Louis Fournier de la Barre — Wikipédia

Louis Fournier de la Barre
Naissance
Vaux-Saules (Côte-d'Or)
Décès (à 48 ans)
Montcresson (Loiret)
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de la France Forces françaises libres
Arme Infanterie
Grade Caporal-chef
Années de service 19401963
Conflits Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
Guerre d'Algérie
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945

Louis Fournier de la Barre, né le à Vaux-Saules et mort le à Montcresson, est un résistant français, compagnon de la Libération. Engagé dans les forces françaises libres après l'armistice du 22 juin 1940, il participe aux combats en Afrique et au Proche-Orient avant de prendre part à la libération de la France. Après la guerre, il retourne brièvement dans la vie civile avant de se réengager dans l'armée et de participer aux guerres d'Indochine et d'Algérie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et engagement[modifier | modifier le code]

Louis Fournier de la Barre naît le 29 avril 1921 à Vaux-Saules en Côte-d'Or[1]. Son père est gérant de société et sa mère directrice d'une maison de mode[1].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En 1940, devant l'avancée des troupes allemandes et refusant l'armistice, il fuit vers Saint-Jean-de-Luz et embarque en direction de l'Angleterre[2]. Arrivé à Londres le 27 juin, il s'engage dans les forces françaises libres où il est affecté à la 2e compagnie de chars[3]. Passé à la 1re compagnie de transport le 15 août suivant, il participe le mois d'après à l'expédition de Dakar[3]. Il prend ensuite part à la campagne d'Érythrée puis à la campagne de Syrie[2]. Engagé ensuite dans la guerre du désert en Libye, il s'illustre en juin 1942 lors de la bataille de Bir Hakeim au cours de laquelle, après avoir réussi à rejoindre la position française malgré l'encerclement ennemi, il sauve plusieurs soldats pris dans des véhicules en flammes[2]. En juin 1943, il est muté à la compagnie antichar no 5 avant de passer, en octobre suivant, au 22e groupe des forces terrestres antiaériennes au sein de la 2e division blindée du général Leclerc[2]. Transféré par la suite à la 1re armée du général de Lattre, il participe au débarquement de Provence, à la campagne des Vosges et à la bataille d'Alsace[3]. Engagé dans l'invasion de l'Allemagne en 1945, il y termine la guerre avec le grade de caporal-chef[3].

Après-guerre[modifier | modifier le code]

Démobilisé en janvier 1946, Louis Fournier de la Barre devient ouvrier métallurgiste et exerce parallèlement la fonction de conseiller municipal de Paris de 1947 à 1953[4]. En juillet 1953, il décide de se réengager dans l'armée et est affecté au 4e régiment d'infanterie coloniale avec lequel il participe à la guerre d'Indochine[2]. Il revient en métropole l'année suivante et est brièvement affecté au 3e régiment d'infanterie coloniale puis il sert durant la guerre d'Algérie d'août 1955 à mai 1957 au sein du 1er régiment d'infanterie coloniale[2]. Il prend finalement sa retraite le 31 août 1963[1].

Louis Fournier de la Barre meurt le 18 décembre 1969 à Montcresson dans le Loiret et est inhumé à Mandres-les-Roses dans le Val-de-Marne[1].

Décorations[modifier | modifier le code]


 
Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945
Avec palme
Military Medal
(Royaume-Uni)
Mention in dispatch
(Royaume-Uni)

Hommages[modifier | modifier le code]

Dans son village natal de Vaux-Saules, une plaque commémorative a été érigée en son honneur[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. a b c d e et f Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
  3. a b c et d Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
  4. Philippe Nivet, Le conseil municipal de Paris de 1944 à 1977, Paris, Éditions de la Sorbonne, (ISBN 978-2-859-44244-6, lire en ligne), Chapitre IX, Partie I
  5. « Vie locale. Vaux-Saules : hommage à un compagnon de la Libération », sur www.bienpublic.com (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]