Mailly-Raineval — Wikipédia

Mailly-Raineval
Mailly-Raineval
Le château, au XXIe siècle.
Blason de Mailly-Raineval
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité CC Avre Luce Noye
Maire
Mandat
Francis Mourier
2020-2026
Code postal 80110
Code commune 80499
Démographie
Population
municipale
304 hab. (2021 en augmentation de 5,92 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 44′ 46″ nord, 2° 27′ 18″ est
Altitude Min. 39 m
Max. 115 m
Superficie 14,3 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ailly-sur-Noye
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
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Mailly-Raineval
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Mailly-Raineval

Mailly-Raineval est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Rouvrel Morisel Moreuil Rose des vents
Louvrechy N Braches
O    Mailly-Raineval    E
S
Thory Sauvillers-Mongival

Description[modifier | modifier le code]

Le village est situé dans un complexe de deux vallées, à quelques kilomètres de Moreuil.

En 2019, il est desservi par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 41, Montdidier - Ailly-sur-Noye - Amiens)[1].

Sol, sous-sol, relief, hydrographie[modifier | modifier le code]

Le sous-sol est constitué notamment d'argiles sur une épaisseur allant de quelques centimètres à quelques mètres couvrant un socle calcaire mis en place lorsque la mer couvrait encore la région. Les sols portent des cultures céréalières, de betteraves ou oléagineuses, plus rarement des pommes de terre, des pelouses calcicoles abritant des parures notamment lorsque le relief ne permet pas les cultures, ainsi que de nombreux bois et bosquets.

Le climat est caractéristique de la région. Des phénomènes rares surviennent avec des épisodes pluvieux parfois aussi brefs qu'intenses comme le où un concours de circonstances a eu lieu : en effet, une période de sécheresse venait d'avoir lieu, le sol était alors déshydraté et peu perméable, en amont du village notamment où deux des plus gros champs étaient ensemencés de colza. Le sol était fraichement travaillé, de manière assez fine. Un orage avec des précipitations intenses (65 mm de précipitations sur 15 à 30 min) s'est abattu sur l'ensemble du complexe de vallée. Le relief et l'absence de haies ont favorisé l'écoulement de l'eau sur une dizaine de kilomètres formant ainsi une coulée de boue massive traversant le village dans le fond de vallée, entrainant ruptures de murets et inondations de caves.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 675 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-les-Merles à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mailly-Raineval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,3 %), forêts (10,9 %), zones urbanisées (1,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Raineval en 1204 ; Reneval en 1227 ; Rayneval en 1301 ; Rainneval en 1301 ; Resneval en 1371 ; Rineval en 1567 ; Rinval en 1579 ; Rujuvenal en 1648 ; Rimual en 1638 ; Rinneval en 1657 ; Renneval en 1695 ; Mailly en 1757 ; Mailly-Comté en 1790 ; Mailly-Raineval en 1801[14].

Rai- neval ( « le vallum , le fort construit dans le rain , dans le bois » ) est son nom primitif , mais modifié en 1744 , lorsqu'il a été érigé en marquisat en faveur de la famille de Mailly[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

La terre de Raineval fut érigée en comté de Mailly par lettres du roi Louis XV, données en , en faveur de Augustin Joseph de Mailly, seigneur d'Haucourt, maréchal de France en 1783, Elle prend alors le nom de Mailly-Raineval. Elle était à cette époque, le centre d'un important domaine regroupant 10 paroisses et 37 fiefs[16].

Première Guerre mondiale.

Le village est situé dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale, notamment pendant l'offensive du printemps de 1918[17],[18].

À la fin du conflit, le village est considéré comme détruit[19],[20],[21],[22],[23],[24] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [25].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle fait partie depuis 1801 du canton d'Ailly-sur-Noye[26], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes du Val de Noye, créée par un arrêté préfectoral du [27], et qui succèdait, conformément aux dispositions de la Loi Chevènement, au district du Val de Noye, créé en 1994.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[28], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[29],[30]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[31] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [32] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [33], qui prend effet le .

