  • Troll skal temmes (1990)
  • Fangene med rosa trekant – aldri mer? Et femtiårsminne (1995)

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

  • 1978 : Prix Fritt Ord (Friele le rend en 2009)
  • 1989 : nommé pour le statsstipendiat
  • 1994 : Prix Homobevegelsens
  • 1999 : Humanistprisen
  • 2000 : Chevalier de l'Ordre de Saint-Olaf
  • 2005 : Nommé à la 4e place de la liste des Århundrets nordmann
  • 2008- membre d'honneur du parti travailliste

Références[modifier | modifier le code]

  1. [1]
  2. (no) « Karen-Christine Friele (1935 –) », www.ba.no,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (no) « - Jeg ble oppfattet som mentalt forstyrret », Dagbladet.no,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (no) TV 2 AS, « Friele: Monsen når meg ikke til knærne », TV 2,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (no) « Ingen andre prisvinnere støtter Friele », Dagbladet.no,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (nb) NRK, « Friele-byste avduket i Oslo », NRK,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (no) « Kim Friele æresmedlem i Arbeiderpartiet », VG,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (nb) Nora Steenberg, « Bratteli til topps | BOK365.no », BOK365.no,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]