Stanislas Nordey — Wikipédia

Stanislas Nordey
Stanislas Nordey en mars 2015.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Stanislas MokiejewskiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Parentèle
Garance Dor (sœur utérine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

Stanislas Mokiejewski, dit Stanislas Nordey[1], né le à Paris, est un comédien et metteur en scène français. Il dirige de 2014 à 2023 le théâtre national de Strasbourg.

Biographie[modifier | modifier le code]

Stanislas Nordey est le fils du cinéaste Jean-Pierre Mocky et de l'actrice Véronique Nordey. Ses parents se séparent alors qu'il a cinq ans[1]. Après des études au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, il débute la mise en scène en 1987, avec La Dispute de Marivaux au théâtre Pitoëff de Genève. De ce texte, il donne deux autres versions, l’une en 1992 et l’autre en 1997, pour laquelle Didier-Georges Gabily avait écrit un « baisser de rideau » intitulé Contention.

Il crée sa compagnie en 1988, en collaboration avec sa mère. Il se fait ensuite remarquer par des mises en scène innovantes, en particulier sur des textes de Pier Paolo Pasolini (Bêtes de style en 1992 au festival d'Avignon off, Porcherie, etc.) ou de Werner Schwab, puis met également ensuite en scène des opéras.

De 1994 à 1997, il est artiste associé au théâtre Nanterre-Amandiers à l'invitation de Jean-Pierre Vincent et, de 1998 à 2001, il codirige avec Valérie Lang le théâtre Gérard Philipe - Centre dramatique national de Saint-Denis dont il quitte la direction à la suite d'une grave crise financière[2]. Il s'explique de cet échec, revient sur l'aventure de ce « Théâtre citoyen » et relate son parcours artistique dans un ouvrage d'entretiens, Passions civiles.

De 2000 à 2012, il est le directeur pédagogique de l'école supérieure du théâtre national de Bretagne. En 2008 il a reçu à Londres le prix Laurence Olivier Awards pour l'opéra Pelléas et Mélisande.

En 2013, il est l'un des deux artistes associés de la 67e édition du festival d'Avignon (avec l'auteur, acteur et metteur en scène Dieudonné Niangouna).

En 2014, il est nommé par le ministère de la culture directeur du théâtre national de Strasbourg, en remplacement de Julie Brochen[3],[4].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Stanislas Nordey a eu une liaison avec la comédienne Valérie Lang (décédée à 47 ans en juillet 2013), dont il a fait la connaissance au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris[5]. Dans Je veux brûler tout mon temps, Seuil, 2018, François Jonquet raconte la vie de Valérie Lang, et l’histoire d’amour qui l’a liée à Stanislas Nordey.

Prises de position[modifier | modifier le code]

Il co-signe en , parmi 1 400 personnalités du monde de la culture, la tribune « Nous ne sommes pas dupes ! », publiée dans le journal Libération, pour soutenir le mouvement des Gilets jaunes et affirmant que « Les gilets jaunes, c'est nous »[6].

Décoration[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Comédien[modifier | modifier le code]

Metteur en scène[modifier | modifier le code]

Opéra[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nomination[modifier | modifier le code]

Décoration[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Un insolent dans la Cour », Le Monde, 3 juillet 2013.
  2. Voir le communiqué de presse du ministère de la Culture à propos de la crise financière au TGP.
  3. « Stanislas Nordey nommé au Théâtre national de Strasbourg », Le Monde.
  4. Voir sur Rue89, 12 juillet 2015.
  5. Fabienne Pascaud, « Valérie Lang, mort d'une tragédienne sensible », Télérama, .
  6. Des personnalités du monde de la culture, « Gilets jaunes : nous ne sommes pas dupes  ! », Libération, (consulté le )
  7. Arrêté du 13 septembre 2016 portant nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres.
  8. Odéon-Théâtre de l'Europe, « Berlin mon garçon - Spectacles », sur Odéon-Théâtre de l'Europe (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]