Saint-James — Wikipédia

Saint-James
Saint-James
La mairie de Saint-James.
Blason de Saint-James
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Intercommunalité CA Mont-Saint-Michel-Normandie
Maire
Mandat
David Juquin
2020-2026
Code postal 50240
Code commune 50487
Démographie
Gentilé Saint-Jamais
Population
municipale
4 890 hab. (2021)
Densité 57 hab./km2
Population
agglomération
5 006 hab. (2016)
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 22″ nord, 1° 19′ 29″ ouest
Altitude Min. 16 m
Max. 151 m
Superficie 86,41 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-James
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Hilaire-du-Harcouët
Législatives 2e circonscription de la Manche
Localisation
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Saint-James
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Saint-James
Liens
Site web http://mairie-saintjames.com/

Saint-James
(commune déléguée)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
David Juquin
2020-2026
Démographie
Population 2 753 hab. (2020)
Densité 153 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 22″ nord, 1° 19′ 29″ ouest
Altitude Min. 28 m
Max. 151 m
Superficie 17,96 km2
Historique
Commune(s) d'intégration Saint-James
Localisation
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Saint-James
(commune déléguée)
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Saint-James
(commune déléguée)

Saint-James ([sɛ̃ ʒɑm]) est une commune nouvelle française située dans le département de la Manche en région Normandie créée le .

Elle est constituée par la fusion des anciennes communes de l’ex-communauté de communes de Saint-James qui regroupait l'ancienne commune de Saint-James et Argouges, Carnet, La Croix-Avranchin, Montanel, Vergoncey et Villiers-le-Pré.

La commune nouvelle est peuplée de 4 890 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Beuvron et la Dierge coulent dans la commune.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 960 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontorson à 14 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 821,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Les sept communes déléguées.

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-James est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-James, une unité urbaine monocommunale[12] de 4 954 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Logements[17] Nombre en 2008 % en 2008 nombre en 2013 % en 2013 nombre en 2018 % en 2018
Total 2 481 100 % 2 640 100 % 2 776 100 %
Résidences principales 2 059 83,0 % 2 148 81,4 % 2 164 78,0 %
→ Dont HLM 197 9,6 % 215 10,0 % 207 9,6 %
Résidences secondaires et
logements occasionnels
201 8,1 % 189 7,2 % 211 7,60 %
Logements vacants[Note 3] 221 8,9 % 302 11,4 % 401 14,4 %
Dont :
→ maisons 2 267 91,4 % 2 417 91,6 % 2 531 91,2 %
→ appartements 203 8,2 % 212 8,0 % 237 8,5 %

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes [in burgo quod appelatur] Beverona en 1027-1035, Bivronem (accusatif) 1037-1046, Sanctus Jacobus vers 1040[18].

Le bourg primitif s'appelait Beuvron comme le montrent les formes anciennes. Cette dénomination est empruntée au nom de la rivière Beuvron, selon un processus fréquent en toponymie[18] (cf. Fécamp, Eu, Dieppe, etc.). L'hydronyme Beuvron, d'origine gauloise, désignait un cours d'eau où il y avait des castors, en vieux celtique continental bebros. L'ancien français et dialectal bièvre « castor » est issu du mot gaulois par l'intermédiaire ou non d'un latin tardif beber issu du celtique qui a remplacé le latin fiber « castor ».

James est une variante ancienne de Jacques, due à la mutation ancienne de Jacobus en Jacomus[18],[19] cf. italien Giacomo. C'est sous cette forme que ce prénom est passé en anglais.

La commune porte le nom transitoire de Beuvron-les-Monts sous la Révolution[20].

Le gentilé est Saint-Jamais.

Histoire[modifier | modifier le code]

La hauteur sur laquelle fut construit le bourg a été un point stratégique dès l'époque gallo-romaine, puis sous le règne de Guillaume le Conquérant, la guerre de Cent Ans, les guerres de Religion, la chouannerie et la Seconde Guerre mondiale[21].

Au Xe siècle, la paroisse était entre les mains d'un seigneur breton, Hascoit (Harcouet) de Saint-James[22]. La Manche était alors contrôlé par les Bretons.

