Pilar Alegría — Wikipédia

Pilar Alegría
Illustration.
Pilar Alegría en 2023.
Fonctions
Ministre espagnole de l'Éducation, de la Formation professionnelle et des Sports
Porte-parole du gouvernement
En fonction depuis le
(5 mois et 6 jours)
Président du gouvernement Pedro Sánchez
Gouvernement Sánchez III
Prédécesseur Elle-même (Éducation, Formation professionnelle)
Miquel Iceta (Sports)
Isabel Rodríguez (porte-parole)
Députée aux Cortes Generales

(3 mois et 19 jours)
Élection
Circonscription Saragosse
Législature XVe
Groupe politique Socialiste
Successeur Víctor Ruiz de Diego

(7 ans, 2 mois et 17 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Saragosse
Législature IXe et Xe
Groupe politique Socialiste
Successeur Ignacio Magaña Sierra
Ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle

(2 ans, 4 mois et 9 jours)
Président du gouvernement Pedro Sánchez
Gouvernement Sánchez II
Prédécesseur Isabel Celaá
Successeur Elle-même
Déléguée du gouvernement en Aragon

(1 an, 4 mois et 27 jours)
Président du gouvernement Pedro Sánchez
Prédécesseur Carmen Sánchez Pérez (es)
Successeur Rosa Serrano
Conseillère à l'Innovation, à la Recherche et à l'Enseignement supérieur du gouvernement d'Aragon

(3 ans, 11 mois et 10 jours)
Président Javier Lambán
Gouvernement Lambán I
Prédécesseur Arturo Aliaga (es) (Innovation)
Dolores Serrat Moré (es) (Enseignement supérieur)
Successeur Maru Díaz
Députée aux Cortes d'Aragon

(3 ans, 9 mois et 15 jours)
Élection 24 mai 2015
Circonscription Saragosse
Législature IXe
Groupe politique Socialiste
Biographie
Nom de naissance María del Pilar Alegría Continente
Date de naissance (46 ans)
Lieu de naissance La Zaida (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PSOE
Syndicat UGT
Diplômée de Université de Saragosse
Université complutense de Madrid
Profession Enseignante

Pilar Alegría
Ministres de l'Éducation d'Espagne
Délégués du gouvernement en Aragon

María del Pilar Alegría Continente (/maˈɾia ðɛl piˈlaɾ aleˈɣɾia kõtiˈnɛ̃te/[a]) est une femme politique espagnole née le à La Zaida (province de Saragosse), membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Elle est ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle depuis .

Elle est élue en députée de Saragosse au Congrès des députés et membre de la commission exécutive fédérale du PSOE, puis devient en secrétaire à l'Éducation du PSOE d'Aragon après avoir été tête de liste aux élections législatives anticipées de 2011.

Nommée secrétaire régionale à l'Organisation du PSOE en , elle occupe l'année suivante la deuxième place sur la liste dans la circonscription de Saragosse pour les élections aux Cortes d'Aragon. Après le scrutin, elle intègre le gouvernement de la communauté autonome en qualité de conseillère à l'Innovation, à la Recherche et à l'Enseignement supérieur.

En , elle exerce les fonctions de porte-parole de la candidature de Susana Díaz au 39e congrès du PSOE, qui voit la réélection de Pedro Sánchez au secrétariat général. Avec le soutien du président d'Aragon Javier Lambán, elle se présente avec succès aux primaires socialistes à Saragosse et prend la tête de liste pour les élections municipales de . Elle s'oppose cependant à sa dernier sur la composition de sa liste, corrigée dans son sens avec l'appui de la direction nationale.

Bien qu'elle soit arrivée en tête, elle ne peut accéder au pouvoir en raison d'une alliance entre les partis de droite. En , Pedro Sánchez la nomme déléguée du gouvernement en Aragon. Il l'appelle au sein de son gouvernement en à l'occasion d'un important remaniement ministériel, au poste de ministre de l'Éducation. Il la désigne, un an plus tard, porte-parole du PSOE dans le cadre d'une réorganisation de la direction du parti.

Vie privée et formation[modifier | modifier le code]

María del Pilar Alegría Continente naît le [1] à La Zaida[2], dans la province de Saragosse. Elle est mère d'un enfant[3].

