Tanikaze (1940) — Wikipédia

Tanikaze (谷風)
illustration de Tanikaze (1940)
Le Tanikaze en avril 1941.

Type Destroyer
Classe Kagerō
Histoire
A servi dans  Marine impériale japonaise
Commanditaire Drapeau du Japon Japon
Lancement
Mise en service
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 240 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 118,5 m
Maître-bau 10,8 m
Tirant d'eau 3,76 m
Déplacement 2 066 tonnes
Propulsion 2 turbines à vapeur
3 chaudières
2 hélices
Puissance 52 000 ch
Vitesse 35 nœuds (65 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 6 canons de 127 mm
8 canons de 25 mm Type 96
4 mitrailleuses de 13,2 mm
8 tubes lance-torpilles de 610 mm
36 charges de profondeur
Rayon d'action 5 000 milles marins (9 300 km) à 18 nœuds (33 km/h)
Pavillon Empire du Japon
Localisation
Coordonnées 5° 42′ 00″ nord, 120° 41′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Philippines
(Voir situation sur carte : Philippines)
Tanikaze (谷風)
Tanikaze (谷風)

Le Tanikaze (谷風?) (Vent de la vallée en japonais) était un destroyer de classe Kagerō en service de la Marine impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

Historique[modifier | modifier le code]

En , le navire est endommagé par des attaques aériennes lors de bataille de Midway. Le , sur ordre de l'Amiral Nagumo, le navire part à la recherche d'éventuels survivants du porte-avions Hiryū.

Le Tanikaze est repéré par 61 Dauntless partis à la recherche du Hiryū (coulé environ une heure plus tôt). Le capitaine Motomi Katsumi parvient à éviter la plupart des attaques en manœuvrant en zigzag, le navire rapporte seulement « des dégâts moyens lors d'attaques aériennes faisant 6 morts le  ». Le navire parvient à rejoindre le port.

Il effectue des missions de transports vers Guadalcanal le reste de l'année. Début 1943, il évacue les forces Japonaises présentes sur l'île dans le cadre de l'opération Ke.

Le , le Tanikaze est torpillé et coulé par le sous-marin USS Harder, à 90 milles (144,84096 km) au sud-ouest de Basilan, à la position 5° 42′ N, 120° 41′ E. 114 membres d'équipage ont été tués, 126 survivants, dont le commandant Ikeda, ont été secourus par le destroyer Urakaze, lui-même coulé cinq mois plus tard par le sous-marin USS Sealion, avec la totalité des hommes présents sur le navire.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Roger Chesneau (édt.), Conway's All the world's fighting ships, 1922-1946, Londres, Conway Maritime Press, (réimpr. 2001), 456 p. (ISBN 978-0-85177-146-5, OCLC 931766183)
  • (en) Hansgeorg Jentschura, Dieter Jung et Peter Mickel (trad. de l'allemand par Antony Preston & J.D. Brown), Warships of the Imperial Japanese Navy, 1869–1945 [« Japanischen Kriegsschiffe, 1869-1945 »], Annapolis, Maryland, United States Naval Institute, (ISBN 978-0-87021-893-4, OCLC 34017123)
  • (en) M. J. Whitley, Destroyers of World War Two : an international encyclopedia, Annapolis, Md, Naval Institute Press, , 320 p. (ISBN 978-0-87021-326-7, OCLC 415654952)

Liens externes[modifier | modifier le code]