Philippe Marini — Wikipédia

Philippe Marini
Illustration.
Fonctions
Maire de Compiègne
En fonction depuis le
(36 ans et 6 mois)
Élection 19 mars 1989
Prédécesseur Jean Legendre
Président de la commission des
Finances du Sénat

(2 ans, 11 mois et 24 jours)
Prédécesseur Jean Arthuis
Successeur Michèle André
Rapporteur général de la commission
des Finances du Sénat

(12 ans, 11 mois et 23 jours)
Prédécesseur Alain Lambert
Successeur Nicole Bricq
Sénateur français

(22 ans, 3 mois et 6 jours)
Élection 27 septembre 1992
Circonscription Oise
Successeur Alain Vasselle
Conseiller général de l'Oise

(1 an, 8 mois et 15 jours)
Circonscription Canton de Compiègne-Nord
Prédécesseur Michel Woimant
Successeur Éric de Valroger

(3 mois et 6 jours)
Circonscription Canton de Compiègne-Nord
Prédécesseur Pierre Desbordes
Successeur Michel Woimant
Biographie
Date de naissance (74 ans)
Lieu de naissance Paris (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR
UMP
LR
Diplômé de IEP de Paris
Université Panthéon-Assas
ENA

Philippe Marini, né le à Paris, est un homme politique français. Membre des Républicains, il a été sénateur de 1992 à 2015, rapporteur général puis président de la Commission des finances[1]. Il est maire de Compiègne depuis 1987 et président de l'Agglomération de la région de Compiègne (ARC) depuis 2015[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Philippe Marini, fils unique, est né à Paris, le , d'un père polytechnicien et haut fonctionnaire d'origine corse[3]. Son grand-père paternel a commencé sa carrière comme instituteur à Marseille avant de finir secrétaire général aux PTT. Philippe Marini effectue sa scolarité à Paris, au collège Sainte-Marie de Monceau, puis au lycée Condorcet[4] où il est lauréat du concours général[5]. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, titulaire d'une licence en droit de l'université Paris-II[6], ancien élève de l'ENA[7], il est inspecteur des finances en retraite.

Maître de conférences à l'IEP de Paris (1975-1976), puis chargé de cours à l'université de technologie de Compiègne (1976-1978), il occupe le poste de directeur adjoint (1979-1982) puis directeur des services financiers du Commissariat à l'énergie atomique (1982-1989). Membre du directoire de la banque Arjil de 1989 à 1994, il est avocat à la cour de Paris depuis 1998. Membre de la Commission de surveillance de la Caisse des dépôts de 2002 à 2008, il préside la mission commune d'information du Sénat sur « la prise en charge de la dépendance et la création du cinquième risque ».

En 2009, le quotidien Les Échos constatait qu'il avait « des liens étroits avec le monde de la finance ». Philippe Marini témoignait d'ailleurs que s'il n'avait pas fait carrière en politique, il aurait « poursuivi [sa] vie de banquier d'affaires ou de directeur financier. »[8] En 2009, il siégeait déjà dans le Consortium d'Investissement et de Placements Mobiliers et le holding Cofip, qui possédait des parts dans Quinette Gallay, leader européen des sièges de salles de spectacles, qui a remplacé les 577 fauteuils de l'Assemblée nationale en 2007. Philippe Marini est aussi à la tête de deux sociétés : Aigle, une entreprise basée à Saint-Tropez, et la SCI du 10, rue Hautefeuille, qui lui a permis d'acquérir sa résidence secondaire en Corse[9]. En 2010, Philippe Marini souhaitait également rentrer au conseil de surveillance de la société foncière Inea. Mais le Conseil constitutionnel a estimé que ses fonctions n'étaient « pas compatibles avec l'exercice de son mandat de sénateur »[10],[11].

Depuis 2015, il est président du collège de gérance de la banque d'affaires Gimar et Cie[12].

Il est marié et père de trois enfants[13].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Débuts dans l'Oise[modifier | modifier le code]

Philippe Marini est d'abord élu maire de Compiègne en 1987 en succédant à Jean Legendre, alors ancien député. Il est élu, en 1991, conseiller général du canton de Compiègne-Nord. Cependant, il est élu l'année suivante sénateur de l'Oise et doit donc démissionner de son mandat départemental.

Au Sénat[modifier | modifier le code]

Commission des Finances[modifier | modifier le code]

Six ans après son élection à la Haute Assemblée, Philippe Marini devient rapporteur général de la Commission des finances du Sénat. Il le restera jusqu'en 2011, date à laquelle il devient président de la Commission des finances du Sénat.