C'est Guillaume le Conquérant qui en 1067 aurait fait bâtir le premier château, pour se protéger des attaques bretonnes. Cité défensive jusqu’à la fin du XVe siècle, Saint-James est une cité drapière du Xe au XVIIIe siècle[23], et une halte pour les pèlerins en direction du Mont-Saint-Michel.

Début 1426, Richemont ayant rejoint Jean V en Bretagne y vient assiéger les Anglais, mais sans succès. Lors de la campagne de Normandie, en 1449, l'armée royale de Charles VII, commandé par le maréchal de Lohéac[23] reprend la ville au bout de six jours[24].

Pendant la chouannerie, la commune fut le théâtre de plusieurs affrontements entre les Républicains et les Chouans. Pendant toute la première moitié de l'année 1796, la commune resta aux mains des Chouans.

La gare de Saint-James, au temps des Tramways normands.

La commune est desservie de 1901 à 1933 par une ligne de chemin de fer secondaire, celle d'Avranches à Saint-James, exploitée par les Tramways normands[25].

L'affaire criminelle Louis Charuel, une incroyable machination, s'est déroulée à Saint-James en 1958 et a été jugée aux assises de la Manche à Coutances[26].

Création de la commune nouvelle

En 2015, les douze communes de la communauté de communes de Saint-James, qui constituaient l'ex-canton de Saint-James, se lancent dans le projet de constitution d'une commune nouvelle ; neuf conseils municipaux (représentant 5 954 habitants) avaient dit oui mais trois s’étaient prononcés contre (représentant 1 211 habitants). Un vote qui imposait dès lors d’organiser un référendum auprès de la population à qui il appartenait de trancher. La population a refusé par un peu plus de 50 % des voix exprimées et le oui n'a été majoritaire que dans deux communes[27],[28].

Après ce coup d'arrêt, un autre projet a émergé et le , les sept conseils municipaux votent la constitution de la nouvelle commune[29].


Liste des communes
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Saint-James
(siège)
50487 CA Mont-Saint-Michel-Normandie 86,41 2 753 (2020) 32


Argouges 50018 CA Mont-Saint-Michel-Normandie 16,41 501 (2020) 31
Carnet 50100 CA Mont-Saint-Michel-Normandie 10,18 494 (2020) 49
La Croix-Avranchin 50154 CA Mont-Saint-Michel-Normandie 10,79 437 (2020) 41
Montanel 50337 CA Mont-Saint-Michel-Normandie 15,40 337 (2020) 22
Vergoncey 50627 CA Mont-Saint-Michel-Normandie 7,73 188 (2020) 24
Villiers-le-Pré 50640 CA Mont-Saint-Michel-Normandie 7,94 187 (2019) 24

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

Saint-James se trouve dans l'arrondissement d'Avranches du département de la Manche.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Saint-James[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Hilaire-du-Harcouët

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Manche.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Saint-James était, avant la fusion de communes de 2017, le siège de la communauté de communes de Saint-James, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Les communes qui ont fusionné dans Saint-James en étaient également membres.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette petite intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie[31] dont est désormais membre la commune.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors des élections municipales de 2014 dans la Manche, la liste DVD de Nathalie Panassié[32] est la seule candidate et obtient la totalité des 769 suffrages exprimés au premier tour. Sa liste est donc élue en totalité (23 conseillers municipaux dont 12 communautaires). Lors de ce scrutin, 36,55 % des électeurs se sont abstenus et 37,07 % d'entre eux ont voté blanc ou nul[33].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Manche, la liste DVD menée par David Juquin obtient la majorité absolue des suffrages exprimés dans la commune nouvelle, avec 1 043 voix (50,73 %, 24 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant de 30 voix celle DVC menée par la maire sortante Carole Maheu, qui a recueilli 1 013 voix (49,27 %, 7 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 40,59 % des électeurs se sont abstenus[34].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires avant la fusion de 2017
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1874 1888 Hyppolyte Morel, père   Juge de paix, conseiller général du canton
1888 1919 Hyppolyte Morel, fils   Directeur du Crédit foncier de France,
sénateur et président du conseil général de la Manche
1919 1925 André Payen    
1925 1934 Léon Legallais   Propriétaire des filatures Saint-James
1934 1935 Jules Gardin   Teinturier
1935 1945 Léon Legallais   Propriétaire des filatures Saint-James
1945 1954 Jacques Guesnier   Comptable
1954 mars 1959 Martial Gérard   Quincaillier
mars 1959 juillet 1982
(démission)
Charles Houssard   Notaire
juillet 1982 mars 1983 Louis Ménard   Commerçant
mars 1983[35] mars 2014 Michel Thoury[36] CDS
puis UDF-FD
puis UMP[37]
Chirurgien dentiste
président de la CC de Saint-James (1989 → 2014)
mars 2014[38] décembre 2016 Nathalie Panassié DVD[37] Adjointe de direction au syndicat d'eau Baie bocage
Liste des maires de la commune nouvelle
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2017[39] mai 2020[40],[41] Carine Mahieu LR Enseignante,
Première adjointe de Carnet
Vice-présidente de la CC de Saint-James (? → 2016)
Conseillère départementale de Saint-Hilaire-du-Harcouët (2015 → )
mai 2020[42] En cours David Juquin DVD Comptable
Vice-président de la CA Mont-Saint-Michel-Normandie (2020 → )[43]

