Tokitsukaze (destroyer) — Wikipédia

Tokitsukaze (時津風)
illustration de Tokitsukaze (destroyer)
Peinture du Tokitsukaze.

Type Destroyer
Classe Kagerō
Histoire
A servi dans  Marine impériale japonaise
Commanditaire Drapeau du Japon Japon
Chantier naval Compagnie des docks d'Uraga, Uraga
Quille posée
Lancement
Mise en service
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 240 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 118,5 m
Maître-bau 10,8 m
Tirant d'eau 3,76 m
Déplacement 2 066 tonnes
Propulsion 2 turbines à vapeur
3 chaudières
2 hélices
Puissance 52 000 ch
Vitesse 35 nœuds (65 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 6 canons de 127 mm
8 canons de 25 mm Type 96
4 mitrailleuses de 13,2 mm
8 tubes lance-torpilles de 610 mm
18 charges de profondeur
2 paravanes (1939)
Rayon d'action 5 000 milles marins (9 300 km) à 18 nœuds (33 km/h)
Pavillon Empire du Japon
Localisation
Coordonnées 7° 16′ 00″ sud, 148° 15′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Papouasie-Nouvelle-Guinée
(Voir situation sur carte : Papouasie-Nouvelle-Guinée)
Tokitsukaze (時津風)
Tokitsukaze (時津風)

Le Tokitsukaze (時津風?) était un destroyer de classe Kagerō en service de la Marine impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.

Historique[modifier | modifier le code]

Après l'attaque de Pearl Harbor, le Tokitsukaze rejoint la 16e Division de destroyer (« Desdiv 16 ») et est membre du 2e Escadron de destroyer (« Desron 2 ») de la 2e Flotte. Il est déployé à Palaos, escortant le porte-avions Ryūjō et le mouilleur de mines Yaeyama (en) pour l'invasion du sud des Philippines.

Début 1942, il participe à l'invasion des Indes orientales néerlandaises, accompagnant les forces d'invasion à forces d'invasion à Manado, Kendari et Ambon en janvier et à Makassar, Timor et Java en février. Le , il participe à première bataille de la mer de Java, prenant part à une attaque à la torpille sur la flotte Alliée. Au mois de mars, l'Escadron est engagé dans des opérations de lutte anti-sous-marine en mer de Java. Fin mars, le Tokitsukaze est déployé à partir d'Ambon pour soutenir l'invasion de la Nouvelle-Guinée Occidentale. Fin avril, le navire entre en carénage à l'Arsenal naval de Kure pour une révision le .

Le , l'Escadron et le Tokitsukaze quittent Kure pour Saipan, où ils rejoignent un convoi de troupes naviguant vers les îles Midway. En raison de la lourde défaite japonaise lors de la bataille de Midway, l'opération d'invasion est annulée et le convoi se déroute sans combattre. L'Escadron rentre donc à Kure.

Le porte-avions Ryūjō gravement endommagé (au centre) le , bombardé par des bombardiers B-17. Le destroyer Amatsukaze (centre en bas) s'éloigne du Ryūjō à vitesse maximale et le Tokitsukaze (difficilement visible, centre à droite) s'éloigne de la proue du Ryūjō afin d'éviter les bombes des B-17.

Le , le Tokitsukaze et la Desdiv 16 est réaffecté dans la 3e Flotte. Il est affecté à l'escorte du Nankai Maru à Rabaul, retournant à Kure à la mi-août en compagnie du croiseur Mogami. Avec le Ryūjō et le Tone, le destroyer participe à la bataille des Salomon orientales le . Après la bataille, il participe aux opérations de sauvetage des survivants du Ryūjō puis patrouille durant le mois de septembre au large des îles Truk. Il escorte le Taiyō endommagé jusqu'à Kure à la mi-octobre.

Le , lors de la bataille des îles Santa Cruz, l'Escadron accompagne la Force de Frappe de l'amiral Chūichi Nagumo. Début novembre, il retourne à Kure avec le Zuikaku puis participe à des exercices d'entraînement en mer intérieure de Seto jusqu'à la fin de l'année.

Le , alors qu'il prend part à un « Tokyo Express » à Guadalcanal, le Tokitsukaze assiste au naufrage des PT boat PT-43 et PT-112 américains. Jusqu'à fin février, il sert de transport de troupes, évacuant les forces Japonaises de Guadalcanal dans le cadre de l'opération Ke.

Au cours de la bataille de la mer de Bismarck le , le Tokitsukaze est endommagé par une attaque aérienne Alliée tuant 19 membres d'équipage. Le capitaine Masayoshi Motokura, donne l'ordre d'abandonner le navire, les survivants seront transférés à bord du destroyer Yukikaze. Le navire, abandonné à son sort, est découvert le lendemain matin au sud-est de Finschhafen et coulé par l'aéronef Allié à la position géographique 7° 16′ S, 148° 15′ E.

Il est rayé des registres le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • David Brown, Warship Losses of World War Two, Naval Institute Press, , 256 p. (ISBN 1-55750-914-X)
  • Andrieu D'Albas, Death of a Navy : Japanese Naval Action in World War II, Devin-Adair Pub, (ISBN 0-8159-5302-X)
  • (en) David Evans, Kaigun : strategy, tactics, and technology in the Imperial Japanese Navy, 1887-1941, Annapolis (Md.), US Naval Institute Press, , 661 p. (ISBN 0-87021-192-7)
  • Conway's All the World's Fighting Ships 1922-1946, Grenwitch, Conway Maritime Press, , 456 p. (ISBN 0-85177-146-7)
  • Stephen Howarth, The Fighting Ships of the Rising Sun : The Drama of the Imperial Japanese Navy, 1895–1945, Atheneum, , 398 p. (ISBN 0-689-11402-8)
  • Hansgeorg Jentsura, Warships of the Imperial Japanese Navy, 1869–1945, US Naval Institute Press, , 284 p. (ISBN 0-87021-893-X)
  • Oumar Kane (préf. Amadou-Mahtar M'Bow), La première hégémonie peule : le Fuuta Tooro de Koli Ten̳ella à Almaami Abdul, Paris, Dakar-Fann, Karthala ; Presses universitaires de Dakar, coll. « Hommes et sociétés », , 670 p. (ISBN 978-2-845-86521-1 et 978-2-913-18423-7, OCLC 57333648, lire en ligne).
  • (en) M. J. Whitley, Destroyers of World War Two : an international encyclopedia, London, Arms and Armour Press, , 320 p. (ISBN 978-0-853-68910-2)

Liens externes[modifier | modifier le code]