Saint-Ferme — Wikipédia

Saint-Ferme
Saint-Ferme
La mairie, dans un bâtiment de l'abbaye (août 2010).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers
Maire
Mandat
Marie-France Dalla-Longa
2020-2026
Code postal 33580
Code commune 33400
Démographie
Gentilé Saint-Fermois
Population
municipale
338 hab. (2021 en diminution de 5,32 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 41′ 41″ nord, 0° 03′ 31″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 126 m
Superficie 20,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Réolais et des Bastides
Législatives Douzième circonscription
Localisation
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Saint-Ferme
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Saint-Ferme

Saint-Ferme (Sent Fèrmer en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Saint-Fermois[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'Entre-deux-Mers, à 63 km à l'est-sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 34 km à l'est-nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 7,5 km au sud-sud-ouest de Pellegrue, ancien chef-lieu de canton[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes en sont Pellegrue au nord-est, Dieulivol au sud-est, Le Puy au sud, Rimons au sud-ouest, Cazaugitat au nord-ouest et Auriolles au nord-nord-ouest.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 816 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Talence à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Ferme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (34 %), zones agricoles hétérogènes (28,6 %), forêts (21 %), terres arables (10,9 %), prairies (5,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Les principales voies de communication routière, toutes traversant le bourg, sont la route départementale D16 mène vers le nord à Pellegrue et vers le sud au Puy et Monségur, la route départementale D127 qui mène vers le nord-ouest à Cazaugitat et vers l'ouest en direction de Sainte-Colombe-de-Duras et la route départementale D139 qui mène vers l'ouest-sud-ouest à Castelmoron-d'Albret.

L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est celui de Sortie 04 La Réole se situe à 26 km vers le sud-sud-est. L'accès Sortie 1 Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 44 km vers le sud-sud-ouest.

L’accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89 qui se situe à 39 km vers le nord-ouest. L'accès Sortie 12 Montpont à cette autoroute se situe à 42 km vers le nord.

La gare SNCF la plus proche est celle de La Réole, distante de 18 km vers le sud-sud-est, sur la ligne Bordeaux - Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Ferme est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Ferme.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 212 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 212 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2009, par la sécheresse en 2003, 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

À la Révolution, la paroisse Saint-Ferme forme la commune de Saint-Ferme[19].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2020 Émile Bouscary[20]   Agriculteur retraité
2020 En cours Marie-France Dalla-Longa    
Les données manquantes sont à compléter.

Communauté de communes[modifier | modifier le code]

Le , la Communauté de communes du Pays de Pellegrue ayant été supprimée, la commune de Saint-Ferme s'est retrouvée intégrée à la Communauté de communes du Sauveterrois siégeant à Sauveterre-de-Guyenne.

Elle intègre ensuite la communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers le .

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

En 2021, la commune comptait 338 habitants[Note 2], en diminution de 5,32 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 011839851988930966956892862
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
797822807784758672630609633
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
613647663618603571616608598
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
548505404382369338346353365
2014 2019 2021 - - - - - -
358340338------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Chaque année à l'Épiphanie, une crèche vivante y est jouée en occitan.

L’ensemble du monastère est romano-gothique. À l’intérieur des bâtiments claustraux, on peut découvrir des outils de métiers traditionnels du monastère associant la vie des moines à leurs serfs, des paysans et des artisans ainsi que le trésor monétaire de saint Ferme, découvert en 1985 est composé de 1 343 pièces romaines.

Dans l’ancien oustal, sont aménagées des salles voûtées du XVe siècle.

L'église abbatiale et l'abbaye
Le village

Abbés[modifier | modifier le code]

Abbés élus
Abbés commendataires

Pèlerinage de Compostelle[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Emile Caussin de Perceval 1856/1931, propriétaire du château du Parc, membre de l ' Académie de Bordeaux, érudit, auteur d 'ouvrages sur Lainé, Montesquieu, Montaigne..

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 8 avril 2011.
  2. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 52,6 km pour Bordeaux, 29 km pour Langon et 5,6 km pour Pellegrue. Données fournies par lion1906.com, consulté le 8 avril 2011.
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Saint-Ferme et Talence », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Talence » (commune de Talence) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Talence » (commune de Talence) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Ferme », sur Géorisques (consulté le )
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  19. Historique des communes, p. 50, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 27 mars 2013.
  20. Commune de Saint-Ferme sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 4 août 2011.
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Inscription de l'abbaye », notice no PA00083891, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 4 août 2011.
  26. « Classement de l'église », notice no PA00083740, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 4 août 2011.
  27. Joseph Sandre: " La Maison de Vichy " in Les Annales de l'Académie de Mâcon, t.XX, 1916-1917 & Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles : " Généalogie de la Maison de Vichy " in Histoire des Pairs de France t.IV, Paris 1824.