Lawrence Booth — Wikipédia

Lawrence Booth
Fonctions
Archevêque d'York
Ancien archidiocèse d'York (d)
à partir du
Évêque catholique de Durham (d)
Diocèse catholique de Durham (d)
à partir du
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Formation
Activités
Père
John Booth (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Consécrateur
Étape de canonisation
Armes de l'archevêque Booth

Lawrence (ou Laurence) Booth (v. 1420) est prince-évêque de Durham (1456-1476), puis archevêque d'York (1476-1480).

Booth est aussi chancelier du Royaume d'Angleterre (1473-1474)[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils illégitime et le plus jeune de John Booth († 1422) seigneur du manoir de Barton, près d'Eccles alors dans le comté de Lancashire, il est donc le demi-frère de William Booth, archevêque d'York et l'oncle de l'évêque d'Exeter, John Booth[2].

Après avoir fait ses études au Pemboke Hall de Cambridge[2], en 1442, il obtient une dispense papale pour entrer des ordres religieux, malgré sa condition d'enfant illégitime[2] et il était ordonner prêtre en 1446[2]. Avec l'appui de son demi-frère, Booth s'élève rapidement dans la hiérarchie de l'Église[2]. Il lui succède comme chancelier de la reine Marguerite, le [2]. Toujours grâce à son demi-frère, il accumule les bénéfices et les prébendes. Il devient chanoine puis, en 1457, prévôt de Beverley ; archidiacre de Richmond (1454) et doyen de la cathédrale saint-Paul de Londres (1456)[2], en même temps étant chancelier de l'université de Cambridge de 1456 à 1458[2].

Ensuite au service royale, il devient lord-garde du Sceau Privé le , fonction qu'il occupe jusqu'en 1460[2]. Nommé prince-évêque de Durham le [2], Booth est consacré par son demi-frère le suivant[2]. Après la défaite des Lancastriens à la bataille de Towton (), il se soumet au roi Édouard IV et devient son confesseur[2]. Temporairement sans contrôle de son principauté épiscopale, qui lui est rendu en 1464[2], il est assigné à résidence comme maître du Pembroke à Cambridge[2].

Booth exerce la fonction de chancelier d'Angleterre du au [2]. Il fait un rôle important dans les négociations entre les Anglais et les Écossais entraînant le au traîté d'Édimbourg[2]. Il est récompensé pour ses divers services par nomination le à l'archevêché d'York[2].

Il meurt à Southwell, le , probable après une longue maladie pour quelle raison il a fait son testament en [2]. Il y est inhumé auprès de son demi-frère l'archevêque William Booth dans la chapelle dédiée à saint-Jean le Baptiste, ce qu'ils avaient fondée[2].

Famille Booth[modifier | modifier le code]

Les descendants de son frère sir Robert Booth (par Dowse (ou Douce), seule fille de sir William Venables[3],[4], établis à Dunham Massey, acquièrent les titres de baronnet, attribué à sir George Booth (1566-1652) en 1611 ; baron Delamer, attribué à sir George Booth (1622-1684), 2e baronnet en 1661 ; comte de Warrington, attribué à Henry Booth (1652-1694), 2e baron Delamer en 1690 [5].

Armoiries de la famille Booth[modifier | modifier le code]

Blason : D'argent à trois hures de sanglier arrachées, le boutoir vers le chef, de sable. ((en) « Argent three Boars' heads erect Sable ».)
Devise : Quod ero spero (la).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. A. J. Pollard, « Booth, Laurence (c.1420–1480) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004 ; édition en ligne, janvier 2008.
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s A. C. Reeves, « Booth, William (d. 1464) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004 ; édition en ligne, mai 2008.
  3. Nicholas Orme, « Booth, John (d. 1478) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, mai 2008
  4. www.thornber.net
  5. www.thepeerage.com.

Articles connexes[modifier | modifier le code]