Relations entre la Chine et Djibouti — Wikipédia

Relations entre la Chine et Djibouti
Drapeau de la République populaire de Chine
Drapeau de Djibouti
Chine et Djibouti
Chine Djibouti

Les relations entre la Chine et Djibouti (chinois : 中国-吉布提关系) sont les relations bilatérales (en) existant entre la république populaire de Chine et la république de Djibouti. Ces relations débutent le . La Chine et Djibouti disposent d'ambassades, respectivement à Djibouti-Ville[1] et Pékin[2].

La Chine a financé la construction de plusieurs travaux publics à Djibouti, dont un stade, les bureaux du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et le Palais du peuple[3]. En , le navire-hôpital chinois Daishan Dao (ou « Arche de la paix ») est amarré à Djibouti[4].

Développement économique[modifier | modifier le code]

Depuis le premier Forum sur la coopération sino-africaine en 2000, Pékin a fourni 16,6 millions de dollars d'aide au développement à Djibouti[5]. La grands projets de développements chinois à Djibouti incluent :

Base militaire[modifier | modifier le code]

En 2016 débute la construction de la base de soutien de la Marine chinoise à Djibouti (en). Son coût de construction est estimé à 600 millions de dollars. Selon le ministre djiboutien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Mahamoud Ali Youssouf, cette base d'environ 36,5 ha accueillerait environ 300 soldats chinois et nécessiterait le paiement annuel de 20 millions de dollars par la Chine au gouvernement djiboutien durant 10 ans, avec option de prolongation de 10 ans[6].

Première base militaire chinoise implantée outre-mer, elle devrait permettre à la Chine d'augmenter sa capacité de projection dans la région et dans le monde[7],[8],[9],[10].

Projet d'accès à l'eau potable à Djibouti et en Éthiopie[modifier | modifier le code]

En 2017, la Chine annonce le lancement d'un projet transfrontalier visant à assurer l'accès à l'eau potable à Djibouti et en Éthiopie. Ce projet comprendrait la création d'un oléoduc de 102 km de long qui transporterait des eaux souterraines d'Adigala (en) en Éthiopie jusqu'aux villes d'Ali Sabieh, Arta et Djibouti[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Embassy of China in Djibouti Ville, Djibouti », sur Embassy Pages (consulté le ).
  2. (en) « Embassy of Djibouti in Beijing, China », sur Embassy Pages (consulté le ).
  3. (en) « Djibouti -- china.org.cn », sur www.china.org.cn (consulté le )
  4. (en) Xinhua, « China's hospital ship Peace Ark leaves Djibouti », sur china.org, (consulté le ).
  5. a b c et d (en) Austin Strange, Bradley C. Parks, Michael J. Tierney, Andreas Fuchs, Axel Dreher et Vijaya Ramachandran, « China’s Development Finance to Africa: A Media-Based Approach to Data Collection », dans CGD Working Paper 323, Washington (D.C.), Center for Global Development, (lire en ligne).
  6. (en) Jeremy Page, « China Builds First Overseas Military Outpost », Wall Street Journal,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Laura Zhou, « How a Chinese investment boom is changing the face of Djibouti », South China Morning Post,‎ (lire en ligne [archive du ]) :

    « About half an hour’s drive west of the restaurant, a Chinese military base is surreptitiously taking shape near the dusty construction site of the China-funded, US$590 million Doraleh Multipurpose Port. »

  8. Edward Paice, « Djibouti Wins Jackpot – Renting Out Desert for Military Bases », The Cipher Brief,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Andrew Jacobs et Jane Perlez, « U.S. Wary of Its New Neighbor in Djibouti: A Chinese Naval Base », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Minnie Chan, « Live-fire show of force by troops from China’s first overseas military base », South China Morning Post,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  11. (en) Xinhua, « Chinese funded Ethio-Djibouti water project to be inaugurated soon », (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]