Louis Payen (librettiste) — Wikipédia

Louis Payen
Fonction
Secrétaire général
Salle Richelieu
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Payen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Pierre Albert Paul LiénardVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Louis PayenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinctions
Archives conservées par

Pierre Albert Paul Liénard, dit Louis Payen, né le à Bagard (Gard)[2] et mort le à Épinay-sur-Seine[3], est un poète, auteur dramatique et librettiste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un juge de paix mort alors qu'il avait à peine dix ans[4], Albert Liénard entre au collège de Nîmes puis au lycée de Montpellier où il fonde La Coupe, une revue mensuelle de poésie qui publiera entre autres des poèmes de Paul Valéry.

Après avoir obtenu un premier prix de droit à la faculté de Montpellier puis une licence à la faculté de droit de Lyon, Albert Liénard entre dans l'administration des Contributions indirectes en octobre 1897 d'abord à Montpellier puis à Lyon et enfin à Paris à partir de 1899, tout en poursuivant ses activités d'homme de lettres sous le nom de Louis Payen comme poète, romancier, auteur dramatique et librettiste, et devient le secrétaire de Catulle Mendès.

Il démissionne de son poste de fonctionnaire à la Monnaie de Paris en février 1911 pour se consacrer entièrement à sa carrière littéraire.

Après avoir participé à la première guerre mondiale où il avait été affecté au 122e régiment d'infanterie territoriale, il est nommé en 1920 secrétaire général de la Comédie-Française et y organise des Matinées poétiques pour diffuser la cause de la poésie française auprès du grand public.

Mort à 51 ans à la Maison de santé d'Épinay-sur-Seine où il avait été admis quelques semaines auparavant[5] pour neurasthénie[6], Louis Payen a d'abord été enterré dans le cimetière de la commune[7] avant d'être transféré à Paris et réinhumé au cimetière du Père-Lachaise (95e division).

Il était par sa mère, née Alix Barbusse, un cousin de l'écrivain et journaliste Henri Barbusse.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Comme poète
  • 1898 : Vers la vie
  • 1900 : À l'ombre du portique, éditions de La Maison du poète à Paris
  • 1901 : Persée, éditions Rives, Imprimerie ardéchoise
  • 1905 : Les Voiles blanches, éditions du Mercure de France à Paris
  • 1913 : Le Collier des heures, éditions du Mercure de France à Paris
  • 1920 : Les Saisons rouges, éditions Eugène Figuière et Cie à Paris
  • 1925 : La Coupe d'ombre, éditions Le Hérisson, Edgar Malfère à Amiens
Comme romancier
  • 1905 : La Souillure
  • 1907 : L'Autre femme, éditions Fasquelle-Charpentier à Paris
Comme auteur dramatique
comme librettiste

Distinctions[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Les Morts d'hier. Louis Payen, article paru dans la gazette La Vie montpellièraine du 30 juillet 1927[18].
  • Discours d'André Dumas aux obsèques de Louis Payen, paru dans le bulletin trimestriel de la Société des poètes français en octobre 1927[19].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_05/p-anfnritkx-1ubcc7bqvd0r7 »
  2. Acte de naissance n° 29 (vue 23/214). Archives départementales du Gard en ligne, état-civil de Bagard, registre NMD 1873-1882.
  3. Acte de transcription de décès n° 1785 (vue 10/28). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 6e arrondissement, registre des décès de 1927. L'acte précise qu'il était célibataire.
  4. Chronique méridionale. Nécrologie. Le Midi, 15 février 1886, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  5. Louis Payen est mort. Les Annales coloniales, 23 juillet 1927, p. 3, à lire en ligne sur Gallica.
  6. Belles-lettres. Louis Payen est mort. Comoedia, 23 juillet 1927, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  7. Les obsèques de Louis Payen. Comoedia, 27 juillet 1927, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  8. Tamyris. Le Figaro, 27 mars 1921, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  9. La semaine dramatique. Théâtre populaire (Trocadéro). Le Ménestrel, 15 avril 1921, p. 163, à lire en ligne sur Gallica.
  10. Aux arènes gallo-romaines de Saintes. L'Appel au peuple des Charentes, 17 août 1929, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  11. "Madeleine" de Valentin Neuville. La Revue musicale de Lyon, 16 février 1908, pp. 513 à 521, à lire en ligne sur Gallica.
  12. Partition à lire en ligne sur Gallica.
  13. Affiche originale de Georges Rochegrosse à lire en ligne sur Gallica.
  14. Nouvelles théâtrales. Le Miroir de la Côte d'Azur, 8 avril 1922, p. 8, à lire en ligne sur Gallica.
  15. Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts. Officiers d'Académie. Journal Officiel, 20 janvier 1908, p. 522, à lire en ligne sur Gallica.
  16. Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts. Officiers de l'Instruction publique. Journal Officiel, 22 mars 1913, p. 2561, à lire en ligne sur Gallica.
  17. Dossier LH 1639/58 Liénard Pierre, Albert, Paul. Ministère de la Culture, base Léonore.
  18. Article à lire en ligne sur Gallica.
  19. Discours à lire en ligne sur Gallica.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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