Paix de Ponche Verde — Wikipédia

La paix de Ponche Verde, également traité de Ponche Verde, est le traité mettant fin à la guerre des Farrapos, signé le par les Riograndeses, représentés par le républicain David Canabarro, et l'empire du Brésil, à Poncho Verde, une localité de Dom Pedrito. Les points de l'accord en étaient :

  • Les Riograndenses choisiraient le nouveau président de la province[1] ;
  • L'Empire paierait les dettes du gouvernement républicain ;
  • Les officiers républicains seraient incorporés à l'Armée impériale aux mêmes postes, à l'exception des généraux ;
  • Étaient déclarés libres tous les esclaves qui avaient lutté dans les troupes républicaines[2] ;
  • Tous les procès de la Justice républicaine en jugement continueraient à être valides ;
  • La sécurité individuelle et la propriété seraient garanties ;
  • Tous les prisonniers de guerre seraient rendus à la province ;
  • Les officiers et soldats qui avaient adhéré à la cause rebelle seraient amnistiés et incorporés à l'armée impériale ;
  • l'Empire démarquerait définitivement la frontière avec l'Uruguay.

Le , le légaliste Caxias déclara pacifiée la province. Un accord bien ficelé mit fin à la révolution Farroupilha. Officiellement sans vaincus ni vainqueurs, une nouvelle époque allait être inaugurée.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. C'est le Baron de Caxias qui fut nommé.
  2. Malgré cette garantie, nombre d'ex-soldats noirs furent emmenés à Rio de Janeiro et vendus comme esclaves sans que les Républicains ne protestent