Kogaratsu — Wikipédia

Kogaratsu
Série
Logo de la série de bande dessinée créé à partir de 1988.
Logo de la série de bande dessinée créé à partir de 1988.

Scénario Bosse
Dessin Michetz
Couleurs Michetz
Genre(s) Franco-belge
Aventure historique

Thèmes Art martial, rōnin, samouraï
Personnages principaux Nakamura Kogaratsu
Lieu de l’action Japon médiéval
Époque de l’action XVIIe siècle

Pays Belgique
Langue originale française
Éditeur Dupuis
Collection Dupuis Aventures (1985-1986)
Repérages (1992-2008)
Grand Public (2010)
Première publication 1985
Format Couleur
Normal, cartonné
Nombre d’albums 13

Prépublication Spirou, 1983

Kogaratsu est une série de bande dessinée d'aventure historique franco-belge créée par le scénariste Bosse et le dessinateur-coloriste Marc Michetz.

Elle a été publiée dans le journal Spirou à partir du no 2338 en , puis en albums cartonnés à partir de 1985 chez Dupuis, dans la collection « Dupuis Aventures ».

Kogaratsu est un rōnin du Japon médiéval qui erre de village en village, louant ses services de guerrier ou réparant l'injustice quand elle se présente.

Descriptions[modifier | modifier le code]

Synopsis[modifier | modifier le code]

1610, île d'Hokkaidō. Nakamura Kogaratsu, jeune samouraï talentueux, aide le fils de son ancien seigneur à reprendre ses terres. Contraint de renoncer à la femme qu'il aime, nièce du shogun Tokugawa, il devient rōnin et erre sur les routes, faisant de nombreuses rencontres. Celles-ci sont prétextes à des aventures où se mêlent sens de l'honneur, trahisons et complots. Arrogant et présomptueux, Kogaratsu va mûrir, devenir plus sage mais aussi plus redoutable dans les combats.

Personnages des 3 premiers tomes[modifier | modifier le code]

  • Nakamura Kogaratsu : jeune samouraï du Hoso-i.


  • Sire Kishiji Yoshida : seigneur du Hoso-i, mort par seppuku lors de l'attaque de son château en 1598.
  • Sire Kishiji Mitsuru : usurpateur de la province du Hoso-i, frère de Yoshida.
  • Sire Kishiji Bando : fils et héritier caché de Yoshida.


  • Maître Shimura Yemitsu : samouraï de Yoshida qui a prêté allégeance à Mitsuru et se fait passer pour fou pour cacher Bando.
  • Princesse Tokugawa Ishi : nièce du shogun promise en mariage à Mitsuru et maîtresse de Kogaratsu.
  • Matsumoto[1] : chef des samouraïs de Mitsuru, dit « Cul-de-fer ».


  • Saïta, Arakawa, Shoji, Sato, Nazako, Noriaki, Uke, Imashi, Yeshi Tobei : samouraïs de Mitsuru sous les ordres de Matsumoto.
  • Kampaï, Shinko, Wakaru, Hano : gardes de la porte frontière d'Amateratsu.
  • Sire Tokkuri : beau-frère de Mitsuru commandant l'armée de renfort envoyée par le shogun.
  • Takama : samouraï de l'armée de Tokkuri, petit-fils du général Kotaro.
  • Iku : dame de compagnie de Mitsuru qui lui prépare ses pipes d'opium.


  • Mishito : samouraï de Bando.
  • Kakeî : ex-samouraï de Yoshida fabriquant d'arquebuses.
  • Fujita : ex-samouraï de Yoshida qui complote contre Bando.
  • Arigata : ex-samouraï de Yoshida qui complote avec Fujita.
  • Ihara Senso : ex-samouraï de Yoshida et maître ninja.
  • Akushi le nain : bûcheron de la montagne.
  • Enjo : fille de joie d'une auberge de village qui soigne Kogaratsu.
  • Bunka : moine gardien du trésor des etas.
  • Ikko : canonnier.


  • Sire Murashigé : représentant du shogun escortant la princesse Ishi.
  • Dame Shino : dame de compagnie d'Ishi.
  • Padre Ortega : Jésuite évangélisateur.
  • Taïko Kimenabe : maître d’arme de la maison Tokugawa qui accompagne Ortega.

