Louis-Balthazar de La Chevardière — Wikipédia

Louis-Balthazar de La Chevardière

Naissance
Volx, Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Décès (à 81 ans)
Verrières-le-Buisson
Premier Empire
Activité principale éditeur de musique
Années d'activité Éditeur : 1758–1784

Louis-Balthazar de La Chevardière, né à Volx en et mort à Verrières-le-Buisson le [1] est un éditeur de musique français de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il a également inspiré le nom d’une rue a Sucy-en-Brie dans le 94.

Biographie[modifier | modifier le code]

catalogue de l'éditeur
Catalogue de La Chevardière de 1764, en seconde page des Six Simphonies ou quatuors dialogués (Hob. III : 1 à 6) de Joseph Haydn – fonds BnF[2].

Les activités d’édition de La Chevardière sont annoncées dans plusieurs périodiques au mois d’[3]. Il reprend d'abord l'entreprise que Jean-Pantaléon Le Clerc[4] avait transmis à sa fille, Madame Vernadé. Et en effet, en , La Chevardière se désigne lui-même comme « successeur de M. Le Clerc ». Il s'associe brièvement avec Huberty (1722–1791), qui apparaît conjointement sur certaines partitions de 1759 : Paris, de La Chevardière et Huberti, successeurs de M. Leclerc[3]. Mais jusqu’en 1780, La Chevardière travaille seul. En il confie la gestion de la boutique pendant trois ans à sa fille, Élisabeth-Éléonore et son beau-fils Jean-Pierre Deroullède. Le premier , il vend l’entreprise à Pierre Leduc (1755–1818) – frère du compositeur Simon Le Duc – et prend sa retraite à Verrières-le-Buisson, où il devient maire de la ville (1790).

La Chevardière fait preuve d’un grand éclectisme dans ses publications : composées à la fois de la musique facile « à la mode » (danses, vaudevilles, chansons et airs d'opéras comiques) et de partitions « sérieuses » de musique de chambre, symphonies, musique sacrée et même des traités. Dans ce domaine, son catalogue publie notamment Haydn, Jean-Chrétien Bach, Carl et Anton Stamitz, Anton Fils, Toeschi, Cannabich, Locatelli, Boccherini, Jommelli, Pergolèse, Gossec, Grétry, Philidor, Monsigny[3] et Egidio Duni.

Son fils, Alexandre-Louis Lachevardière (1765–1828), est un militant jacobin, puis haut fonctionnaire ; lequel a un fils, Alexandre Lachevardière (1795–1855), librairie-éditeur[5].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Brenet, « Les débuts de l’abonnement musical », Mercure musical, Paris, vol. 2, nos 19/20,‎ , p. 256–273 (OCLC 843350862, lire en ligne)
  • (en) Anik Devriès, The New Grove Dictionary of Music and Musicians (édité par Stanley Sadie) : La Chevardière, Louis Balthazard de, Londres, Macmillan, seconde édition, 29 vols. 2001, 25000 p. (ISBN 9780195170672, lire en ligne)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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