Raphaël Briard — Wikipédia

Raphaël Briard
Naissance
Dives-sur-Mer (Calvados)
Décès (à 65 ans)
Fréjus (Var)
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de la France Forces françaises libres
Arme Infanterie
Grade Capitaine
Années de service 19331958
Conflits Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945
Croix de guerre TOE

Raphaël Briard (Dives-sur-Mer, - Fréjus, ) est un militaire français, Compagnon de la Libération. Sous-officier des troupes coloniales, il décide, en 1940, de se rallier à la France libre et participe, au sein de la 2e division blindée, aux combats d'Afrique, à la libération de la France et à l'invasion de l'Allemagne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et engagement[modifier | modifier le code]

Raphaël Briard naît le à Dives-sur-Mer dans le Calvados d'un père maçon[1]. Il s'engage dans l'armée en 1933 au profit des troupes coloniales. Envoyé en Afrique, il sert comme méhariste dans les unités sahariennes françaises[2].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Au moment de l'armistice du 22 juin 1940, il est en poste à Fort-Lamy au Tchad dans les rangs du groupe nomade du Borkou avec le grade de sergent-chef[3]. Ayant entendu l'appel du général de Gaulle, il décide de poursuivre la lutte et rejoint le Nigeria, colonie britannique, avec plusieurs camarades[1]. Affecté pendant un mois au Nigeria Regiment de l'armée britannique, il s'engage ensuite dans les forces françaises libres et est transféré au Bataillon de marche no 4 avec lequel il participe au ralliement du Cameroun et à la campagne du Gabon[2]. Il est ensuite muté au régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST) avec lequel il participe à la bataille de Koufra durant laquelle il est sérieusement blessé par balle le [3]. Promu adjudant pendant sa convalescence, il retrouve son unité en avril[3]. Il prend part, de à , aux campagnes du Fezzan et de Tripolitaine[1].

Il participe, de à , à la campagne de Tunisie à l'issue de laquelle il est promu adjudant-chef[1]. À l'été 1943, lors de la formation de la 2e division blindée (2e DB) à laquelle il est subordonné, le RTST devient régiment de marche du Tchad au sein duquel Raphaël Briard est affecté au 1er bataillon[2]. Transféré en Angleterre en , il débarque en août sur les plages de sa Normandie natale[3]. Il participe dès lors au parcours de la 2e DB, de la bataille de Normandie à l'invasion de l'Allemagne en passant par la libération de Paris et la campagne d'Alsace[2]. Promu sous-lieutenant, il connaît la fin de la guerre à Berchtesgaden[1].

Après-guerre[modifier | modifier le code]

Poursuivant sa carrière militaire, il participe à la guerre d'Indochine avant de prendre sa retraite en 1958 avec le grade de capitaine[2]. Il devient alors directeur régional d'une société technico-commerciale[3].

Raphaël Briard meurt le à Fréjus et est inhumé à Saint-Raphaël[1].

Décorations[modifier | modifier le code]

Officier de la Légion d'honneur[Quand ?] Compagnon de la Libération Médaille militaire
Croix de guerre 1939-1945 Croix de guerre TOE Médaille des blessés de guerre
Médaille coloniale

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. a b c d et e Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
  3. a b c d et e Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]