La série[modifier | modifier le code]

Développement[modifier | modifier le code]

Après avoir créé en 1979 deux séries d'aventure historique de samouraïs, Mutsuro pour le journal Tintin et Hito le Banni pour le magazine Spatial, Marc Michetz poursuit avec Kogaratsu pour Spirou au début des années 1980. C'est Bosse qui scénarise cette passion pour les arts martiaux et le Japon médiéval[2].

Depuis la première apparition du personnage dans le magazine belge no 2338[3] du [4], la réussite permet à Bosse de se consacrer davantage à l'écriture qu'aux dessins[5].

Publications[modifier | modifier le code]

Revue[modifier | modifier le code]

Nakamura Kogaratsu apparaît pour la première fois sur la couverture du magazine Spirou no 2338[3], le [4], d'où commence son aventure Le Mon au lotus de sang à suivre treize semaines durant. Deux ans après, à nouveau sur la couverture du no 2459[3] du [6], il se lance dans Le Trésor des Etas jusqu'au no 2462, en juin. Après cent numéros écoulés, une troisième histoire sur Le Printemps écartelé se morfond au no 2559[3] du [7] pendant cinq semaines. Un récit complet Le Petit Nouvel an de onze planches s'offre, trois jours avant Noël, au no 2593[3] du [7]. L'année suivante, les lecteurs retrouvent le personnage dans Le Pont de nulle part à suivre seulement en deux semaines, du no 2609[3] du [8] au no 2610 et, toujours dans la même année, dans La Renarde au no 2632[3] du , également en deux semaines. En 1989 apparaissent deux récits complets dont cinq planches de Champignon jaune au no 2655 [3] du 1er mars[9] et dix planches de Le Forgeron, no 2685[3] du .

Enfin, après quatre années d'absence, une nouvelle aventure Le Dos du tigre à suivre du no 2830[3] du [10] jusqu'au no 2839. Cinq ans plus tard, il revient avec L’Autre Moitié du ciel au no 3100[3] du [11], dix semaines durant.

À l'aube du millénaire, La Stratégie des phalènes est imprimée au no 3257[3] du [12]. Deux ans plus tard, une dernière aventure Rouge Ultime dans le journal du no 3359[3] du [13].

Éditions originales[modifier | modifier le code]

Intégrale[modifier | modifier le code]

  • L'Intégrale, Dupuis, 2010
    Scénario : Bosse - Dessin et couleurs : Michetz - Format : 17,5 x 24,5 cm - 200 pages - Comprend les tomes 1 à 4

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Se nomme « Miyajima » Matsumoto avec son ami Tobei p. 24 de l'album Le Mon au lotus de sang, et se présente comme « Nobutsuku » Matsumoto au lotus de sang p. 35.
  2. « Michetz », sur Dupuis, Dupuis (consulté le )
  3. a b c d e f g h i j k l et m « Kogaratsu - Parutions dans le journal de Spirou », sur Bandes dessinées oubliées (consulté le )
  4. a et b « Le journal de Spirou en 1983 », sur Bandes dessinées oubliées (consulté le )
  5. « Bosse », sur Dupuis, Dupuis (consulté le )
  6. « Le journal de Spirou en 1985 », sur Bandes dessinées oubliées (consulté le )
  7. a et b « Le journal de Spirou en 1987 », sur Bandes dessinées oubliées (consulté le )
  8. « Le journal de Spirou en 1988 », sur Bandes dessinées oubliées (consulté le )
  9. « Le journal de Spirou en 1989 », sur Bandes dessinées oubliées (consulté le )
  10. « Le journal de Spirou en 1992 », sur Bandes dessinées oubliées (consulté le )
  11. « Le journal de Spirou en 1997 », sur Bandes dessinées oubliées (consulté le )
  12. « Le journal de Spirou en 2000 », sur Bandes dessinées oubliées (consulté le )
  13. « Le journal de Spirou en 2002 », sur Bandes dessinées oubliées (consulté le )
  14. Nicolas Pothier, « Tiens, voilà du Bouddha ! », BoDoï, no 4,‎ , p. 45.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]