La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792 an IV Antoine Delahaye    
an IV an VIII Pierre Tarlé    
an VIII an XIII Philippe Fénien    
an XIV 1816 Henri Lefebvre    
1817 1821 Marie Antoine Augustin Morel    
1821 1830 Charles Barbier    
1830 1837 Auguste Stanislas Gravet   Membre du conseil d'arrondissement
1837 1866 Jean-Baptiste Alphonse Lecointe   Chevalier de la Légion d'honneur, membre du conseil général
1866 1867 Antoine Auguste Arsène Gourland    
1867 1883 Louis Auguste Alphonse Lecointe    
1883 1907 Arsène Gourland    
1908 1912 Clovis Degouy    
1912 décédé Charles Leconte    
1912 1946 Céleste Fourny    
1946 1953 Henri Léméré    
1953 1989 Marcel Mourier    
1989 2014 Marc Mourier[34]    
2014[35] En cours
(au 17 juillet 2020)
Francis Mourier   Commerçant
Vice-président de la CC Avre Luce Noye (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[36],[37]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].

En 2021, la commune comptait 304 habitants[Note 3], en augmentation de 5,92 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
303302308304319332332324300
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
321326318323323267257232222
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
205184203140112128106116108
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
10612796111174195233262249
2014 2019 2021 - - - - - -
286300304------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les enfants de la commune sont scolarisés par un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) qui se transforme en 2017-2018 afin de prendre en compte la croissance des effectifs en un regroupement pédagogique concentré (RPC) bipolaire, qui accueillera les enfants de Mailly-Raineval, Sauvillers-Mongival, Aubvillers, Thory, Louvrechy et Rouvrel dans deux sites, à Louvrechy pour la moitié des élèves, soit une soixantaine de la petite section de maternelle au CP, les autres étant scolarisés à Louvrel. La construction des nouveaux locaux a lieu en 2017-2018 et l'ancienne école, qui ne comptait qu'une classe, est transformée pour servir de cantine et de cuisine[41],[42].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Étienne[43],[44]
Château

Les sires de Rayneval, d'extraction chevaleresque et s'appelant originellement Des Préaux (voir Raoul des préaux, seigneur de Raineval), ont édifié un château fort avant de s'éteindre au XVe siècle. Détruit pendant la Jacquerie, cet édifice est reconstruit dans les années 1380. En 1386, le Roi Charles VI y vient en visite[45].

Par alliance au début du XVe siècle, la seigneurie de Raineval entre dans la Maison d'Ailly, qui la conserve jusqu'à sa vente en 1684 par Charles d'Albert d'Ailly, duc de Chaulnes.

La seule partie du XIVe siècle subsistant au XIXe siècle était celle située entre les deux tours de la façade sur le village. Son niveau supérieur, sous le toit, était entièrement occupé par une chapelle du XVIe siècle, surmontée d'une voûte en charpente prenant la forme d'une carène renversée et remarquablement ouvragée. Cette chapelle mesurait environ 11 m de long sur 5,70 m de large. Son aspect est connu par plusieurs gravures[46]. Son décor se caractérisait en particulier par une corniche en bois sculpté, à la base de la voûte, figurant un ruban enroulé autour d'un bâton noueux, placé lui-même en encorbellement au-dessus d'une frise dentelée, ponctuée de petites croix. Cette corniche était supportée par six bouts de poutre formant console, trois sur chaque côté de la chapelle. Sur chacune de ces consoles, l'extrémité portait le blason d'alliance d'une des générations des seigneurs de Raineval au XVe siècle, jusqu'à celui de l'alliance entre Antoine d'Ailly et Marguerite de Melun, mariés en 1518.

Ces derniers firent reconstruire la partie du château située dans le prolongement de la chapelle, de 1531 à 1538[47]. Cette partie du château s'appuyait sur un pignon en pierre, accolé à la chapelle.

Après le décès en 1560, de François d'Ailly, aîné des fils d'Antoine d'Ailly et Marguerite de Melun, le château de Raineval est le douaire de sa veuve, Françoise de Batarnay, qui y habite jusqu'en 1617. Il est ensuite délaissé par ses successeurs, créés ducs de Chaulnes à partir de 1621. Lors de sa vente, en 1684, par Charles d'Albert d'Ailly, 3e duc de Chaulnes, il est utilisé comme grenier par le fermier de la seigneurie[48].