Pour la mandature 2020-2026, les maires délégués sont[42] :

  • Chantal de Saint-Denis à Argouges ;
  • Jean-René Guérin à Carnet ;
  • Chantal Turquetil à Montanel ;
  • Philippe Lehurey à Villiers-le-Pré ;
  • Michel Robidel à Vergoncey ;
  • Christine Deroyand à La Croix-Avranchin ;
  • David Juquin à Saint-James.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • Groupe scolaire public, 1 rue Haie-de-Terre.
  • Collège public Le Clos Tardif, rue Guillaume-le-Conquérant.
  • École et collège privés Immaculée-Conception.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

La population des anciennes communes puis de la commune nouvelle est connue par les recensements menés régulièrement par l'Insee.

En 2021, la commune comptait 4 890 habitants[Note 4].

Évolution de la population
(de la totalité des communes déléguées jusqu'en 2016, puis de la commune nouvelle)  [ modifier ]
1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2015 2016
5 3695 1545 1295 2585 0934 9895 0415 0615 006
2017 2018 2021 - - - - - -
4 9544 9024 890------
(Sources : Insee à partir de 1968[44].)
Histogramme de l'évolution démographique
           Évolution de la population de la commune déléguée de Saint-James  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 5152 5222 6662 6463 1043 2033 2363 2783 363
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 2743 2703 2303 1993 0883 2493 2653 0672 965
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 9962 7642 6242 2502 4122 3652 3022 3862 329
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2018
2 4152 4522 4892 7662 9762 9172 6782 7982 750
2019 - - - - - - - -
2 757--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports[modifier | modifier le code]

Saint-James possède une équipe de football, La Patriote Saint-Jamaise qui évolue en ligue de Normandie dans un championnat de niveau départemental (district).

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le château de la Palluelle.
Polissoir de Saint-Benoît.
L’orgue Merklin (construit en 1850 et restauré en 2012-2014) a été détruit par l’effondrement partiel de la voûte dans la nuit du au [48].
  • Église Saint-Benoît citée dès le VIIe et remaniée au XIXe siècle, à Saint-Benoît-de-Beuvron et réaménagée en centre culturel. Elle abrite une statue de saint Benoît du XIXe.
  • Oratoire Saint-Benoît.
  • Château de la Paluelle (XVe – XVIIe siècles) et son parc inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [49], qui a été restauré par un mécène américain.
  • Terrassement et site fossoyé de l'ancien château fort de Saint-James au lieu-dit la Haye de Terre. Les retranchements qui servirent à se protéger des incursions normandes furent réaménagés par les premiers ducs[23].
  • Vestiges de l'enceinte urbaine. Les fortifications furent démolies au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. D'anciennes rues reprennent le tracé des anciens remparts[23].
  • Manoir de la Haye de terre (XVIe – XVIIe siècle).
  • Lavoir du Reclus, restauré en 2000.
  • Mairie (1860), bâtie comme un « château » et flanquée de quatre tourelles.
  • Pigeonnier au manoir des Guitons.
Pour mémoire
  • Prieuré Saint-Jacques fondé par le duc de Normandie Richard II[23].
  • Il y eut jusqu'à treize moulins sur le territoire de Saint-James.

Parcs et espaces verts[modifier | modifier le code]

La commune est une ville fleurie (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris[50].

