Raymond-Max Aubert — Wikipédia

Raymond-Max Aubert
Fonctions
Maire de Tulle

(5 ans et 9 mois)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Jean Combasteil
Successeur François Hollande
Secrétaire d’État au Développement rural

(5 mois et 21 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Alain Juppé I
Député français

(2 ans, 2 mois et 16 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 1e de la Corrèze
Législature Xe (Cinquième République)
Prédécesseur François Hollande
Successeur Lucien Renaudie
Biographie
Date de naissance (77 ans)
Lieu de naissance Innsbruck (Autriche)
Nationalité Française
Parti politique RPR
Diplômé de Université Paris X-Nanterre
ENA
Profession Inspecteur général de l’Équipement

Raymond-Max Aubert, né le à Innsbruck (Autriche)[1], est un haut fonctionnaire et homme politique français[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et formation[modifier | modifier le code]

Fils du préfet Jacques Aubert et frère de l'historienne Véronique Aubert[3], Raymond-Max Aubert est un ancien élève de l’École nationale d’administration (ENA, Promotion Voltaire 1980)[4]. Il en est sorti classé 36e sur 42 (voie administration économique)[5].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Lors des élections cantonales françaises de 1988, il est élu conseiller général de la Corrèze (canton de Tulle-Urbain-Nord) du 3 octobre 1988 au 27 mars 1994. Il est réélu lors des élections de 1994 (mandat allant du 27 mars 1994 au 18 mars 2001). Il a été le candidat tête de liste de la droite aux élections régionales de 1992 en Limousin, élection remportée par la liste socialiste menée par Robert Savy. Il est cependant élu conseiller régional du Limousin du 22 mars 1992 au 15 mars 1998. En 1993, il est élu député RPR de la 1re circonscription de Corrèze face à François Hollande. Deux ans plus tard, il devient maire de Tulle, succédant au communiste Jean Combasteil. Il perd ces deux mandats en 1997 (député) et 2001 (maire), tous deux remportés par François Hollande[6].

De leur passé commun à l'ENA, et de ces multiples confrontations politiques, une certaine rivalité au niveau local peut être associée à ces deux hommes[7].

Il fut également secrétaire d’État chargé du Développement rural auprès du ministre de l'Aménagement du territoire Bernard Pons, dans le Gouvernement Alain Juppé I[8].

Carrière administrative[modifier | modifier le code]

Inspecteur général de l’Équipement, il fut délégué à l’aménagement du territoire et à l’action régionale (Datar) de 1995 à 1997[9].

En 2003, il a été élu président du conseil d'administration de l’Agence nationale pour le chèque-vacances (ANCV)[10]; puis, en 2009, président du conseil d'administration du Centre national pour de développement du sport (CNDS)[11].

Il eut été également vice-président délégué du conseil d'administration de la Fondation Veolia Environnement[12].

Décorations[modifier | modifier le code]

Problèmes judiciaires[modifier | modifier le code]

La cour d'appel de Paris avait validé, le , contre l'avis du parquet, les mises en examen pour « détournements de fonds publics » engagées contre les directeurs de cabinet successifs de l'ancien maire de Paris entre 1983 et 1995, Robert Pandraud, Daniel Naftalski et Michel Roussin. Au total, une vingtaine de personnes furent poursuivies dans cette affaire, dont l'ancien secrétaire d'État Raymond-Max Aubert[14].

Par la suite, il sera mis hors de cause dans cette affaire, ne faisant pas partie des dix accusés finaux de ce procès[15].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Biographie sur le Who's Who » Accès payant (consulté le )
  2. « Raymond-Max Aubert - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  3. « Aubert, Jacques Hector Auguste », dans René Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets (septembre 1870-mai 1982), Paris, Archives nationales, (ISBN 2-86000-232-4, lire en ligne).
  4. « M. Raymond-Max AUBERT - Inspecteur général de l'administration du développement durable honoraire - Biographie mise à jour le 05 juillet 2022 - LesBiographies.com », sur www.lesbiographies.com (consulté le )
  5. Le JDD, « ENA : découvrez le classement de la promo Voltaire de François Hollande », JDD,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Raymond-Max Aubert - Politiquemania - Politiquemania », sur www.politiquemania.com (consulté le )
  7. « L’ennemi intime de François Hollande », sur Revue Charles, (consulté le )
  8. Vanessa SCHNEIDER, « Les ministres racontent leur entrée en fonction et leurs projetsRaymond-Max Aubert, le Corrézien du gouvernement «Surpris» par sa nomination, il s'effacera si on le lui demande », sur Libération (consulté le )
  9. « Raymond-Max Aubert, un Corrézien patron de la DATAR », sur Les Echos, (consulté le )
  10. « Déclaration de M. Léon Bertrand, secrétaire d'Etat au tourisme, sur le rôle de l'Agence nationale pour les chèques-vacances, sur mise en place du chèque-vacances dans les Pme-Pmi de moins de 50 salariés, et sur l'étendue de son utilisation dans les pays de l'Union européenne », sur www.vie-publique.fr (consulté le )
  11. « Décret du 2 octobre 2009 », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  12. « Veolia Environnement créé sa fondation », Planète VE,‎ , pp8-12 (lire en ligne)
  13. Centre France, « Un ex-maire de Tulle et un habitant de Ségur-le-Château dans la promotion de la légion d'honneur », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  14. « Les cinq dossiers qui pourraient conduire Jacques Chirac, simple citoyen, devant la justice », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Le procès des emplois fictifs à la Ville de Paris », sur Les Echos, (consulté le )

Lien externe[modifier | modifier le code]