Elle accomplit ses études secondaires dans un collège de Fuentes de Ebro[2]. Elle est diplômée en sciences de l'éducation, spécialisée dans l'enseignement primaire, de l'université de Saragosse, et titulaire d'un master en éducation sociale de l'université complutense de Madrid[3]. Elle n'a jamais enseigné devant des élèves[4].

Elle adhère à l'Union générale des travailleurs (UGT) au cours de ses études universitaires, à la fin des années 1990, puis elle rejoint le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Elle travaille ensuite comme technicienne de formation au sein de la Fédération des industries et activités associées (FIA) de l'UGT d'Aragon[5].

Vie politique[modifier | modifier le code]

Députée aux Cortes Generales[modifier | modifier le code]

Pilar Alegría devient ensuite directrice de cabinet au département de l'Éducation de la députation générale d'Aragon et coordonnatrice du département de l'Éducation de la commission exécutive fédérale du PSOE, travaillant dans ces deux cas aux côtés d'Eva Almunia (es)[6].

À l'approche des élections générales du 9 mars 2008, elle est investie en deuxième position sur la liste de la circonscription de Saragosse, derrière le député sortant Jesús Membrado (es), conformément à l'objectif poursuivi par le parti de combiner renouvellement des générations et expérience parlementaire[6]. Élue au Congrès des députés, elle devient peu après membre de la commission exécutive fédérale du PSOE et y siège quatre ans[7].

À l'approche des élections générales anticipées du 20 novembre 2011, elle est investie à la première place de la candidature socialiste dans la province de Saragosse, étant la seule à étrenner cette position parmi les têtes de liste du PSOE aragonais[8]. Elle est désignée le secrétaire à l'Éducation de la commission exécutive régionale du Parti des socialistes d'Aragon-PSOE[9]. À partir de , elle prend le poste de secrétaire à l'Organisation, laissé vacant en raison de la démission de sa titulaire[10].

Lors des primaires socialistes qui se tiennent à la même période, elle apporte son soutien à Edu Madina, finalement battu par Pedro Sánchez[11].

Conseillère du gouvernement d'Aragon[modifier | modifier le code]

Dans la perspective des élections aux Cortes d'Aragon du 24 mai 2015, le chef de file socialiste Javier Lambán investit Pilar Alegría en deuxième position sur la liste qu'il conduit dans la circonscription de Saragosse, dans un mouvement plus large de profond renouvellement du groupe parlementaire socialiste[12].

Élue députée d'Aragon, elle démissionne du Congrès le et cède son mandat à Ignacio Magaña[13]. Le suivant, elle prête serment comme conseillère[b] à l'Innovation, à la Recherche et à l'Enseignement supérieur d'Aragon dans le premier gouvernement formé par Javier Lambán[14]. À ce poste, elle obtient notamment que l'ensemble des groupes parlementaires des Cortes souscrivent à un pacte pour la science, et conclut un accord pour le financement de l'université de Saragosse qui prévoit un apport de 780 millions d'euros sur cinq ans à partir de [7].

Lors des primaires socialistes de 2017, elle occupe les fonctions de porte-parole de la candidature de Susana Díaz et dépose avec Edu Madina les parrainages militants en faveur de celle-ci au siège national du PSOE, rue de Ferraz à Madrid[15]. Le scrutin se solde néanmoins par la victoire de Pedro Sánchez. Elle abandonne en suivant ses fonctions de secrétaire régionale à l'Organisation[16] pour intégrer le comité fédéral[17].

Tête de liste en 2019 à Saragosse[modifier | modifier le code]

Soutenue par Javier Lambán[11], Pilar Alegría annonce le qu'elle se présente aux primaires socialistes pour la désignation de la tête de liste aux élections municipales du à Saragosse[18]. Elle remporte le premier tour de scrutin le avec 49 % des suffrages exprimés, devançant de vingt points sa principale concurrente Carmen Dueso, qui renonce à être présente au second tour, ce qui permet à Pilar Alegría d'être proclamée tête de liste par son parti cinq jours plus tard[19].

En , elle s'oppose à Javier Lambán sur la composition de la liste des candidats socialistes au conseil municipal et signe un document actant son rejet de la candidature approuvée à une très large majorité par le comité régional du PSOE Aragon après avoir rejeté la proposition de compromis exprimée par le secrétaire général provincial[20]. Le comité fédéral du accède à la requête de Pilar Alegría et réorganise les premiers postes de la liste, afin que les trois premiers après elle soient issus de son groupe de proches, ce qui déplace le titulaire de la deuxième place à la cinquième position[21].