En 1684, la seigneurie de Raineval est achetée par Henri de Massué, marquis de Ruvigny [49] qui doit s'exiler après la révocation de l'Edit de Nantes, en 1685.

Après son décès et celui de son épouse, la seigneurie de Raineval est vendue en 1701, par décret, à Joseph de Court, seigneur de Bonvilliers, trésorier de France à Amiens, qui la transmet à l'aînée de ses filles, Marie-Michelle de Court, mariée en 1709 avec Charles Timoléon de Séricourt, seigneur d'Esclainvilliers et Folleville. Ces derniers habitent le château voisin de Folleville et laissent celui de Raineval à leur fille, Marie Michelle de Séricourt, devenue en 1737 la deuxième épouse de Augustin Joseph de Mailly, seigneur d'Haucourt.

Implantation du château au sein de la seigneurie de Mailly-Raineval en 1763.

À partir de 1777, Augustin-Joseph de Mailly d'Haucourt entreprend de grands travaux au château, devenu en 1744 le siège du comté de Mailly-Raineval. Il fait raser le donjon du vieux château de Raineval, aménager un nouveau corps de logis en faisant reconstruire à neuf la façade Nord-Est et en faisant percer de larges ouvertures dans les courtines subsistantes du côté opposé[50]. En 1780, Augustin Joseph de Mailly perd par soin remariage, son usufruit sur Mailly-Raineval, qu'il doit laisser à son fils, Louis-Marie de Mailly, duc de Mailly. Il lui laisse un édifice dont la reconstruction n'est pas terminée. Louis-Marie de Mailly fait poursuivre les travaux, qui sont définitivement interrompus en 1791, par les troubles de la Révolution[51].

Vendu après la mort, sans postérité, de Louis-Marie de Mailly, en 1792, le château passe entre différentes mains au XIXe siècle. Revendu en 1876, il est en grande partie détruit en 1879.

La grille d'entrée, datant des travaux menés au XVIIIe par le maréchal de Mailly, est alors remontée près de Paris, devant le château de Maisons-Laffitte, où elle se trouve toujours.

Les éléments subsistant du château de Mailly-Raineval, principalement des constructions du Moyen Âge. sont à leur tour détruits en [52]. Les derniers vestiges sont fortement endommagés pendant la Première Guerre mondiale[53],[54].

Il ne reste de nos jours qu'une tour circulaire éventrée et la base des puissants contreforts qui épaulaient les courtines.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Augustin-Joseph de Mailly (5 avril 1708 à Villaines-sous-Lucé – 25 mars 1794 à Arras, Pas-de-Calais), marquis d'Haucourt et baron de Saint-Amand, est un officier général français, élevé en 1783 à la dignité de maréchal de France. Il est chargé de la défense du palais des Tuileries lors de la journée du . Il obtient en 1744 du roi Louis XV, l'érection de la seigneurie de Raineval en comté de Mailly.
  • Louis-Marie de Mailly, né à Mailly-Raineval le , il est ondoyé le lendemain dans la chapelle du château, avant d'être baptisé le dans l'église de Sauvillers-Mongival. Il est le fils d' Augustin-Joseph de Mailly, qui précède, plus tard maréchal de France, et de sa deuxième épouse, Marie Michelle de Séricourt d'Esclainvilliers, dame de Raineval. Officier, il termine sa carrière militaire avec le grade de maréchal de camp.
En 1789, il est élu par le Bailliage de Péronne, député de la noblesse aux États-généraux. Il meurt le , sans postérité.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi : écartelé, au premier et au quatrième d'or à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'argent, au deuxième et au troisième d'or aux trois maillets de sinople.