En 2008, il est candidat à la présidence du Sénat pour succéder à Christian Poncelet. Lors d'une primaire interne au groupe UMP, c'est finalement Gérard Larcher qui est désigné.

À la suite des élections sénatoriales de 2011, qui voient la victoire de la gauche, il devient président de la commission des finances[14], succédant à Jean Arthuis. Le , il annonce qu'il rejoint le collectif parlementaire de la Droite populaire[15]. En 2013, il témoigne de son opposition aux lois relatives à la transparence de la vie publique estimant qu'elles créent « un climat de suspicion permanente autour des élus »[16]. Reste que la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a estimé en 2014 que Philippe Marini avait sous-évalué son patrimoine, notamment un immeuble situé dans le Ve arrondissement de Paris[17].

Il tente à nouveau sa chance en 2014 pour briguer la présidence du Sénat lors de la victoire de la droite aux élections sénatoriales de 2014. Il est à nouveau battu par Gérard Larcher et Jean-Pierre Raffarin. Philippe Marini émet alors le souhait de rester président de la Commission des finances. Or, le président du Sénat nouvellement élu Gérard Larcher préfère adopter la même tradition institutionnelle qui veut laisser la présidence de la commission la plus importante d'une assemblée à l'opposition. Finalement, c'est la sénatrice PS Michèle André qui est élue à ce poste. Philippe Marini se rabat alors sur sa fonction initiale de rapporteur général. Néanmoins, il est battu par l'UMP Albéric de Montgolfier.

Par ailleurs, il est au Sénat de 1992 à 2015, président du groupe France-Québec, du groupe France République tchèque, du groupe France-Arabie saoudite-Pays du Golfe et président délégué du groupe France-Djibouti et Corne de l’Afrique (Soudan). Il est ainsi chargé d’une«  mission d'étude, d'analyse et de contacts sur la région Proche-Orient par le président de la République, Nicolas Sarkozy, en 2009[18].

Peu après ces échecs successifs, il annonce début sa démission du Sénat, qui conduit à son remplacement par l'ancien sénateur et maire d'Oursel-Maison Alain Vasselle[19].

Travaux parlementaires[modifier | modifier le code]

En 22 ans de mandat (1992-2015), Philippe Marini a été à l'origine de nombreuses propositions de lois et a fait adopter un nombre significatif d’amendements notamment dans les domaines de la fiscalité des entreprises, la lutte contre la fraude fiscale ou la lutte contre la pollution visuelle en instaurant une taxe locale sur la publicité extérieure.

Quelques exemples de propositions de lois parmi les 43 dont il est l’auteur[20] :