Le jour du scrutin, elle vire en tête avec 27,7 % des voix et dix conseillers municipaux sur trente-et-un[22]. Elle ne peut néanmoins accéder à la mairie de la capitale aragonaise en raison de la conclusion d'un accord entre le Parti populaire (PP), Ciudadanos (Cs) et Vox qui permet l'investiture de Jorge Azcón lors de la séance d'installation du conseil municipal le avec l'exacte majorité absolue des voix[23].

Déléguée du gouvernement[modifier | modifier le code]

Alors qu'elle est désormais porte-parole du groupe municipal socialiste, Pilar Alegría est nommée le déléguée du gouvernement en Aragon par le Conseil des ministres que préside Pedro Sánchez, une décision que celui-ci n'a pas préalablement concerté avec Javier Lambán[11]. Elle avait précédemment refusé la proposition du ministre de la Science Pedro Duque de devenir secrétaire d'État à la Recherche[24].

Dans la perspective de l'organisation en du 40e congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol, la commission exécutive fédérale du l'inclut parmi les rapporteurs thématiques de la motion politique, lui confiant le travail autour de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la culture et des sports[25]. Avec les deux coordonatrices de la rédaction de la motion, cette équipe de douze rapporteurs est perçue au sein du parti comme l'embryon de la future commission exécutive qui sera formée à l'issue du conclave socialiste[26].

Ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle[modifier | modifier le code]

Le , Pedro Sánchez annonce un important remaniement ministériel à l'occasion duquel Pilar Alegría est nommée ministre de l'Éducation et de la Formation professionnelle en remplacement d'Isabel Celaá[27]. Elle est assermentée deux jours plus tard au palais de la Zarzuela devant le roi Felipe VI et évoque dans sa promesse de garder le secret des délibérations du « Consejo de Ministros y Ministras » à l'instar de plusieurs de ses collègues, alors que la formule consacrée évoque uniquement le « Consejo de Ministros » (en français : « Conseil des ministres »)[28].

À l'occasion du Conseil des ministres du suivant, elle présente le projet de loi relatif à la formation professionnelle, qui fusionne l'apprentissage et la formation continue dans un seul système reposant largement sur la formation par alternance et institue des passerelles entre les enseignements ainsi dispensés et ceux de l'université. L'objectif affiché du ministère de l'Éducation est d'y consacrer 5,4 milliards d'euros et de multiplier par plus de dix le nombre d'Espagnols ayant recours à la formation professionnelle sur les quatre années qui suivent[29],[30].

Le projet de loi est approuvé par le Congrès des députés le suivant, par 171 voix pour, 87 contre et 72 abstentions, obtenant — en sus des partis de la coalition gouvernementale — le soutien de Ciudadanos (Cs), du Parti nationaliste basque (EAJ/PNV) et d'Euskal Herria Bildu (EH Bildu), tandis que le Parti populaire (PP) vote finalement contre[31]. Ayant refusé les 300 amendements déposés, le Sénat l'adopte définitivement le , avec l'appui des mêmes forces politiques et le vote contre du seul PP[32].

Après que la vice-secrétaire générale du PSOE, Adriana Lastra, a annoncé sa démission, le journal en ligne ElDiario.es révèle, le , que le secrétaire général, Pedro Sánchez, a l'intention de nommer Pilar Alegría au poste de porte-parole du parti, en remplacement de Felipe Sicilia, promu par Lastra en son temps[33]. La radio Cadena SER confirme cette information quelques heures plus tard[34]. Le , le comité fédéral du PSOE ratifie ce remaniement de la direction à l'unanimité, sans que Pedro Sánchez n'ait fourni d'explications à son sujet[35].