Pour plus d'informations, consultez l'Armorial des villes et des villages de France.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Mailly-Raineval et Rouvroy-les-Merles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 5 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  15. Ledieu, Étude sur l'étymologie de nombreuses localités, situées dans l'ancienne Picardie, Amiens, , p. 165.
  16. Alcius Ledieu, Le Maréchal de Mailly, dernier commandant pour le Roi à Abbeville, Paris, Picard, , 154 p., p. 60-61.
  17. Cliché lieutenant Lebe-Gigun, Section photographique de l'armée, « Photo : Mailly-Raineval (près). Tank en panne », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  18. Cliché lieutenant Lebe-Gigun, Section photographique de l'armée, « Mailly-Raineval (près). Convoi de voitures régimentaires », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  19. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  20. Cliché lieutenant Lebe-Gigun, Section photographique de l'armée, « Photo : Mailly-Raineval. Ruines », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 11, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  21. Cliché lieutenant Lebe-Gigun, Section photographique de l'armée, « Photo : Mailly-Raineval. Ruines », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 11, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  22. Cliché lieutenant Lebe-Gigun, Section photographique de l'armée, « Mailly-Raineval. Le cimetière communal », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 11, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  23. Section photographique de l'armée, « Photo : Mailly-Raineval. Le village bombardé ; ruines », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 11, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  24. Section photographique de l'armée, « Photo : Mailly-Raineval. Le village bombardé ; ruines », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 11, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  25. Journal officiel du 6 novembre 1920, p. 17584.
  26. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. « CC du Val de Noye (N° SIREN : 248000523) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  28. Cécile Latinovic, « HAUTE-SOMME Moreuil exclue des projets de fusions intercommunaux? », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
  29. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  30. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  31. Carlos Da Silva, « Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand : Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
  32. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
  33. « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Avre Luce Noye issue de la fusion de la communauté de communes Avre Luce Moreuil et de la communauté de communes du Val de Noye à compter du  » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
  34. Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  35. « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  36. « Francis Mourier se représente à Mailly-Raineval », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Je vous rappelle qu’avant d’être maire, on est avant tout élu conseiller municipal de sa commune. C’est avec plaisir que je me représenterai en tant que tel en mars prochain, après 37 ans de service comme conseiller auprès de vous. J’invite les nouvelles générations à participer à notre vie communale et à s’impliquer dans nos diverses manifestations ».
  37. « Mailly-Raineval 80110 », Résultats aux municipales 2020, sur lemonde.fr (consulté le ).
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. « Louvrechy (80) Ici, on vote contre la création d’une classe : Face au nombre d’enfants toujours en hausse dans le regroupement pédagogique, la commune a été choisie pour créer une classe en plus. Mais six conseillers ont voté contre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. Thierry Griois, « Le regroupement scolaire lancé : Le premier coup de pioche a été donné lundi à Louvrechy, qui accueillera maternelles et CP. À Rouvrel, où étudieront les écoliers du CE1 au CM2, ce sera le mois prochain », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. Section photographique de l'armée, « Photo : Mailly-Raineval. L'église particulièrement visée par l'artillerie allemande », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 11, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  44. Section photographique de l'armée, « Photo : Mailly-Raineval. L'église particulièrement visée par l'artillerie allemande », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 11, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  45. Victor de Beauvillé, Recueil de documents inédits concernant la Picardie, 4ème partie, Paris, Imprimerie Nationale, , p. 682.
  46. Victor de Beauvillé, Recueil de documents inédits concernant la Picardie, 4ème partie, Paris, Imprimerie Nationale, , p. 682 -688.
  47. Robert de Guyencourt, « Note sur le château de Mailly-Raineval », Bulletin de la Société des Antiquaires de Picardie, tome XVII,‎ , p. 498-504.
  48. Victor de Beauvillé, Recueil de documents inédits concernant la Picardie, 4ème partie, Paris, Imprimerie Nationale, , p. 683.
  49. Christian du Passage, Châteaux disparus dans la Somme, Amiens, CRDP, , 150 p., p. 49-50.
  50. Alcius Ledieu, Le Maréchal de Mailly, dernier commandant pour le Roi à Abbeville, Paris, Picard, , 154 p., p. 62.
  51. Victor de Beauvillé, Recueil de documents inédits concernant la Picardie, 4ème partie, Paris, Imprimerie Nationale, , p. 684-685.
  52. Robert de Guyencourt, « Note sur le château de Mailly-Raineval », Bulletin de la Société des Antiquaires de Picardie, tome XVII,‎ , p. 498 - 504.
  53. Cliché lieutenant Lebe-Gigun, Section photographique de l'armée, « Photo : Mailly-Raineval. Le château et avion allemand abattu », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 11, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  54. Section photographique de l'armée, « Photo : Mailly-Raineval. Le château ; au premier plan avion allemand abattu », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 11, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).