Musée des Beaux-Arts de Berne — Wikipédia

(fr) Musée des Beaux-Arts de Berne
(de) Kunstmuseum Bern
Façade du musée des Beaux-Arts de Berne.
Informations générales
Type
Institution patrimoniale (en), musée d'art (institution) (d), collection de musée (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
1879
Site web
Collections
Collections
3 000 peintures
Bâtiment
Architecte
Eugen Stettler (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Protection
Localisation
Pays
Suisse
Division administrative
Commune
Adresse
Hodlerstrasse 12
3000 Bern 7
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : Suisse
(Voir situation sur carte : Suisse)
Géolocalisation sur la carte : canton de Berne
(Voir situation sur carte : canton de Berne)

Le musée des Beaux-Arts de Berne, appelé en allemand Kunstmuseum Bern est un musée fondé en 1879 dont la collection recouvre une période de huit siècles, du Moyen Âge à l'art contemporain.

Le musée abrite des œuvres de Paul Klee, Pablo Picasso, Ferdinand Hodler, Meret Oppenheim, Louise Catherine Breslau ou de Ricco Wassmer. La collection comporte plus de 3 000 tableaux et sculptures ainsi qu'environ 48 000 dessins, gravures, photographies, vidéos et films.

Collection[modifier | modifier le code]

Parmi les œuvres du début de la Renaissance italienne, à noter une Vierge à l'Enfant de 1449-1453 par le peintre florentin Fra Angelico[1].

Fra Angelico : Madone à l'enfant.

Quelques œuvres[modifier | modifier le code]

Peinture[modifier | modifier le code]

Ferdinand Hodler : La Nuit.

Sculpture[modifier | modifier le code]

Auguste Rodin : St Jean Baptiste.

Le trésor artistique de Munich[modifier | modifier le code]

En 2012 sont découvertes dans l'appartement de Cornelius Gurlitt, fils du galeriste allemand Hildebrand Gurlitt actif sous le régime nazi, environ 1600 œuvres d'art. Le , au lendemain de la mort du collectionneur Cornelius Gurlitt, le musée des Beaux-Arts de Berne est désigné comme son légataire universel et devient donc le propriétaire du « trésor artistique de Munich »[2]. Le musée prend alors en charge la mise en place d'un centre de recherche de provenance destiné à étudier ces œuvres et les restituer si besoin. Une convention tripartite est signée entre la République fédérale d'Allemagne, le Land de Bavière et le musée[3].

En 2022, le musée présente l'exposition "Gurlitt. Un bilan" , qui montre à la fois les œuvres et le travail de recherche de provenance effectué depuis 2014[4]. Après plusieurs années de recherche, le musée a accueilli dans ses collections les œuvres dont la provenance sans tache a pu être vérifiées. Neuf œuvres identifiées comme de l'art spolié ont été restituées à leur propriétaire ou aux descendants de ceux-ci. Sept autres œuvres pour lesquelles des doutes persistaient ont été rendues à l'Allemagne ou aux descendants des anciens propriétaires[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Actualités, Allemagne - États-Unis », Connaissance des Arts, no 633,‎ , p.46.
  2. Voir sur lemonde.fr, 7 mai 2014.
  3. Emmanuelle Polack, Le marché de l'art sous l'Occupation, 1940-1944, Paris, Tallandier, , p. 17
  4. « Guide de l'exposition "Gurlitt. Un bilan" » [PDF], sur www.kunstmuseumbern.ch (consulté le )
  5. « Une exposition au Kunstmuseum de Berne tire le bilan de l'héritage Gurlitt », Radio Télévision Suisse,‎ (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]