Marie Eugène Charles Tuffin de La Rouërie — Wikipédia

Marie Eugène Charles Tuffin de La Rouërie
Marie Eugène Charles Tuffin de La Rouërie
Marie Eugène Charles Tuffin de La Rouërie, dessin de Henri Le Bouteiller d'après une miniature, fin du XIXe siècle.

Naissance
Laval
Décès (à 30 ans)
Saint-Méloir-des-Ondes
Mort au combat
Origine Français, Breton
Allégeance Association bretonne
Chouan
Grade Lieutenant-colonel
Années de service 17911796
Commandement Colonne de Saint-James
Conflits Chouannerie
Faits d'armes Combat de la Vieuxville
1er combat de La Croix-Avranchin
Combat de Carnet
Bataille de Boucéel
Famille Tuffin de La Rouërie

Marie Eugène Charles Tuffin de La Rouërie, né le à Laval, paroisse de Saint-Tugal de Laval, mort près de Saint-Méloir-des-Ondes le , était un chef chouan lors de la Révolution française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Marie Eugène Gervais Tuffin de La Rouërie et de Marthe-Charlotte-Marie-Claire de Farcy. Il était le cousin germain d'Armand Tuffin de La Rouërie, chef de l'Association bretonne et fut son aide de camp. Il fut également un ami et un des officiers d'Aimé Picquet du Boisguy, général des chouans de Fougères.

Il rejoint les Chouans le et semble partager un moment le commandement de la colonne de Saint-James, dite « Normandie », forte de 800 hommes, avec le lieutenant-colonel Louis-François Dauguet, dit Fleur-de-Rose. Il y remporte plusieurs combats contre les Républicains en septembre. Son projet aurait cependant été de former une quatrième colonne au sein de la division de Fougères, dans les environs de Bazouges-la-Pérouse, afin de relier la division de Fougères à celle de Dol-de-Bretagne et Saint-Malo[1]

Il est envoyé en Écosse avec Julien Saulcet dit « Duval » auprès du Comte d'Artois pour demander un débarquement d'uniformes, de poudre, d'argent et de quatre canons. Ayant reçu une réponse favorable, il est débarqué à son retour avec 40 autres émigrés dans la baie de Cancale, mais surpris pendant la nuit par une patrouille républicaine, il est tué lors du combat qui s'ensuit, ainsi que onze autre émigrés[2]. Duval parvient à s'enfuir et à rejoindre du Boisguy avec les courriers que portait Tuffin.

Lien externe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Christian Le Boutellier, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères,
  • Toussaint Du Breil de Pontbriand, Mémoire du colonel de Pontbriand,
  • Jean-Gabriel Peltier, Paris, pendant l'année 1796, t. VI, Londres, Imprimerie de Baylis, , 679 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Marie-Paul du Breil de Pontbriand, Un chouan, le général du Boisguy, édition Honoré Champion, Paris, (réimpr. La Découvrance, 1994), p. 179.
  2. Peltier, t. VI, 1796, p. 381.