The Patriot : Le Chemin de la liberté — Wikipédia

The Patriot
Le Chemin de la liberté
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo original du film
Titre québécois Le Patriote
Titre original The Patriot
Réalisation Roland Emmerich
Scénario Robert Rodat
Musique John Williams
Acteurs principaux
Sociétés de production Centropolis Entertainment
Columbia Pictures
Mutual Film Company
Global Entertainment Productions GmbH & Company Medien KG
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre guerre
Durée 165 minutes
Sortie 2000

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

The Patriot : Le Chemin de la liberté ou Le Patriote au Québec (The Patriot) est un film historique germano-américain réalisé par Roland Emmerich et sorti en 2000.

The Patriot : Le Chemin de la liberté reconstitue, avec des libertés historiques, certains épisodes de la guerre d'indépendance des États-Unis, opposant les Treize Colonies au royaume de Grande-Bretagne, notamment la victoire des révolutionnaires américains lors de la bataille de Cowpens du . Le personnage principal Benjamin Martin (incarné par Mel Gibson) s'inspire des vies des révolutionnaires Andrew Pickens, Thomas Sumter et Francis Marion dit « Le Renard des marais ». Le colonel William Tavington (Jason Isaacs) est quant à lui basé sur le commandant Banastre Tarleton de la British Legion.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Vers le début de la guerre[modifier | modifier le code]

Pendant la guerre d'indépendance américaine en 1776, le capitaine Benjamin Martin, un vétéran de la guerre de la Conquête, veuf et père de sept enfants, est appelé à Charleston pour voter à l'Assemblée générale de Caroline du Sud sur une taxe de soutien à l'Armée continentale. Craignant la guerre contre la Grande-Bretagne, Benjamin s'abstient ; le vote est néanmoins adopté ; et contre la volonté de son père, le fils ainé de Benjamin, Gabriel rejoint l'armée continentale.

Tragédie à la ferme[modifier | modifier le code]

Deux ans plus tard, Charleston tombe aux mains des Britanniques et Gabriel blessé rentre chez lui avec des dépêches. Les Martin s'occupent des blessés britanniques et américains d'une bataille à proximité, avant qu'un détachement de la cavalerie britannique (British Dragoons), dirigés par le colonel William Tavington, n'arrivent et capturent Gabriel avec l'intention de le pendre en tant qu'espion et capturent les hommes et les femmes libres afro-américains qui travaillaient sur les terres de Benjamin. Lorsque le deuxième fils de Benjamin, Thomas, tente de libérer Gabriel, il est abattu par Tavington, qui ordonne alors que la maison des Martin soit brûlée et que les Américains blessés soient exécutés.

Benjamin retourne au front[modifier | modifier le code]

Après le départ des Britanniques, Benjamin donne des fusils à ses deux fils aînés suivants, et ils tendent une embuscade à l'unité britannique qui escorte le captif Gabriel. Benjamin tue habilement au fusil cinq soldats et officiers puis brutalement avec son tomahawk sept soldats. Un survivant britannique raconte l'attaque à Tavington, ce qui vaut à Benjamin le surnom de « Fantôme ».

Gabriel décide de rejoindre les Continentaux et Benjamin le suit bientôt, laissant les plus jeunes enfants à la garde de sa belle-sœur, Charlotte. En route vers le camp de l'Armée Continentale, ils voient celle ci s'engager sous les ordres du Général Horatio Gates dans une bataille contre l'Armée Britannique. Benjamin redoute l'engagement des combats, ayant servi dans l'armée britannique ; il était certain que les Continentaux seront mis en déroute de manière décisive.

La milice de Benjamin Martin[modifier | modifier le code]

Benjamin rencontre son ancien commandant, le colonel Harry Burwell, qui le fait colonel de la milice coloniale locale en raison de son expérience du combat et place également Gabriel sous le commandement de Benjamin. Benjamin est chargé de maintenir les régiments de Lord Cornwallis bloqué au sud par la guérilla. Le major français Jean Villeneuve, du 7e régiment de l'Infanterie française aide à former la milice et promet plus d'aide française.

Gabriel demande pourquoi Villeneuve et d'autres mentionnent souvent le rôle de Benjamin dans ce qu'on appelle « Fort Wilderness ». Benjamin, ayant hésité à répondre à la question jusqu'à maintenant, finit par raconter l'histoire à son fils. Benjamin avait combattu dans l'armée britannique au cours d'une guerre précédente lorsque lui et plusieurs autres soldats ont découvert une atrocité française dans un fort que Benjamin et ses camarades avaient essayé de renforcer. Dans une rage teutonique, Benjamin et ses camarades ont rattrapé les Français au Fort Wilderness, où Benjamin et son unité ont littéralement coupé lentement les soldats français en défense. Benjamin révèle qu'il est hanté par la culpabilité depuis lors.

