Méréret — Wikipédia

Méréret
Image illustrative de l’article Méréret
Pectoral en or et pierres semi-précieuses (cornaline, turquoise et lapis-lazuli) appartenant à Méréret, fille supposée de Sésostris III et sœur du roi Amenemhat III.
Nom en hiéroglyphe
mrD21
D21
t
Transcription Mrrt
Dynastie XIIe dynastie
Famille
Père Sésostris III ?
Fratrie Amenemhat III ?
Sépulture
Nom complexe funéraire de Sésostris III
Emplacement Dahchour
Date de découverte 1894
Découvreur Jacques de Morgan

Méréret est une princesse égyptienne de la XIIe dynastie, peut-être fille du roi Sésostris III [note 1]. Elle est inhumée dans le complexe funéraire de ce dernier à Dahchour, où un large trésor funéraire est découvert en 1894 par Jacques de Morgan. Les bijoux retrouvés dans la sépulture de Méréret, en particulier les deux pectoraux inscrits de noms royaux et aujourd'hui conservés au musée égyptien du Caire, confirment qu'elle a vécu sous les règnes de Sésostris III et d'Amenemhat III[1].

Le trésor retrouvé dans la tombe est un rare exposé de mobilier funéraire royal complet et permet de mieux connaître les techniques de joaillerie du Moyen Empire, bien que certains objets soient des remontages modernes. Les bijoux de Méréret sont conservés au musée égyptien du Caire et comprennent notamment : un pectoral au nom de Sésostris III, un pectoral au nom d'Amenemhat III, une ceinture en perles d'améthyste et amulettes léonines, des périscélides, des bracelets, des colliers, des amulettes et vingt scarabées en matériaux variés[2]. Quelques bijoux sont également exécutés en granulation, technique étrangère qui suggère des relations commerciales avec la Crète.

Les bijoux forment un corpus cohérent avec les trésors d'orfèvreries trouvés dans les tombes d'autres princesses de la XIIe dynastie, comme celles trouvées à El-Lahoun par W. M. Flinders Petrie (Sahathor, Sathathoriounet).

Références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Certains chercheurs identifient aussi Méréret comme la femme de Sésostris III, tel Dietrich Wildung dans le catalogue La Femme au temps des pharaons (1985).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Wilkinson 1971, p. 85.
  2. Wilkinson 1971, p. 77.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Alix Wilkinson, Ancient Egyptian Jewellery, Londres, Methuen & Co, (ISBN 0416126707)