Melik Ohanian — Wikipédia

Melik Ohanian
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Naissance
Nationalité
Activité
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts de Montpellier, École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon
Représenté par
Distinction
Prix Marcel Duchamp 2015,
Lion d’or Biennale de Venise
Meilleur Pavillon National (République d'Arménie) 2015,
Prix Visarte Zurich 2019
Site web

Melik Ohanian, est un artiste visuel français, né à Lyon en 1969[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

De 1988 à 1994, Melik Ohanian étudie à l'école supérieure des beaux arts de Montpellier puis à Lyon[2]. Il vit et travaille entre Paris et New York. Son père Rajak Ohanian, d'origine arménienne, est photographe et son frère Vartan Ohanian, qui a participé à la réalisation de plusieurs de ses projets, est réalisateur de films documentaires.

Son travail été présenté lors d’expositions personnelles dans des musées internationaux tels que le Musée National d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris (2016), Centre régional d'art contemporain Occitanie (Sète) (2014), Utah Museum of Contemporary Art, Salt Lake City (2013), Matucana 100, Santiago (2008), CCA Kitakyushu (2003,2007), South London Gallery (2006), De Appel, Amsterdam (2006), Institut d'art contemporain de Villeurbanne (2006), et pour l'ouverture du Palais de Tokyo (centre d'art contemporain) en 2002[3].

Il a participé à de nombreuses biennales d'art contemporain: Biennale de Venise (2007,2015), Biennale de Sao Paulo (2004), Biennale de Sydney (2004,2016), Biennale de Gwangju (2006,2018), Biennale de Lyon (2005, 2017), Biennale de Sharjah (2011). Biennale de Berlin (2004), Biennale de Seville (2006).

De nombreuses institutions ont présenté son travail dans le cadre d’expositions collectives: KUNSTEN Museum of Modern Art Aalborg, Danemark (2021), Galerie Rudolfinum, Prague, République Tchèque (2019), Tate Modern, Londres (2019), Whitney Museum, New York (2016), Carré d’art de Nîmes (2015), Nam June Paik Art Center, Corée du Sud (2013), Haus der Kulturen der Welt, Berlin (2012), Sharjah Art Foundation (2012), Minsheng Art Museum, Shanghai (2011), The Israel Museum, Jérusalem (2010), Beirut Art Center (2009), Casino Luxembourg (2008), Moderna Museet, Stockholm (2008), MUMOK, Vienne (2005)[4],[5],[6],[7].

Il est pensionnaire de la Villa Médicis en 2003-2004.

Démarche[modifier | modifier le code]

Le travail de Melik Ohanian s’entend en termes de territoires physiques et conceptuels dont le point central serait la notion de temps. Nourrie de recherches, de méthodes scientifiques et de philosophie, son œuvre se développe au travers d’une multiplicité de médiums. Les dispositifs réalisés interrogent les modes de représentation de l’exposition et dépassent les cadres habituels de l’image dans ses dimensions spatiales et temporelles. Plaçant le visiteur dans un état d’exploration[8], l’artiste met à jour la complexité des écarts qui, de manière plus ou moins évidente, régissent nos rapports au monde et à autrui[9],[10],[11].
Ses recherches sur les moyens, les supports et la puissance allégorique des images reviennent souvent sur plusieurs sujets: les zones désertiques, le monde ouvrier, la fin des utopies révolutionnaires, les faits sociaux, politiques, historiques ou scientifiques.

En 2015, il est lauréat du prix Marcel Duchamp[12],[13],[14],[15],[16],[17]et présente son exposition Under Shadows au Centre Georges Pompidou en 2016[18].

La même année, à l'occasion du centenaire du génocide des arméniens de 1915, il est invité à participer à l’exposition collective qui reçoit le Lion d’or du Meilleur Pavillon National (République d'Arménie) à la 56ème édition de la Biennale de Venise[19],[20],[21],[22]. Il présente une version démantelée des Réverbères de la Mémoire, oeuvre qui jusqu'alors suscite de nombreuses polémiques à Genève.