La milice de Benjamin harcèle les lignes de ravitaillement britanniques, allant même jusqu'à capturer certains des effets personnels de Cornwallis et de ses deux Grands Danois, et à brûler la moitié des ponts et des ferries menant à Charleston. Lord Cornwallis reproche à Tavington d'avoir créé cette réaction avec ses tactiques brutales. Cependant, irrité par l'absence de progrès et insulté par le stratagème astucieux de Benjamin pour libérer une partie de la milice capturée, Cornwallis permet à contrecœur à Tavington d'arrêter Benjamin par tous les moyens nécessaires.

La contre-attaque de Tavington[modifier | modifier le code]

Avec l'aide réticente du capitaine loyaliste Wilkins, Tavington apprend l'identité de certains membres de la milice et attaque leurs familles et brûle leurs maisons. La famille de Benjamin fuit la plantation de Charlotte qui est brûlée pour vivre dans un campement de Gullah avec d'anciens esclaves noirs. Là, Gabriel épouse sa fiancée Anne. La brigade de Tavington se rend dans la ville qui fournit la milice. Il rassemble tous les habitants de la ville, y compris Anne, dans l'église, promettant la liberté en échange de la localisation des rebelles. Une fois leur emplacement donné, il fait barricader les portes et ordonne que l'église soit brûlée, tuant tout le monde à l'intérieur. Lorsqu'ils découvrent la tragédie, Gabriel et plusieurs autres se précipitent pour attaquer le campement de Tavington. Dans la bataille qui s'ensuit, Gabriel tire sur Tavington, mais Tavington blesse mortellement Gabriel avant de s'enfuir. Benjamin arrive peu après, mais un autre de ses fils meurt dans ses bras.

La bataille décisive de Cowpens[modifier | modifier le code]

Benjamin est en deuil et hésite à poursuivre le combat, mais il est résolu lorsqu'on lui rappelle le dévouement de son fils à la cause en trouvant un drapeau américain qu'il a réparé dans ses affaires. La milice de Martin, avec un régiment plus important de l'Armée continentale, affronte le régiment de Cornwallis dans une bataille décisive à la bataille de Cowpens. Les Britanniques semblent avoir le dessus jusqu'à ce que Benjamin rallie les troupes en avant contre leurs lignes et que Tavington se précipite pour l'attaquer. Les deux se battent et Tavington prend l'avantage, infligeant plusieurs blessures à Benjamin. Benjamin s'écroule à genoux, et Tavington se prépare à donner le coup de grâce. À la dernière seconde, Benjamin esquive l'attaque et poignarde Tavington à mort, vengeant ainsi la mort de ses fils. La bataille est une victoire pour l'armée Continentale, et Cornwallis sonne la retraite.

Après de nombreuses retraites, Cornwallis est assiégé à Yorktown, en Virginie, où il se rend à l'armée Continentale et à la force navale française tant attendue. A la fin du conflit, Benjamin revient avec sa famille, Charlotte portant leur nouveau bébé, et découvre les soldats de sa milice en train de reconstruire sa maison sur la route menant à la ville ravagée.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Critiques[modifier | modifier le code]

Le film reçoit des critiques mitigées. Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, il obtient un score de 61 % de critiques positives, basé sur 134 critiques et avec une note moyenne de 6,1310, avec pour commentaire qu'il « peut être amusant à regarder, mais il repose trop sur la formule et le mélodrame ». The Patriot est l’un des deux seuls films d'Emmerich à se voir attribuer une bonne note par ce site web (l’autre est pour Independence Day). Le site note également que « Bien que son héros soit conscient de sa mort, Emmerich aime le servir avec générosité ». Sur le site Metacritic, le film obtient une note de 63100, basée sur les notes de 35 critiques, le commentaire du site indiquant « critiques généralement favorables ».[réf. souhaitée]

À sa sortie, le film est accusé de prendre des libertés avec la vérité historique de l'époque : d'une part, un biais anti-britannique est manifeste et, d'autre part, un biais pro-américain est adopté, notamment car le film représente un esclavage des noirs très édulcoré au point d'en être implicitement nié[2]. Le cinéaste afro-américain Spike Lee va jusqu'à affirmer qu'il s'agit d'une « pure et flagrante propagande d'Hollywood »[2].

Box-office[modifier | modifier le code]

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
113 330 342 $ - -
Drapeau de la France France 1 157 651 entrées - -

Monde Total mondial 215 294 342 $ - -

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « The Patriot (2000) », sur Box Office Mojo.
  2. a et b (en) Ben Fenton, « Mel Gibson movie 'is a racist whitewash' », sur The Telegraph, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]