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Il s'y tient en septembre et cela depuis le Moyen Âge une foire annuelle dite de la Saint-Macé[21].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Sylvestre de La Cervelle (? à Saint-James-de-Beuvron - 1386), évêque de Coutances
  • Pierre Louis Pinel, (1761 à Saint-James - 1838), homme politique, maire d'Avranches et député de la Manche au Conseil des Cinq-Cents.
  • Hippolyte Morel (Saint-Malo, 1846 - Paris, 1922), maire de Saint-James, député puis sénateur de la Manche, Sous-Gouverneur de la Banque de France puis Gouverneur du Crédit foncier de France. Il est marié avec Geneviève Rouland, petite fille de Gustave Rouland, Ministre de l'instruction publique et des cultes sous Napoléon III puis Gouverneur de la Banque de France.
  • Louis Ravalet (Pontaubault, 1924 - Saint-James, 2009), médecin, coauteur de Pontaubault 1944 : naissance d'une amitié franco-américaine avec W.H. Turner[51]. Fondateur de la maison médicale de Saint-James.
  • Francis Goré (Saint-James, 1883 - 1954), missionnaire au Tibet
  • Michel Thoury (Saint-Hilaire-du-Harcouët, 1942 - 2015), homme politique français et dentiste de profession. En plus de nombreux mandats au conseil général de la Manche et au conseil régional de Basse-Normandie, Michel Thoury a notamment été maire de Saint-James sans interruption de 1983 à 2014. Il est connu comme homme de terrain, gérant les dossiers au plus proche de ses administrés. Il disparaît tragiquement dans un accident de la route en 2015.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-James Blason
De gueules à la porte coulissée d'argent flanquée de deux tours d'or, celle de senestre plus élevée que l'autre, le tout maçonné de sable, accompagné de quatre coquilles aussi d'argent, une en chef et trois ordonnées 2 et 1 en pointe[52].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Bagot Sylvère, Promenade à travers l'histoire de Saint-James, Éditions Charles Corlet, 2011.
  • Jean-Pierre Bagot Sylvère, Saint-James de 1944 à nos jours, Éditions Charles Corlet, 2013.
  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 202-203.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 548.
  • Paul Lecacheux , Histoire religieuse, civile et militaire de Saint-James-de-Beuvron, depuis sa fondation jusqu'à nos jours…, par V. Ménard, Bibliothèque de l'école des chartes, 1897, vol. 58, no 1, p. 690–691. [lire en ligne (page consultée le 26 mai 2010)].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
  5. « Orthodromie entre Saint-James et Pontorson », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Pontorson » (commune de Pontorson) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Pontorson » (commune de Pontorson) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Saint-James », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2018, document mentionné en liens externes.
  18. a b et c François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 197.
  19. René Lepelley, « Les noms de communes de l'arrondissement d'Avranches (Manche) » in Cahier des Annales de Normandie, p. 565.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-James », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  21. a b et c Gautier 2014, p. 548.
  22. André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 76.
  23. a b c d et e Delattre, 2002, p. 202.
  24. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 89.
  25. Auguste Bonnal, Exploitation commerciale des chemins de fer, Paris, Dunod, , 1094 p., p. 303.
  26. Jean-François Miniac, Les Nouvelles Affaires criminelles de la Manche, de Borée, Paris, 2012.
  27. Yohann Bourgin, « Commune nouvelle de Saint-James : un référendum : Communauté de communes de Saint-James. Le 6 septembre, les électeurs des douze communes de Saint-James décideront, par référendum, de la fusion, ou non, de leurs territoires », Ouest France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La question sera : la Communauté de communes de Saint-James actuelle doit-elle devenir une commune unique ? ».
  28. Pascale Brassinne, « Commune nouvelle. Le non des habitants du canton de Saint-James : Dimanche, la population a refusé par un peu plus de 50 % des voix exprimées de fusionner les douze communes du canton », La Gazette de la Manche,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Dimanche , 2 562 électeurs, sur les 5 124 que compte la liste électorale du canton, se sont donc rendus aux urnes. Deux communes seulement, Saint-James et Hamelin, ont dit majoritairement oui. Les dix autres ont voté contre ».
