Parti révolutionnaire des travailleurs (Chili) — Wikipédia

Parti révolutionnaire des travailleurs
Logotype du Parti révolutionnaire des travailleurs.
Histoire
Fondation
(Clase contra Clase)
(Partido de Trabajadores Revolucionarios)
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Successeur
Gauche anticapitaliste des travailleurs (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Cadre
Type
Siège
Pays
Organisation
Affiliation
Idéologie
Positionnement
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Le Parti révolutionnaire des travailleurs (en espagnol : Partido de Trabajadores Revolucionarios), abrégé en PTR, est un parti politique chilien, il était placé à l'extrême gauche de l'échiquier politique et même assimilé au trotskisme[1]. Le parti a été fondé en janvier 2017 et faisait partie de la section chilienne de Fraction Trotskisme de la Quatrième internationale[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

De CcC au PTR[modifier | modifier le code]

D'abord fondée sous le nom Classe contre classe (CcC), une ligue formée au Chili par des militants trotskistes dans le but de former un parti révolutionnaire[3]. À la mort d'Augusto Pinochet, le parti dénonce l'impunité qui perdure sous le gouvernement et les lois chilienne malgré la fin de la dictature[4]. En 2009, les groupes d'extrême gauche chiliens manifestent contre le coup d'État au Honduras[5]. La même année, ils fondent le groupe de femmes Pan y Rosas avec Teresa Flores et d'autres femmes activistes indépendantes. La fondation de ce groupe a pour but l'organisation des travailleuses dans des comités de femmes centralisés[6]. Après les manifestations étudiantes de 2011, le CcC a atteint une croissance organisationnelle qui lui a permis d'augmenter son militantisme. Pour cette raison, ils ont organisé un congrès en 2011 et sont devenus connus sous le nom de Parti révolutionnaire des travailleurs (PTR).

Fondation du PTR[modifier | modifier le code]

Après son changement de nom et d'orientation, le PTR promeut la révolution militante avec certains petits groupuscules étudiants comme les Jeunes sans peur (ACR)[7]. Le PTR soutien également la lutte du peuple mapuche, en lançant une déclaration contre le meurtre du membre de la communauté Rodrigo Melinao[8]. Pour le 40e anniversaire du coup d'État de Pinochet, le PTR appelle à « balayer l'héritage de la dictature »[9]. Ils ont également dénoncé le meurtre de deux étudiants tués par la police lors d'une manifestation étudiante à Valparaiso en 2015 alors qu'ils participaient aux marches organisées par le parti[10],[11],[12]. En 2016, Bárbara Brito, présente sa candidature à la présidence de la FECH avec la liste Unidas para Vencer, afin d'atteindre la vice-présidence[13],[14],[15]. Début 2017 et après son 6e Congrès, le PTR a discuté de la possibilité d'une légalisation, voyant une nouvelle étape de la scène politique avec l'émergence de nouveaux phénomènes comme le Front large[16],[17]. En janvier 2017, le PTR a annoncé qu'il entamerait son processus pour devenir légal en tant que parti politique[18].

Légalisation[modifier | modifier le code]

Le parti a été légalement fondé le 7 février 2017[19]. Pour les élections générales, le PTR a présenté des candidats aux législatives de la région d'Antofagasta et de la région métropolitaine de Santiago. Comme le parti ne remplissait pas les conditions requises pour maintenir le statut juridique initialement prévu, il a été convenu en janvier 2018 de créer le parti de la Gauche instrumental anticapitaliste des travailleurs (IAT) afin de fusionner avec le PTR et de maintenir son existence[20].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (es) « Organización trotskista se constituirá como partido político », ElQuintoPoder, (consulté le )
  2. (es) Fracción Trotskista - Cuarta Internacional, « Organizaciones de la FT » (consulté le )
  3. Miranda, « Un año que empieza difícil », www.ft.org.ar, (consulté le ) : « "Debemos discutir qué política y qué tipo de organización necesitamos para prepararnos para derrotar a los patrones y a sus políticos patronales, para aliarnos con el resto del pueblo pobre y las capas medias empobrecidas de nuestro país (ver artículo). Construir un partido de trabajadores revolucionario que se prepare para la lucha por una República de Trabajadores basada en organismos de democracia directa para que sea el mismo pueblo trabajador de Chile el que decida su propio destino, contra la política de la patronal y sus políticos, y esta democracia para ricos, y como alternativa a la política de profundizar esta democracia de la izquierda del régimen, es la tarea por la que lucha Clase contra Clase." »
  4. (es) (Chile), « Boletin Especial de Clase contra Clase: Pinochet murió impune », www.ft-ci.org (consulté le )
  5. (es) (Chile), « Movilización en repudio al golpe en Honduras », www.ft-ci.org (consulté le )
  6. (es) (Chile), « Nace la agrupación », www.ft-ci.org (consulté le )
  7. (es) « ¡Filosofía y Humanidades U. de Chile EN TOMA! » (consulté le )
  8. (es) Chile, « Repudiamos el asesinato del comunero mapuche », www.ft-ci.org (consulté le )
  9. (es) « Ni olvido ni perdón. A terminar con toda la herencia de la dictadura » (consulté le )
  10. (es) « Multitudinaria marcha por Diego y Exequiel en Valparaíso », La Izquierda Diario,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. (es) « Reacciones ante el asesinato de dos jóvenes en marcha estudiantil », La Izquierda Diario,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. (es) « Cacerolazo en Alameda con Vicuña tras gran marcha estudiantil », laizquierdadiario,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. (es) « Bárbara Brito, la candidata trotskista que alcanzaría la vicepresidencia de la Fech si se alcanza el quórum », eldesconcierto,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. (es) « Bárbara Brito: trotskista y feminista a la vicepresidencia de la FECH », La Izquierda Diario,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. (es) « Bárbara Brito, la militante trotskista y feminista que alcanzó la vicepresidencia de la FECh », elciudadano,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. (es) « Por una alternativa anticapitalista y revolucionaria de los trabajadores, las mujeres y la juventud », laizquierdadiario,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. (es) « Oportunismo y sectarismo: una reflexión a propósito de la legalización del PTR », La Izquierda Diario,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. (es) « Comunicado : el Partido de Trabajadores Revolucionarios (PTR) inicia inscripción legal como partido », sur La Izquierda Diario - Red internacional (consulté le ).
  19. (es) Servicio Electoral de Chile, « Solicitud de inscripción de Partido de Trabajadores Revolucionarios en regiones XV, I y II » [archive du ], (consulté le )
  20. (es) « A levantar una nueva voz de los trabajadores, las mujeres y la juventud », laizquierdadiario,‎ (lire en ligne, consulté le )