  • proposition de loi tendant à rendre obligatoire le dépôt d’une Offre Publique d’Achat en cas d’acquisition de l’essentiel de l’activité d’une entreprise (2014)[21]: Cette proposition de loi qui intervient en réaction à la prise de contrôle par General Electric de la branche Énergie d’Alstom, vise à obliger « toute personne physique ou morale, venant à acquérir le principal des actifs d'une société dont le siège social est établi en France, et dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé d'un État membre de l'Union européenne ou d'un autre État partie à l'accord sur l'Espace économique européen, à en informer immédiatement l'Autorité des marchés financiers et de déposer un projet d'offre publique en vue d'acquérir une quantité déterminée des titres de la société » ;
  • proposition de loi tendant à renforcer la lutte contre l’évasion et la fraude fiscale des entreprises multinationales (2013)[22] : introduction « d’une présomption simple de transfert anormal de bénéfices en cas de transferts de fonctions et de risques hors de France » et renforcement de « la procédure de l’abus de droit en élargissant son champ d’application aux cas où les actes mis en cause répondraient à un motif essentiellement fiscal » ;
  • proposition de loi pour une fiscalité numérique neutre et équitable (2012)[23] : « L'article 1er insère un nouveau chapitre intitulé fiscalité numérique dans le code général des impôts (CGI) » qui « instaure une obligation déclarative d'activité par les acteurs de services en ligne basés à l'étranger. Il contient également un volet fiscal comportant une série de taxes destinées à assurer la neutralité fiscale : la taxe sur la publicité en ligne, qui a pour objet de transposer au média Internet l'actuelle taxe sur la publicité diffusée par voie de radiodiffusion sonore et de télévision due par les régies publicitaires et la taxe sur les services de commerce électronique (Tascoé) qui vise à transposer au commerce électronique la taxe sur les surfaces commerciales (Tascom). L'article 2 modifie l'article 1609 sexdecies B du CGI pour étendre aux acteurs étrangers de l'Internet établis en France et à l'étranger la taxe actuelle sur la fourniture de vidéos à la demande (VOD), afin notamment de rétablir une forme d'équité fiscale. L'article 3 prévoit la remise par le Gouvernement d'un rapport au Parlement « évaluant l'impact sur les finances publiques des pratiques d'optimisation fiscale mises en œuvre par certains acteurs de l'économie numérique basés hors du territoire français en matière de taxe sur la valeur ajoutée, d'imposition des bénéfices et de toutes taxations spécifiques » ;
  • proposition de loi visant à responsabiliser les acteurs du crédit à la consommation et à lutter contre le surendettement (2008)[24] : « Elle vise, à davantage encadrer les conditions de publicité du crédit à la consommation, de limiter des pratiques contestables qui encouragent ou favorisent le « mal endettement » et de responsabiliser les emprunteurs. Elle tend, à pousser l'emprunteur à la réflexion avant de conclure son opération de crédit et éviter la confusion entre l'acte d'achat d'un produit et son financement. Elle tend, en troisième lieu, à responsabiliser fortement les établissements de crédit qui doivent veiller à ne plus offrir inconsidérément des facilités de financement qui se retournent ensuite contre leurs bénéficiaires. À cet égard, elle permet la prise en compte de ces pratiques excessives lors du traitement des dossiers de surendettement. Elle prend enfin en compte des pratiques nouvelles qui exigent une législation spécifique : le crédit renouvelable, le rachat de crédits et le crédit en grande surface. » Cette proposition de loi a été intégrée dans la loi n°2010-737[25] du 1er juillet 2010 dite « Lagarde » de 2010 qui limite et encadre le crédit à la consommation ;
  • proposition de loi instituant la fiducie (2005)[26] qui donne lieu à la Loi instituant la fiducie (n° 2007-211 du 19 février 2007), parue au JO n° 44 du 21 février 2007[27]. La fiducie, transfert de propriété limité dans son usage et dans le temps qui s’approche du trust anglo-saxon est alors totalement une notion inconnue du droit français. La proposition du sénateur de l’Oise était donc de créer une fiducie « à la française » « qui prohibe toute libéralité, et exige donc une contrepartie, et qui respecte les principes de transparence et de neutralité fiscales » ;
  • proposition de loi tendant à permettre la création de fonds de pension (1993)[28]: cette proposition de loi possède un triple objectif « offrir un produit nouveau, destiné à encourager la constitution d’une épargne longue ; favoriser au sein de l’entreprise, la recherche du meilleur arbitrage entre supplément immédiat de salaire et revenu différé, au moment où il est envisagé de fiscaliser une partie des cotisations sociales en relevant simultanément le salaire direct ; et renforcer ainsi le contrat social au sein de l’entreprise ».

Il est l'auteur en 2008 en tant que rapporteur de la commission des Finances du Sénat, de deux amendements très controversés :

  • un amendement au projet de budget 2009 visant à autoriser les particuliers à déduire de leur revenu imposable les pertes boursières issues de la crise financière de fin 2008[29] mais que finalement devant l'hostilité gouvernementale il retirera ;
  • un amendement au projet de loi de finances rectificatives pour 2008 sur une taxation des échanges entre particuliers sur Internet[30].

En 2010, il est l'auteur d'un amendement proposant l'instauration d'une taxe touchant les revenus publicitaires en ligne, surnommée « taxe Google », et préconisée dans le rapport de la commission Zelnik. Le dispositif est adopté en , mais à la suite des réactions très négatives des acteurs majeurs du web francophone, la taxe est finalement reportée au , puis abandonnée[31].

Son rapport du sur la loi de finances 2009 vise les crédits alloués à la lutte contre la grippe A (H1N1). Dénonçant l’inutilité supposée du stock français de masques (chirurgicaux comme FFP2), tout comme l'inefficacité supposée de l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires, le rapport en appelle à une réduction des dépenses de l'État dans la prévention des risques épidémiques en France[32]. Dans son rapport, il conclut : « De façon plus générale, votre rapporteur spécial insiste sur deux éléments : l'urgence des solutions à apporter à la question de la gestion de la péremption des produits de santé et la reconsidération du rôle de l'EPRUS. » « Votre rapporteur spécial s'interroge sur l'opportunité de la création de cette nouvelle agence dans le dispositif déjà complexe de gestion de la sécurité sanitaire. Si le rôle de l'EPRUS est réduit à celui de logisticien, il convient d'approfondir la piste d'une mutualisation des stocks gérés par l'EPRUS avec ceux du ministère de la défense. »[33]

Groupes sénatoriaux d'amitié[modifier | modifier le code]

Utilisation de sa réserve parlementaire[modifier | modifier le code]