  29. C. Guignard, « Ils disent oui à une commune nouvelle de 5 041 habitants : Les sept communes de l'ex-canton de Saint-James ont voté, à travers leurs conseils municipaux, la création d'une commune nouvelle. Celle-ci verra le jour le 1er janvier 2017 », La Gazette de la Manche,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après en avoir délibéré, dans leur grande majorité, les élus des communes d’Argouges, Carnet, La Croix-Avranchin, Montanel, Saint-James, Vergoncey et Villiers-le-Pré ont décidé la création d’une commune nouvelle « forte et vivante » à l’échelle de leurs sept communes (...) La création de la commune nouvelle s’accompagne de la rédaction d’une charte fondatrice, œuvre commune, qui va définir quelques grands principes en termes de gouvernance et de fonctionnement ».
  30. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Pascale Brassinne, « Réforme territoriale. Une nouvelle carte du Sud-Manche : La préfète de la Manche présente ce mercredi 30 septembre 2015 à 14h30 la nouvelle carte des intercommunalités. Il en resterait 5 contre 27 aujourd'hui, 2 dans le Sud-Manche », La Gazette de la Manche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. « Nathalie Panassié, tête de liste « Saint-James ensemble » », Ouest France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Dans la municipalité actuelle, Nathalie Panassié est notamment en charge des affaires culturelles ».
  33. Résultats officiels pour la commune Saint-James.
  34. Listes de Saint-James.
  35. « Élections cantonales : Michel Thoury est candidat », Ouest France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Michel Thoury, maire de Saint-James depuis 1983 et président de la communauté de communes depuis 1989, a décidé de se porter candidat à l’élection du conseil généra ».
  36. Pascale Brassinne, « Décès de Michel Thoury. L'hommage du maire et du président de la communauté de communes : Nathalie Panassié, le maire de Saint-James et Jean-Pierre Carnet, le président de la commune, font part de leur tristesse dans un communiqué conjoint », La Gazette de la Manche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. a et b « Résultats élections municipales 2014 : Saint-James 50240 », sur lemonde.fr, Le Monde (consulté le ).
  38. « Nathalie Panassié succède à Michel Thoury », Ouest France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Thomas Savalle, « Commune nouvelle. Carine Mahieu a conquis la mairie de Saint-James : Carine Mahieu a été élue maire de la commune nouvelle de Saint-James (Saint-James) le samedi 21 janvier », La Gazette de la Manche,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Carine Mahieu a été élue avec 54 voix contre 34 voix pour David Juquin ».
  40. Florian Hervieux, « Carine Mahieu, maire de Saint-James, dresse le bilan de la commune nouvelle : Carine Mahieu, maire, fait un point sur les dossiers et les premières années de la commune nouvelle de Saint-James (Manche), à six mois des prochaines élections municipales », La Gazette de la Manche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. « Saint-James. Carine Mahieu, maire sortante, présente sa liste : Seize femmes et quinze hommes composent la liste Ensemble, acteurs pour notre territoire, emmenée par l’actuelle maire de la commune nouvelle de Saint-James, Carine Mahieu », Ouest France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. a et b « Municipales à Saint-James. David Juquin, nouveau maire de la commune nouvelle : Sans surprise, David Juquin a été élu maire de la commune nouvelle de Saint-James, mercredi 27 mai 2020. Treize de ses colistiers obtiennent un poste de maire adjoint ou de maire délégué », Ouest France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Sans aucune surprise en début de séance, David Juquin, seul candidat à se présenter, a été élu maire de la commune nouvelle de Saint-James (réunissant les communes de Saint-James, Carnet, Argouges, Montanel, Villiers-le-Pré, Vergoncey et La Croix-Avranchin ».
  43. Corentin Gouriou, « Le maire de Saint-James David Juquin a dressé un bilan de ses deux premières années de mandat : Le maire de Saint-James, David Juquin, a présenté un bilan des deux dernières années. L'édile a annoncé la date de l'inauguration de la réouverture de l'église Saint-Jacques », La Gazette de la Manche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2008, 2013, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
  46. « Polissoir dit La pierre Saint-Benoit », notice no PA00110578, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM50000981.
  48. Saint-James (50) – L’orgue détruit par l’effondrement de la voûte lundi (article de l'association "Orgue en France").
  49. « Château de la Paluelle », notice no PA00110577, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. « Palmarès du concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  51. CRL de Basse-Normandie « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  52. « GASO, la banque du blason - Saint-James Manche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).