En 2019, l'œuvre pérenne, Les Réverbères de la Mémoire [23], [24], [25], [26], [27], [28], [29], commencée en 2010, est finalement installée et inaugurée, en juin 2018, dans le Parc Tremblay à Genève. Malgré que sa réalisation ait suscité de nombreuses controverses[30] l'oeuvre est récompensée par le prix Visarte à Zurich de la meilleure œuvre dans l’espace public en Suisse.

Œuvres — Diverses[modifier | modifier le code]

En 2008, Le CNAP et l'Atelier de Création Radiophonique lui commande une oeuvre sonore. Il réalise Philosophic Dub[31]avec la collaboration de Varou Jan, compositeur et guitariste — notamment du Peuple de l'Herbe. C'est un Dub philosophique de 58 minutes à partir des archives sonores de Radio France et de l'INA. Sur une première nappe sonore d’un Dub Hip Hop vient se placer en contrepoint sonore des voix de philosophes ou grands intellectuels ayant marqué l’histoire du XXe siècle: Bergson (unique enregistrement sonore de la voix du philosophe), Bachelard, Godard, Foucault, Deleuze, etc. L'oeuvre fait partie de l'exposition co-existante From The Voice To The Hand, réalisée dans 14 lieux simultanément à Paris en 2008.

Œuvres — Dispositif & Films[modifier | modifier le code]

  • Citizen Band, court-métrage 16mm, NB,1993
  • A Boxer and A Nurse, court-métrage 8mm et vidéo, 1995
  • Hit, 1996
  • White Wall Travelling, 1996
  • At Late, 1998
  • Island of an Island, 1998-2001[32],[33],[34],[35],[36]
  • Seven Minutes Before, 2004[37],[38]
  • Invisible Film, 2005[39]
  • September 11, 1973, Santiago Chile 2007, 2007
  • DAYS, I See what I Saw and what I will See, 2011[40]
  • Modeling Poetry — An Algorithm as a Screenplay, 2014-2016
  • BORDERLAND — I Walked a Far Piece, 2017
  • Their Eyes Were Watching, 2018

Monographies — Sélection expositions[modifier | modifier le code]

Commandes publiques[modifier | modifier le code]

