Pier Ferdinando Casini — Wikipédia

Pier Ferdinando Casini
Illustration.
Pier Ferdinando Casini en 2016.
Fonctions
Chef des Centristes pour l'Europe
En fonction depuis le
(7 ans, 2 mois et 13 jours)
Prédécesseur Parti créé
Sénateur italien
En fonction depuis le
(11 ans, 1 mois et 9 jours)
Élection 24-25 février 2013
Réélection 4 mars 2018
25 septembre 2022
Circonscription Campanie (2013-2018)
Émilie-Romagne 3 (depuis 2018)
Législature XVIIe, XVIIIe et XIXe
Président de l'Internationale démocrate centriste

(9 ans, 5 mois et 12 jours)
Prédécesseur José María Aznar
Successeur Andrés Pastrana Arango
Président de la Chambre des députés

(4 ans, 10 mois et 12 jours)
Législature XIVe
Prédécesseur Luciano Violante
Successeur Fausto Bertinotti
Député italien

(29 ans, 8 mois et 3 jours)
Élection 26 juin 1983
Réélection 14 juin 1987
5 avril 1992
27 mars 1994
21 avril 1996
13 mai 2001
9-10 avril 2006
13-14 avril 2008
Législature IXe, Xe, XIe, XIIe, XIIIe, XIVe, XVe et XVIe
Biographie
Date de naissance (68 ans)
Lieu de naissance Bologne (Italie)
Nationalité Italienne
Parti politique DC (jusqu'à 1994)
CDC (1994-2002)
UDC (2002-2016)
CpE (depuis 2017)
Diplômé de Université de Bologne

Pier Ferdinando Casini (né le à Bologne) est un homme politique italien d'obédience centriste, membre du Parlement de la République italienne depuis .

Il est secrétaire du Centre chrétien-démocrate (CCD) à partir de puis est président de la Chambre des députés de à .

Depuis , il préside l'Internationale démocrate centriste. Il est aussi président de la commission des affaires étrangères du Sénat de à .

Biographie[modifier | modifier le code]

Pier Ferdinando Casini est titulaire d'une maîtrise en droit.

Il est élu avec le scrutin majoritaire dans la XVe circonscription (Latium 1), dans le collège électoral no 32 de Pomezia (liste reliée Abolizione Scorporo). Élection proclamée le et validée le de la XIVe législature.

Il a déjà été député dans les législatures IX (1983, Démocratie chrétienne (DC)), X, XI, XII et XIII.

Il a été président des Jeunes Démocrates chrétiens et membre de la direction nationale de la DC à partir de 1987, chargé du département Études, propagande et édition de la DC.

En , lors de la dissolution de la Démocratie chrétienne, il fonde un nouveau mouvement pour représenter les démocrates chrétiens de centre droit, le Centro Cristiano Democratico (CCD), dont il a été secrétaire puis président.

Il a été élu pour la première fois en 1994 au Parlement européen (réélu en 1999), en s'inscrivant au groupe du Parti populaire européen. En octobre 2000, il est élu vice-président de l'Internationale des démocrates chrétiens (IDC).

En tant que président de la Chambre, il est actuellement inscrit au groupe mixte et n'appartient à aucune composante depuis le , même s'il fait partie des dirigeants actuels de l'Union des démocrates chrétiens qui utilise son nom (CASINI) dans son symbole électoral

Le , après les élections générales de 2001, Pier Ferdinando Casini est élu président de la Chambre des députés. Il conserve ce poste jusqu'aux élections de 2006, à la suite desquelles, Fausto Bertinotti lui succède, le .

Il est membre de l’Union des démocrates chrétiens.

Le , il est élu président de l'Union interparlementaire lors de la 113e assemblée à Genève pour un mandat de trois ans qui a expiré en .

À l'occasion des élections parlementaires de 2008, Casini rompt avec la Maison des libertés de Silvio Berlusconi, et, après de nombreuses années de cohabitation difficile, décide, faisant preuve de fermeté et de cohérence, de se présenter de son côté, comme candidat au poste de président du Conseil, soutenu par une formation centriste, l'Union de centre, née de l'alliance entre l'Union des démocrates chrétiens et du centre (UDC) et Rose blanche. Sa formation obtient 2 050 319 voix (5,62 %) et 36 députés à la Chambre, ainsi que trois sénateurs tous élus en Sicile.

Passé dans l'opposition à Silvio Berlusconi, Casini dénonce les scandales sexuels et financiers entourant Il Cavaliere, bien que celui-ci fut son allié quelques années encore plus tôt. S'alliant avec le président de la Chambre des députés, Gianfranco Fini, il déclare espérer faire du Centre italien une nouvelle force politique, dite de « troisième pôle », alternative à la gauche comme à la droite.

Allié au président du Conseil Mario Monti comme au président de la Chambre Gianfranco Fini, sous l'étique de la coalition « Avec Monti pour l'Italie » à l'occasion des élections parlementaires de 2013, il parvient à se faire élire sénateur, et ce bien que la coalition centriste qu'il codirigeait ait subi un camouflet électoral à la Chambre comme au Sénat, n'étant pas parvenu à franchir la barre des 10 % des suffrages exprimés.

Le , il est élu à la présidence de la commission Affaire étrangères du Sénat. Le , il provoque le départ de Mario Monti de Choix civique. Le , il parraine la formation des Centristes pour l'Europe.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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