Marcel Gayant — Wikipédia

Marcel Gayant
Marcel Gayant
Marcel Gayant

Naissance
Bordeaux (Gironde)
Décès (à 29 ans)
Andornay (Haute-Saône)
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de la France Forces françaises libres
Arme Génie
Grade Sous-lieutenant
Années de service 1939 – 1944
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945

Marcel Gayant, né le à Bordeaux et mort le à Andornay, est un militaire français, Compagnon de la Libération. Rallié à la France libre en 1940, il combat en Afrique et en Italie avant d'être tué au cours des combats de libération de la France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et engagement[modifier | modifier le code]

Marcel Gayant naît le 25 avril 1915 à Bordeaux d'un père cheminot[1]. Après des études en école de commerce, il part faire son service militaire à Angoulême en 1939 et suit les cours du peloton d'élèves sous-officiers[2].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Tombé gravement malade au début de l'année 1940, il ne peut être mobilisé et ne prend pas part à la bataille de France[3]. Une fois remis sur pied, il est envoyé à Dakar en janvier 1941 mais, opposé au régime de Vichy, il s'enfuit vers le Levant pour se rallier à la France libre[2]. Engagé dans les forces françaises libres, il refuse d'intégrer les cours de l'école d'officiers afin de pouvoir partir immédiatement au combat[3]. Affecté en mai 1942 à la 1re compagnie de sapeurs-mineurs des Free French sous les ordres de Jean Desmaisons, il prend part à la guerre du désert en Libye[2]. Promu aspirant, il participe ensuite à la campagne de Tunisie au cours de laquelle il est grièvement blessé par des éclats de mine en novembre 1943[2].

Hospitalisé à Alger jusqu'en janvier 1944, il retrouve ensuite sa compagnie au sein de la 1re division française libre (1re DFL)[3]. En avril 1944, la 1re compagnie de sapeurs étant devenue le 1er bataillon du génie, il prend part à la campagne d'Italie et est à nouveau blessé[2]. Débarqué en Provence le 18 août 1944, il suit l'avancée de la 1re DFL à travers la vallée du Rhône lors de la libération de la France[2]. Le 27 septembre 1944, entre Andornay et Clairegoutte en Haute-Saône, alors qu'il procède à la reconnaissance d'une route minée, il est tué d'une balle en plein front[3]. Il est inhumé à Gujan-Mestras en Gironde[1].

Décorations[modifier | modifier le code]



Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération
À titre posthume, par décret du 7 mars 1945
Croix de guerre 1939-1945
Médaille coloniale
Avec agrafes "Libye" et "Tunisie"

Hommages[modifier | modifier le code]

  • Dans sa ville natale de Bordeaux, son nom est inscrit sur le monuments aux Morts de la commune[4].
  • À Pessac, une rue a été baptisée en son honneur[5].
  • À Gujan-Mestras, son nom est inscrit sur une plaque commémorative au sein de l'église[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. a b c d e et f Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
  3. a b c et d Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
  4. « Monument aux Morts - Bordeaux », sur Mémorial GenWeb
  5. « Rue du sous-lieutenant Gayant - Pessac », sur GoogleMaps
  6. « Plaque commémorative - Gujan-Mestras », sur Mémorial GenWeb

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]