Résidences[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Crousel.com [1]
  2. La Croix.com Les petits exercices de mémoires de Melik Ohanian
  3. « Discours de Lionel Jospin », sur www.vie-publique.fr (consulté le )
  4. Le monde.fr [2]
  5. I-ac.eu [3]
  6. Evene.lefigaro.fr [4]
  7. France culyure.fr [5]
  8. Bordeaux Métropole.fr Le récit perpétuel
  9. Le Delarge.fr Fiche artiste dans le dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains
  10. (en) Artspace.com [6]
  11. Bookstorming.com [7]
  12. a et b (en) Artnews Melik Ohanian wins the 2015 Marcel Duchamp Prize
  13. a et b Art Forum [8]
  14. a et b Blouinartinfo.com [9]
  15. a et b (en) The art newspaper.com [10]
  16. a et b (en)French culture.org [11]
  17. a et b Le monde.fr [12]
  18. « Melik Ohanian, « Under Shadows » - Lauréat du Prix Marcel Duchamp 2015 », sur Centre Pompidou (consulté le )
  19. Gilles Kraemer, « Lion d'or pour la meilleure participation nationale au Pavillon de la république de l'Arménie. 56ème Exposition internationale d'Art de la biennale de Venise 2015 (III) », sur LE CURIEUX DES ARTS, (consulté le )
  20. « 56e BIENNALE DE VENISE : LE LION D’OR A ADRIAN PIPER ET AU PAVILLON ARMENIEN », sur INFERNO, (consulté le )
  21. « L’Arménie, lion d’or à Venise », sur Libération (consulté le )
  22. artzakank, « LE LION D'OR POUR LE PAVILLON NATIONAL D'ARMÉNIE À LA BIENNALE DE VENISE », sur artzakank-echo.ch (consulté le )
  23. « Les Réverbères de la Mémoire », sur www.reverberes.ch (consulté le )
  24. Frédéric Burnand Genève, « A Genève, des "Réverbères de la mémoire" du génocide arménien », sur JusticeInfo.net, (consulté le )
  25. « «Les Réverbères de la Mémoire» de Melik Ohanian, 2018 | FMAC - Fonds Municipal d'Art Contemporain de la Ville de Genève », sur www.fmac-geneve.ch (consulté le )
  26. Pierre Hazan, « Les Réverbères de la Mémoire pour éclairer le passé de la tragédie arménienne et les défis du présent », sur Crime et châtiment | Pierre Hazan, (consulté le )
  27. « Inauguration de l’œuvre «Les Réverbères de la Mémoire» dans le parc Trembley | Ville de Genève - Site officiel », sur www.geneve.ch (consulté le )
  28. heimbergch, « Une œuvre commémore désormais le génocide des Arméniens dans l’espace genevois », sur Mediapart, (consulté le )
  29. « Des réverbère à la mémoire des Arméniens », sur Tribune de Genève, (consulté le )
  30. Ats Keystone, « Les opposants aux "Réverbères de la mémoire" ont été déboutés », (consulté le )
  31. « Melik Ohanian, «Philosophic Dub», 2008 | Cnap », sur www.cnap.fr (consulté le )
  32. (en)Mirrorspectator.com Armenian diaspora
  33. Mirrorspectator Armenian Pavillion
  34. Artpace.org [13]
  35. (en) Sternberg Press[14]
  36. Sources: *From The Voice To The Hand Cedric Schönwald, Elie During. *Krystale Company Melik Ohanian
  37. South London Gallery.org Melik Ohanian, Seven minutes before
  38. Art Vehicle.com [15]
  39. Fact.co.uk Melik Ohanian Invisible film
  40. (en) Sharjahart.org [16], Galerie Chantal Crousel [17]
  41. (en)Mutualart.com [18]
  42. Paris art.com Schonwald Cedric
  43. [19], [20], (en) Frieze.com [21], Offshore-revue.fr[22], undo.net [23], La Croix.com [24]
  44. (en) « Exhibition », sur www.cristinaguerra.com (consulté le )
  45. « Remember, It Was Tomorrow ՀԻՇԵ ՛Ք, ԴԱ ՎԱՂՆ ԷՐ », sur billetterie.memorialdelashoah.org (consulté le )
  46. « Melik Ohanian | Pinault Collection », sur www.pinaultcollection.com (consulté le )
  47. (ja) goristyle, « CCA Kitakyushu | Melik Ohanian » (consulté le )
  48. (en-US) « The Half Mast White Flag », sur Artpace San Antonio (consulté le )
  49. Villa Medici.it [25]
  50. (ja) goristyle, « CCA Kitakyushu | Melik Ohanian » (consulté le )
  51. « Melik Ohanian, Prix Visarte 2019, Parc Trembley, Genève, Suisse, 2019 », sur Galerie Chantal Crousel (consulté le )
  52. « L'œuvre d’art public «Les Réverbères de la Mémoire» reçoit l'un des Prix Visarte 2019 | Ville de Genève - Site officiel », sur www.geneve.ch (consulté le )
  53. « L’œuvre d’art public « Les Réverbères de la Mémoire » reçoit l’un des Prix Visarte (...) - Nouvelles d'Arménie en Ligne », sur www.armenews.com (consulté le )
  54. From the voice to the hand - Mélik Ohanian - ARCHIBOOKS - Grand format - Librairie Delamain PARIS (lire en ligne)
  55. (ja) goristyle, « CCA Kitakyushu | Melik Ohanian » (consulté le )
  56. (en) « Cosmograms », sur Sternberg Press (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]