Le 21 novembre 2023, elle est reconduite avec un élargissement de ses compétences, devenant ministre de l'Éducation, de la Formation professionnelle et des Sports au sein du gouvernement Sánchez III, dont elle est également désignée porte-parole[36].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en espagnol d'Espagne retranscrite selon la norme API.
  2. En Espagne, un conseiller (consejero) est un membre de gouvernement d'une communauté autonome.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (es) « Pilar Alegría, una docente de profesión para liderar el Ministerio de Educación y Formación Profesional », Cadena SER,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b (es) « La Zaida se muestra orgullosa de que su paisana Pilar Alegría sea la nueva ministra de Educación », Heraldo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b (es) Laura Carnicero, « Pilar Alegría: el fugaz ascenso de la baza aragonesa de Ferraz », El Periódico de Aragón,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « Pilar Alegría, la ministra de Educación sin experiencia que lleva a su hijo a un colegio privado », Libertad Digital,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) Pilar Araque Conde, « Pilar Alegría, una docente de profesión con un marcado perfil político al frente de Educación », Público,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b (es) « Pilar Alegría, novedad principal en las listas del PSOE de Zaragoza », El Periódico de Aragón,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. a et b (es) M. A. Ruiz Coll, « Pilar Alegría, una maestra de 43 años para tomar las riendas de Educación », El Español,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) « El PSOE ultima una gran renovación en la mitad de sus cabezas de lista », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) Parti des socialistes d'Aragon-PSOE, « Nueva Ejecutiva Regional », sur zaragoza.aragonpsoe.es, (consulté le ).
  10. (es) M. Vallés, « Pilar Alegría asume la secretaría de Organización del PSOE », El Periódico de Aragón,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. a b et c (es) Juanma Romero, « Sánchez proyecta a Pilar Alegría como delegada en Aragón sin pactarlo con Lambán », El Confidencial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) N. Asín et J. Morales, « Lambán apuesta por Pilar Alegría de número 2 en la lista de las Cortes », Heraldo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (es) « Las elecciones del 24 de mayo provocan ya siete relevos en el Grupo Socialista del Congreso », Bolse Manía,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (es) « Toma de posesión del nuevo Gobierno », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (es) Isabel Morillo et Juanma Romero, « Susana Díaz recorrerá España para ganar el PSOE y con la vista puesta en La Moncloa », El Confidencial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. (es) « El PSOE-Aragón cierra su Congreso Regional apelando a la unidad de España », Expansión,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. (es) « PSOE-Aragón aprueba la renovación de cargos en su Ejecutiva con una amplia incorporación de jóvenes », Expansión,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (es) « Pilar Alegría será candidata en las primarias del PSOE para la alcaldía de Zaragoza », Expansión,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. (es) « ...y Pilar Alegría se convierte en candidata a la Alcaldía de Zaragoza », Heraldo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. (es) Roberto Pérez, « Ferraz enmienda a Lambán y cambia las listas electorales aprobadas por el PSOE aragonés », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. (es) Irene Castro, « Ferraz respalda a Pilar Alegría e incluye en la lista al Ayuntamiento de Zaragoza a personas de su confianza », Eldiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. (es) « Azcón podría gobernar en Zaragoza con el apoyo de C's y Vox », Heraldo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. (es) « Jorge Azcón, nuevo alcalde de Zaragoza, llama a poner fin a la crispación », Heraldo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. (es) Laura Carnicero, « Pilar Alegría: el fugaz ascenso de la socialista zaragozana », El Periódico de Catalunya,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. (es) « El 40 Congreso Federal del PSOE se celebrará en València en octubre », Público,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. (es) Manuel Sánchez, « Los "doce elegidos" por Sánchez para diseñar el nuevo PSOE comienzan sus trabajos de cara al 40º Congreso », Público,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. (es) « Estos son los nuevos ministros tras la remodelación del Gobierno », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. (es) « Los nuevos ministros del Gobierno toman posesión de sus cargos », RTVE,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. (es) Carina Farreras, « Nuevo paso adelante para la ley que aspira a modernizar la FP », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. (es) « Aprobada la nueva ley de FP Dual, dotada con 5.474 millones de euro », Agence EFE,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. (es) Daniel Sánchez Caballero, « El Congreso aprueba la nueva ley de FP con los únicos votos en contra del PP », ElDiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. (es) « El Senado aprueba la nueva Ley de la FP, con el único voto en contra del PP y la abstención de Vox y ERC », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. (es) Esther Palomera et Irene Castro, « Patxi López asumirá la portavocía del grupo en el Congreso y Pilar Alegría, la del PSOE », ElDiario.es,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. (es) Inma Carretero, « Pilar Alegría será la nueva portavoz del PSOE », Cadena SER,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. (es) María G. Dionis, « Estos son los cambios en la ejecutiva del PSOE tras el Comité Federal », Newtral,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. (es) Ignacio Zafra, « Pilar Alegría, la ministra de Educación que gana peso con la portavocía del Gobierno », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Fiche sur le site du Congrès des députés : IXe, Xe et XVe législatures.