Après sa démission, le Sénat a publié le détail de sa réserve parlementaire pour 2014 : Philippe Marini a offert 645 000 euros à la ville de Compiègne, il a aussi subventionné pour 45 000 euros une association équestre Compiègne Equestre[35] qui organise notamment les internationaux de dressage dirigée par sa femme Monique[36]. «Il s'agit d'un équipement municipal. Mon épouse, par le biais de son association à but non lucratif, en est une utilisatrice parmi d'autres », avait-il alors répliqué[37]. En 2013, il avait versé 340 750 euros de sa réserve parlementaire pour des travaux dans un stade équestre, dont la présidente et l’un des principaux usagers est l'association de son épouse. « Nous sommes assez grands pour savoir quelles sont nos priorités ! », rétorque-t-il à un journaliste de Public Sénat, fustigeant « une presse nationale [qui] se met à la remorque de l’opposition communale»[38]. Cette générosité lui a valu des soupçons de conflit d'intérêts et une chronique acerbe de l'humoriste Jérôme Commandeur sur Europe 1[39],[40].

Se penchant sur la manière dont il a utilisé cette réserve entre 2004 et 2013, des journalistes de France 2 notent qu'il a octroyé 19 millions d'euros de subventions du ministère de l'Intérieur pour sa commune. Il dit ainsi "Ce sont des subventions publiques, délibérées en conseil municipal (...). En tant que rapporteur général du budget et président de la Commission des finances, j'ai eu accès à une part importante de la réserve parlementaire. Tout le monde le sait, cela a été dit et imprimé, en long, en large et en travers, tonne l'élu de l'Oise. Compiègne en a été largement bénéficiaire pendant toutes ces années et je n’ai pas à en rougir."[41] « Cet argent est un peu le fait du prince », critique l'opposition municipale[42]. Dans une autre enquête, les journalistes de France 2 constatent que Philippe Marini a attribué des subventions à d'autres villes que Compiègne : le sénateur a donné 30 400 euros pour la restauration d'une église à Centuri, en Corse, commune où il possède le château de Bellavista, une résidence secondaire, près de la paroisse à rénover[43],[44]. Or, les travaux n'ont pas été effectués, une enquête pour détournements de fonds publics visant l'ancienne municipalité a été ouverte à Bastia. « Je ne suis pas le maître d'ouvrage », s'est justifié Philippe Marini[17]. Pour le maire de Centuri, « le sénateur Marini avait un devoir de regard sur l'utilisation de cet argent. S'il est attaché à la commune, il devait dénoncer ces agissements quand il a vu que les travaux n'étaient pas réalisés. Et aujourd'hui, il devrait se demander où est passé cet argent public.»[45].

Sa réserve parlementaire a également permis de financer en partie une expédition archéologique en Libye à laquelle participait sa fille Sophie Marini, docteur en histoire, pour un montant de 15 000  en 2014[46],[47],[48].

Concernant l'utilisation de ces sommes, le quotidien Libération pointe en 2016 que Philippe Marini « jouait sur tous les tableaux du conflit d’intérêts avec sa réserve parlementaire »[49].

Propos polémiques[modifier | modifier le code]

Le , en réaction aux critiques de la commissaire européenne chargée de la Justice, la Luxembourgeoise Viviane Reding, sur la politique française d'expulsion de Roms; il déclare sur France Culture qu'il:

« aurait préféré qu'en 1867 Napoléon III et Bismarck aient un entretien qui débouche autrement, et que le Luxembourg n'existe pas »[50].

Ces propos ont obligé le Premier ministre de l'époque, François Fillon, à présenter ses excuses auprès de son homologue luxembourgeois, Jean-Claude Juncker.

Début , plusieurs jours après l'attaque chimique du à Damas, il avait affirmé dans l'hebdomadaire Oise hebdo :

« Bachar Al-Assad est un bon politique, certes à la tête d'un régime autoritaire mais avec l'esprit plus moderne que l'opinion ne peut le penser[51]. »

— Philippe Marini

Au lendemain d'un naufrage de bateau de migrants en mer Méditerranée, provoquant la mort d'au moins 33 personnes, Philippe Marini s'est inquiété samedi de l'afflux de réfugiés africains en Europe. Sur son compte Twitter, il a écrit :

« L'afflux des réfugiés africains à Lampedusa et bientôt chez nous me fait regretter la disparition du régime Kadhafi en Libye[52] ! »

— Philippe Marini

Dans son rapport no 653 du Sénat, session ordinaire de 2013-2014, enregistré à la présidence du Sénat le , Philippe Marini veut remettre en cause la dépense fiscale en faveur des anciens combattants, juste après que ces avantages viennent d'être donnés aux personnels ayant combattu en Afghanistan[53],[54].

