Paul Citroen — Wikipédia

Paul Citroen
Paul Citroen en 1981.
Biographie
Naissance
Décès
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WassenaarVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Fratrie
Ilse Ledermann-Citroen (d)
Hanan Cidor (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Lien Citroen-Bendien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Paulien Citroen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Lena Citroen (d) (nièce)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Archives conservées par
Prentenkabinet, University of Leiden, Leiden (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Paul Citroen, de son nom complet Roelof Paul Citroen, né le à Berlin et mort le à Wassenaar (Pays-Bas), est un peintre, dessinateur et photographe néerlandais[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Paul Citroen étudie la peinture à Berlin puis devient libraire et marchand d'art aux Pays-Bas en 1914. Il fait son service militaire à Alkmaar. En 1918, il réalise des photomontages et des collages dans le style dadaïste constitués de villes et de façades. Il se remet à peindre en 1922 et suit des cours d'arts plastiques au Bauhaus en 1927 à Weimar.

Il fonde sur les principes du Bauhaus une école d'art à Amsterdam, la Nieuwe Kunstschool (nl) (nouvelle école d'art), avec Jan Havermans et Charles Roelofsz. Il réside lui-même au numéro 235 de la Kerkstraat. Il s'installe en 1935 à La Haye et y enseigne jusqu'à sa mort en 1983. Quand Citroen est prévenu qu'il devait être arrêté par les forces d'occupation le 28 août 1942, il fuit chez Maria Helena Friedlaender (née Bruhn), une femme allemande, femme de Henri Friedlaender. Elle le cache avec d'autres en haut de sa maison à Wassenaar, juste au nord de La Haye, en Hollande-Méridionale, pour plusieurs mois[3].

Parmi ses œuvres connues figure notamment Metropolis[4] en 1923.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nationaal Ontwerp Archief, (portail d'archives), consulté le Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. « Centre Pompidou virtuel » (consulté le ).
  3. « The Righteous Among the Nations Database »
  4. Metropolis

Liens externes[modifier | modifier le code]