Rafik Chelly — Wikipédia

Rafik Chelly
Illustration.
Fonctions
Secrétaire d'État tunisien chargé des Affaires sécuritaires

(9 mois et 25 jours)
Président Béji Caïd Essebsi
Chef du gouvernement Habib Essid
Gouvernement Essid
Prédécesseur Ridha Sfar (ministre délégué chargé de la Sécurité nationale)
Successeur Abderrahmane Belhaj Ali (directeur général de la Sûreté nationale)
Biographie
Date de naissance (79 ans)
Lieu de naissance Menzel Temime, Tunisie
Nationalité tunisienne
Parti politique Indépendant

Rafik Chelly, également orthographié Rafik Chelli, né le à Menzel Temime[1], est un spécialiste de la sécurité et homme politique tunisien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Retraité de la sûreté nationale[2], Chelly est l'un des premiers jeunes juristes tunisiens formés dans les écoles françaises de police[3]. Il est diplômé de la faculté de droit[Laquelle ?], de l'École nationale supérieure de la Police (France), de l'Institut de hautes études en criminologie (Lyon) et de l'Institut de défense nationale[1].

Il est, sous la présidence de Habib Bourguiba, directeur de la sécurité du président de la République tunisienne et des personnalités officielles de 1972 à 1980, puis de 1984 à 1987[3],[4]. Il dirige aussi la sécurité extérieure de 1987 à 1992[4] et la police judiciaire[1]. Il est par ailleurs consul général de Tunisie à Tripoli (Libye), conseiller à l'ambassade de Tunisie en France[3] et inspecteur général de la sûreté nationale de 2000 à 2004[1].

Il est secrétaire général du Centre tunisien des études de la sécurité globale[2], une association créée en novembre 2013[5], et a été chef du service de la sécurité générale à la fondation de l'association[5].

Carrière ministérielle[modifier | modifier le code]

Le , il est nommé secrétaire d'État chargé des Affaires sécuritaires dans le gouvernement de Habib Essid. Son ministre de tutelle est le ministre de l'Intérieur Mohamed Najem Gharsalli. Le , il est limogé de ses fonctions[2], une semaine après l'attentat contre un bus de la garde présidentielle tunisienne. Cette décision s'inscrit dans le cadre de la réintroduction de la fonction de directeur général de la sûreté nationale au ministère de l'Intérieur[2], poste qui est attribué à Abderrahmane Belhaj Ali[6]. L'abandon de cette fonction avait été critiqué pour son effet jugé négatif sur l'efficacité des services de sécurité dans la lutte contre le terrorisme[2], alors que la Tunisie a été frappée par trois attentats terroristes en 2015.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le syndrome de Carthage des présidents Habib Bourguiba et Zine El Abidine Ben Ali (préf. Nicolas Beau), Tunis, Imprimerie graphique du centre, , 260 p..

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Tunisie : qui est Rafik Chelly, secrétaire d'État à la Sûreté ? », sur directinfo.webmanagercenter.com, (consulté le ).
  2. a b c d et e « Ministère de l'Intérieur : Rafik Chelli démis de ses fonctions », sur kapitalis.com, (consulté le )
  3. a b et c « Rafik Chelly, secrétaire d'État à la Sureté nationale : un grand retour qui rassure », sur leaders.com.tn, (consulté le )
  4. a et b « Le syndrome de Carthage : témoignages de Rafik Chelly, ancien directeur de la sécurité du chef de l'État et des personnalités politiques », sur mille-et-une-tunisie.com, (consulté le ).
  5. a et b « Création du Centre tunisien des études de la sécurité globale », sur businessnews.com.tn, (consulté le )
  6. « Qui est Abderrahmane Belhaj Ali, nouveau directeur général de la Sureté nationale », sur leaders.com.tn, (consulté le ).