À la mairie et à l'Agglomération de la région de Compiègne (ARC)[modifier | modifier le code]

Maire de Compiègne depuis plus de trente ans et président de l’ARC depuis 2005, Philippe Marini est un acteur local engagé pour le développement économique, social et culturel de Compiègne et son agglomération, territoire dynamique et attractif au tissu industriel fort et diversifié[55].

Fret fluvial[modifier | modifier le code]

À la tête depuis 2003 de l'Association Seine-Nord Europe[56], il s'implique pour l'aboutissement du projet de canal Seine-Nord Europe qui doit relier l'Oise au canal Dunkerque-Escaut pour favoriser le développement économique et écologique de l'agglomération et dont la réalisation commence en 2021.

Aménagements urbains[modifier | modifier le code]

Pendant sa mandature, plusieurs projets urbains ont transformé la ville de Compiègne : la création d’un nouveau pont en centre-ville de Compiègne en 2011[57] et l’aménagement de trois nouveaux quartiers sur d’anciens sites militaires[58].

Politique culturelle[modifier | modifier le code]

La politique culturelle de la ville a permis de mettre en valeur les richesses du territoire : reprise par la ville en 2009 du théâtre impérial[59], unique scène de création lyrique en province, rénovation de la bibliothèque Saint Corneille[60], soutien important à l'école des Beaux-Arts[61] et au Conservatoire municipal[62] mais aussi aux associations sportives de la ville, dotée de nombreux équipements de qualité, dont certains ont été construits ou rénovés grâce à la réserve parlementaire (stade d'athlétisme)[63].

Politique sécuritaire[modifier | modifier le code]

En janvier 2020, le maire fait part à Louis Le Franc, alors préfet de l’Oise, de son souhait de lancer la spécificité « stupéfiants » pour la brigade canine de la police municipale[64]. En mai 2021, trois chiens de la brigade cynophile de la police municipale mis à la disposition de la Police nationale et la police judiciaire, sont ainsi entrainés à la détection des produits stupéfiants pour compléter le dispositif de lutte contre les trafiquants. Ce dressage et les conditions d'interventions font l’objet d'une convention entre la préfecture de l'Oise, le parquet et la ville de Compiègne. Compiègne devient l’une des premières villes à disposer d’une brigade cynophile de recherche de stupéfiants[65].

En outre, le 15 mai 2020, la mairie annonce que les agents de la police municipale seront désormais habilités à procéder à des tests salivaires antidrogues lors des contrôles routiers pour détecter la présence de stupéfiants, sur réquisition du procureur de la République[66].

Plusieurs opérations d’envergure sont également menées de janvier à mai 2021 et permettent la saisie de 7 kilos de cannabis, 2 kilos d’héroïne, 30 500 euros et 3 armes ainsi que le démantèlement en mai d’un trafic d’héroïne, de crack et de cannabis au Clos-des-Roses[67].

En mai 2020, après avoir fait équiper la police municipale de motos spécifiques pour suivre les motards, une adresse mail unique [email protected] est créée afin d'associer anonymement les citoyens à la lutte contre les rodéos motos urbains en communiquant des informations. 35 motos ont ainsi été saisies depuis avril 2018 dont quatre en janvier 2021[68]. Ce dispositif a depuis été reproduit dans d’autres villes comme Beauvais, Rouen, Reims, ou Orléans.

Depuis 2020, trois drones sont à la disposition, sur réquisition du procureur de la République, de la police municipale de Compiègne. Ils peuvent être utilisés pour la sécurisation des manifestations d'ampleur, mais aussi pour observer l'état des bâtiments municipaux, pour la promotion du patrimoine culturel ou à des fins de communication[69].

Enfin, l'Agglomération s'est dotée en 2015 d’un Centre de supervision intercommunal (CSI), agrandi et modernisé en 2020[70], pour mutualiser les différents dispositifs communaux. Doté de 39 écrans reliés à 252 caméras, le CSI est géré par dix agents spécialisés qui travaillent 7 jours sur 7 pour des interventions en direct ou pour contribuer aux enquêtes[71].

Accointances à l'extrême-droite[modifier | modifier le code]

Philippe Marini, premier-adjoint, reçoit Jean-Marie Le Pen, alors président du Front national, à Compiègne, avant la présidentielle de 1988, mais aussi l'évêque catholique traditionaliste monseigneur Marcel Lefebvre. Ce qui fait notamment écrire à L'Express en 2008 que Philippe Marini a « des accointances à l'extrême droite »[72]. D'ailleurs, en 2002, il avait refusé d'accéder à la demande de la Licra de débaptiser la rue Alexis-Carrel, nom d'un médecin proche du régime de Vichy[73]. En 2004, le conseil municipal vote le renommage de cette rue qui porte désormais le nom de la résistante Eugénie Louis[74]. L'élection de deux primo-sénateurs du Front national dans l'hémicycle du Sénat en 2014 est pour lui un « non-événement »[75].

Opposition aux unions entre personnes de même sexe[modifier | modifier le code]

Philippe Marini (à droite, en arrière-plan), manifestant contre l'autorisation du mariage homosexuel, aux côtés de Jean-François Copé, de Nicolas Dhuicq (à gauche), de Patrick Ollier (à droite), et de Philippe de Villiers (à gauche, en arrière-plan), à Paris le .

En 1999, Philippe Marini défilait aux côtés de Christine Boutin, Bruno Gollnisch et Philippe de Villiers contre le projet de Pacs, qui permet une union civile entre couples de même sexe[76]. Dans un rapport du Sénat sur la proposition de loi en 1999, il assimilait le Pacs à « une confusion des valeurs »[77]. En tant que maire, Philippe Marini est opposé au mariage pour tous. « C'est une question de conviction (...) et de conscience », argumente-t-il, en témoignant avoir participé aux manifestations de la Manif pour tous[78]. Il déclarait en 2013 : « Personnellement, il est hors de question que je célèbre ce type de mariage. Des adjoints s'en chargeront très bien »[79]. Il confie ainsi à une adjointe le devoir de marier le premier couple homosexuel à la mairie en [80]. Il considère qu'« un mariage, c'est un homme, c'est une femme »[81]. Proche de La Manif pour tous, dont il participe à un meeting dans sa ville en 2013, et à plusieurs manifestations « en tant que maire », Philippe Marini a accueilli un de ses membres sur sa liste aux municipales en 2014[82],[83],[84]. En 2016, il a demandé le retrait à Compiègne des affiches d'une campagne de prévention contre le sida montrant des couples homosexuels. Il estime qu'il s'agit d'«une campagne provocante, qui nie l'image et la réalité de la famille »[85].

Opposition aux gens du voyage[modifier | modifier le code]

En 2015, lors d'un débat sur le règlement intérieur de l’aire d’accueil de gens du voyage à Jaux, commune proche de l'ARC, il dit: « Cette population, on préférerait tous qu'elle n’existe pas. Mais elle existe, il faut respecter la loi »[86]. En 2018, le préfet de l'Oise Louis Le Franc et les collectivités de l'ARC ont établi un nouveau schéma départemental pour l'accueil des gens du voyage[87].

Emploi de sa fille comme directrice de cabinet[modifier | modifier le code]

En , malgré les accusations de népotisme, il embauche sa fille Sophie Marini comme directrice de cabinet[88]. Mais en 2017, dans la foulée de l'affaire Fillon, sont votées des mesures dites de « moralisation de la vie politique ». « La fille du maire de Compiègne dans le viseur du Conseil constitutionnel », titre alors Le Parisien. Sa fille doit ainsi quitter le poste auprès de son père en 2017 puisque la loi interdit dorénavant les emplois familiaux pour les maires et les parlementaires[89],[90]. Après sa démission, elle prend la tête de Vivre à Compiègne, une association pour faire réélire son père aux municipales de 2020[91]. Elle sera finalement employée pour un poste contractuel d’un an de chargée de mission auprès de Bernard Hellal, maire de la commune voisine, Margny-lès-Compiègne[92]. Le Courrier Picard évoque l'hypothèse d'un « deal » entre Philippe Marini et cet autre maire[93],[94].

Favorable à la chasse à courre[modifier | modifier le code]

Philippe Marini soutient la chasse à courre sur le territoire de la commune, déclarant en 2016 que « Compiègne ne serait pas Compiègne sans la chasse à courre ». Il interdit en 2018 une manifestation devant la mairie d'opposants à cette pratique[95],[96]. Il prend toutefois un arrêté en mars 2021 pour interdire la chasse à courre sur le territoire d'un hameau[97].

Pendant la pandémie de Covid-19[modifier | modifier le code]

Le Compiégnois est parmi les premiers secteurs touchés par l’épidémie de COVID-19 dès février 2020. Très présent auprès des soignants du centre hospitalier de Compiègne-Noyon dont il préside le conseil de surveillance, Philippe Marini réclamait d'urgence du personnel pour accueillir les malades de Compiègne aux urgences et en réanimation en faisant appel à la « solidarité nationale » et au ministère de la santé[98]. Il obtient fin février de la part du directeur général de l’Agence régionale de santé un renfort de quatre praticiens venus d’autres établissements. Pour faire face à la pénurie de matériel des personnels des soignants (hôpitaux, mais aussi maisons de retraite, infirmières libérales, associations sociales….), il mobilise ses réseaux et ses services pour obtenir des dons. Ainsi, en quelques semaines, ont pu être mis à profit des soignants des dons exceptionnels : « plus de 17 000 blouses, plus de 13 000 masques, 2 600 visières, plus de 2 000 litres de gel hydro-alcoolique, des produits d’hygiène et d’entretien… » Parallèlement, la Communauté d’agglomération qu’il préside a été réactive en investissant 300 000  pour commander des masques : 2 ont été distribués pour les actifs et 1 pour les autres habitants[99].

Le 21 mars 2020, il se dit particulièrement touché par le décès du docteur Razafindranazy, premier médecin à être décédé en France à la suite de son engagement pour le COVID-19 qu’il qualifie d’« homme respecté et apprécié de son équipe »[100]. Une grande fresque sur le mur de l’hôpital a depuis été inaugurée pour rendre hommage à ce médecin et plus généralement à l’engagement des personnels soignants.

Après avoir ouvert une crèche et une école de Compiègne pour accueillir les jeunes enfants de professionnels travaillant dans des établissements sociaux et médicaux ou des services de sécurité pendant le premier confinement, Philippe Marini fait voter une enveloppe municipale de 100 000 euros pour mettre en place un dispositif de périscolaire au moment de la reprise des cours encadrée par des règles strictes ne permettant pas d’accueillir tous les enfants en classe. Pour lutter contre le décrochage scolaire et les inégalités d’accès aux outils numériques, le maire de Compiègne a demandé l’instauration de dispositifs[101]. Ainsi, a été créé un service de portage des devoirs à domicile pour les quelque 250 élèves des écoles primaires de Compiègne complété par le prêt d’ordinateurs des salles informatiques des écoles de la ville pour les élèves en décrochage scolaire et/ou ne bénéficiant pas de matériel informatique. De même, les équipes municipales ont organisé une veille pour les personnes fragiles afin de répondre à leurs besoins, tout en renforçant le service municipal de portage de repas à domicile et avec l’appui d’associations locale, le portage de médicaments ou de courses à domicile[102]. Plusieurs dispositifs d’aide[103] pour les commerçants (kit de redémarrage d’activité, communication pour les ventes à emporter, gratuité du stationnement…) et les entreprises locales (cellule d’écoute, exonération de loyer, subvention de 1 500 euros pour les entreprises exclues de l’aide de solidarité de l’État, subvention de 1 000 euros pour aider à la relance, prêt de relance à taux zéro, forfait de 500 euros pour un dispositif de solution digitale…) ont été créés par la ville de Compiègne et l’ARC pour soutenir l’activité économique[104].

Dès le 23 mars, Philippe Marini obtient l’instauration d’un couvre-feu de 22 heures à 5 heures dans le cadre d’un arrêté du Préfet Louis Le Franc. Le maire se félicite d'avoir instauré un couvre-feu, « pour éviter les sorties nocturnes pendant le confinement et donc le rapprochement des gens, comme il faisait très beau ce printemps »[105]. Ce couvre-feu qui est aussi un moyen de limiter la délinquance, attire l’attention des médias nationaux lorsque la question de l’instauration d’un couvre-feu national à l’automne 2020 est évoquée.

En avril 2020, il définissait ainsi l'épidémie : « C'est une relation à la mort que l'on n'a jamais connue. On vit avec une roulette russe sur la tempe, en quelque sorte[106].» Alors maire, il s'est fait vacciner à la Covid-19 en janvier 2021. À 71 ans, il estime normal d’être déjà vacciné en tant que personnage public, alors que l'âge minimal pour se faire vacciner est à cette période de 75 ans[107].

Le 19 mars 2021, ignorant la préfecture, il donne, par arrêté municipal, l’autorisation aux commerces non essentiels de vendre à l'étalage devant leur boutique Son arrêté municipal, attaqué en justice par la préfecture de l'Oise, est suspendu par le tribunal administratif d'Amiens le [108],[109].

Traitement des ordures ménagères[modifier | modifier le code]

Le syndicat mixte du département de l'Oise gère le transport, le traitement et la valorisation (sous forme d'énergie) des déchets des plus de 760 000 habitants du territoire. Depuis sa création en 2016, le SMDO a fait construire un nouveau centre de tri à Villers-Saint-Paul en 2019 permettant l'extension des consignes de tri et a étendu la valorisation énergétique à l'ensemble des ordures ménagères des habitants du territoire qui a permis depuis 2018 la fin de l'enfouissement de toutes les ordures ménagères[110].

Affaire judiciaire[modifier | modifier le code]

Le 31 mai 2022, Philippe Marini est placé en garde à vue dans une enquête pour soupçon de favoritisme, corruption passive et prise illégale d’intérêt. Cette garde à vue concerne également 5 autres personnes, dont les hauts responsables de l'entreprise Paprec. Dans le cadre de cette même enquête, Philippe Marini avait été perquisitionné à son domicile et à l'hôtel de ville de Compiègne en 2021[111]. Le 19 juillet, l'intéressé annonce sa mise en examen dans ce dossier[112].

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Autres fonctions[modifier | modifier le code]

Fonctions antérieures[modifier | modifier le code]

Décoration[modifier | modifier le code]

Chevalier de l'ordre national du Mérite, 1988[113]

Dans la fiction[modifier | modifier le code]

Dans la bande dessinée uchronique de François Durpaire et Farid Boudjellal, La Présidente, où Marine Le Pen gagne l’élection présidentielle de 2017, Philippe Marini devient secrétaire d'État aux Finances[114].

Notes et références[modifier | modifier le code]

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  2. « Agglomération de la Région de Compiègne ».
  3. Philippe Marini, né à Paris le 28 janvier 1950, affirme qu'il est un « pur Parisien » mais il est né à Marseille et d'origine corse, Le Point, le 9 janvier 2004
  4. Matthieu Noli, « Politoscopie Philippe Marini, actualité Régions - Le Point », sur Le Point, (consulté le ).
  5. « Portrait : Philippe Marini », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Voir le parcours détaillé dans l'article du Point
  7. Voir sur son site Philippe Marini.net
  8. LExpress.fr, « Philippe Marini au scanner », L'Express,‎ (lire en ligne)
  9. Guillaume Delacroix, « La face cachée des amendements Marini », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  10. C.D., « Conflit d'intérêts: Marini n'entrera pas dans le conseil de surveillance de Foncière Inea », Public Sénat,‎ (lire en ligne)
  11. Les Echos, « Le sénateur Marini rappelé à l'ordre par le Conseil constitutionnel », Les Echos,‎ (lire en ligne)
  12. « Notre équipe Philippe Marini Président du Collège de Gérance ».
  13. Laurent de Boissieu, « Philippe Marini. Le troisième homme », La Croix,‎ (lire en ligne)
  14. http://www.courrier-picard.fr/documents/pdf/redac/patrimoine_elus_picards.pdf
  15. Philippe Marini rejoint la Droite populaire, Le Figaro, 18 juillet 2012.
  16. « La loi sur la transparence va créer un climat de suspicion permanente autour des élus. », sur twitter.fr, (consulté le ).
  17. a et b Le Parisien, « L'année noire de Philippe Marini », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  18. « Marini part pour le Proche-Orient », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  19. « Philippe Marini démissionne du Sénat », lemonde.fr, (consulté le ).
  20. « Propositions de loi ou de résolution déposées par M. Philippe Marini au Sénat ».
  21. « Proposition de loi tendant à rendre obligatoire le dépôt d'une offre publique d'achat en cas d'acquisition de l'essentiel de l'activité d'une entreprise, ».
  22. « Proposition de loi tendant à renforcer la lutte contre l’évasion et la fraude fiscale des entreprises multinationales ».
  23. « Proposition de loi pour une fiscalité numérique neutre et équitable ».
  24. « Proposition de loi visant à responsabiliser les acteurs du crédit à la consommation et à lutter contre le surendettement ».
  25. « LOI n° 2010-737 du 1er juillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation ».
  26. « Proposition de loi instituant la fiducie ».
  27. « Loi n° 2007-211 du 19 février 2007 instituant la fiducie ».
  28. « Proposition de loi tendant à permettre la création de fonds de pension ».
  29. Source AFP
  30. "Les ventes entre particuliers sur le Net bientôt taxées ?", Le Point, 18 décembre 2008.
  31. Article sur Numerama
  32. La France et les épidémies : 2010-2011, le changement de doctrine par Gérard Davet et Fabrice Lhomme, sur lemonde.fr du 5 mai 2020
  33. « Rapport du 29 juin 2010 sur la Loi de finances 2009 ».
  34. http://www.senat.fr/grpami/ami_632.html
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  36. François Vignal, « Réserve parlementaire : Philippe Marini toujours très généreux avec sa ville de Compiègne… et sa femme », publicsenat.fr,‎ (lire en ligne)
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  112. Eline Erzilbengoa, « Le maire de Compiègne Philippe Marini mis en examen dans le cadre d'une enquête pour corruption et favoritisme », France 3, (consulté le ).
  113. « Senatoriales Philippe Marini (UMP), un spécialiste des finances publiques ».
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Liens externes[modifier | modifier le code]

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