Toyota Motorsport — Wikipédia

Toyota en sport automobile
Logo
Discipline Endurance
NASCAR
Rallye
Localisation Endurance :
Drapeau du Japon Japon
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Rallye :
Drapeau de la Finlande Finlande
Drapeau de l'Estonie Estonie
Dirigeants et pilotes
Président Tomoya Takahashi
Directeur Kamui Kobayashi (WEC)
Jari-Matti Latvala (WRC)
Team Manager John Steeghs (WEC)
Kaj Lindström (WRC)
Directeur technique David Floury (par intérim, WEC)
Tom Fowler (WRC)
Pilotes Endurance :
Mike Conway
Kamui Kobayashi
José María López
Sébastien Buemi
Brendon Hartley
Ryō Hirakawa
Rallye WRC :
Kalle Rovanperä
Elfyn Evans
Sébastien Ogier
Takamoto Katsuta
Pilotes essayeurs Endurance :
Kazuki Nakajima
Kenta Yamashita
Rallye :
Juho Hänninen
Caractéristiques techniques
Châssis Endurance :
Toyota GR010 Hybrid
Rallye :
Toyota GR Yaris Rally1
Moteurs Endurance :
THS-R (essence-électrique)
Rallye :
Toyota (essence)
Pneumatiques Endurance :
Michelin
Rallye :
Pirelli
Résultats
Début F1 : Australie 2002
Dernière course F1 : Abou Dabi 2009
Courses disputées 139
Points marqués 278,5
Titres constructeurs 0
Titres pilotes 0
Podiums 13
Pole positions 3
Meilleurs tours en course 3

Depuis son arrivée en sport automobile au début des années 1970, Toyota a été impliqué dans un certain nombre de disciplines, notamment en Formule 1, NASCAR, IndyCar, CART, course de voitures de sport, rallye-raid et Championnat du monde des rallyes. Actuellement, Toyota participe aux championnats Toyota Racing Series, Super Formula, Formule 3, Formula Drift, NHRA, USAC, Super GT, NASCAR, WRC et WEC. Depuis 2015, toutes les activités de sport automobile du constructeur nippon sont gérées par sa branche sportive Toyota Gazoo Racing au travers de ses différentes divisions.

Les voitures participant aux compétitions européennes sont principalement construites par Toyota Gazoo Racing Europe GmbH, alors que celles participant aux compétitions japonaises, américaines et australiennes sont développées par Toyota Racing Development, deux filiales de l'entreprise japonaise.

Historique[modifier | modifier le code]

La première Toyota non officielle aperçue en compétition est une Crown au Round Australia Rally en 1957. Elle fait partie des rescapées du terrible périple de près de 17 000 km sur les pistes australiennes[1].

1967-1970 : Canadian-American Challenge Cup (CanAm)[modifier | modifier le code]

Présence en championnat du monde des rallyes : 1973–1995 / 1998–2000 / depuis 2017[modifier | modifier le code]

Elle participe au championnat du monde des rallyes dès 1972. Avec les Celica et Corolla , Toyota remporte les titres Pilotes en 1990 et 1992 avec Carlos Sainz, 1993 avec Juha Kankkunen et 1994 avec Didier Auriol, ainsi que les titres Constructeurs en 1993, 1994 et 1999. Convaincu de tricherie (brides à l'admission d'air du moteur non conformes), Toyota a été exclu en 1995[2].

Avec les Toyota Yaris WRC et Toyota GR Yaris Rally1, Toyota remporte de nouveau les titres Pilotes 2019 avec Ott Tänak, 2020 et 2021 avec Sébastien Ogier, puis en 2022 et 2023 avec Kalle Rovanperä, ainsi que les titres Constructeurs 2018, 2021, 2022 et 2023.

Présence en Endurance : 1985–1993 / 1998–1999 / depuis 2012[modifier | modifier le code]

Toyota TS010.

Toyota débarque en endurance et au Mans en 1985 via Dome. Les 6 premières années sont calamiteuses pour la firme japonaise. En 1992, après le retrait de la plupart des grands constructeurs du Groupe C, Toyota s'offre un duel face à l'autre rescapé, Peugeot. Finissant 2e au Championnat du Monde des Voitures de Sports 1992 et terminant 2e au Mans en 1993 toujours derrière Peugeot. À la suite de la fin du Groupe C, Toyota se retire et se concentre sur le JGTC.

Toyota GT-One.

Avec la domination des voitures de catégorie GT1, Toyota s'engage uniquement pour les 24 heures du Mans 1998 avec la Toyota GT-One. Cette voiture se démarque par son design à part et par d'excellentes performances. Après un duel de haut niveau face aux Mercedes CLK-LM en début de course, des problèmes de fiabilités auront raisons de la marque nippone, et offre une 16e victoire à Porsche.

En 1999, après le retrait de Porsche et l'arrivée de Audi, Toyota s'affiche comme le grand favori de l'édition 1999. Après un nouveau duel en début de course face aux Mercedes CLR, les meilleurs Toyota aux avants postes connaîtront des ennuis mécaniques. Après le retrait des Mercedes, le duel se concentre entre la Toyota no 3, et les deux BMW V12 LMR nos 15 et 17. Après une remontée fantastique, et l'abandon de la BMW no 17, Toyota continue de se rapprocher de la BMW V12 LMR no 15. Mais une crevaison en fin de course va sceller le sort de la GT-One, qui termine sur la deuxième marche du podium.

Toyota participe aux 1 000 km de Fuji 1999, course qui a pour projet de lancer un championnat d'Endurance en Asie. Toyota retrouve Nissan et sa R391, et termine de nouveau à une 2e place.

En 2011, Toyota fait son grand retour en Endurance et se lance dans le nouveau Championnat du Monde d'Endurance face à Audi. Avec un système hybride obligatoire, Toyota avec sa Toyota TS030 Hybrid participe à sa première course aux 24 heures du Mans 2012, après une prestation de haut vol face à Audi, Toyota ne passe pas la nuit. Toyota termine 2e au WEC 2012. En 2013 et Toujours avec la TS030, Toyota termine 2e au Mans 2013 et décroche une nouvelle deuxième place au WEC.

En 2014, Toyota lance la Toyota TS040 Hybrid. Dominatrice face aux Audi R18 e-tron quattro et aux nouvelles Porsche 919 Hybrid, Toyota décroche le WEC 2014, son premier titre majeur depuis 1999. Au Mans, largement plus rapide que ses concurrentes, la Toyota no 7 en route vers une première victoire abandonne sur un problème électrique dans la nuit. Toyota poursuit la saison 2015 avec la TS040. Totalement dépassé face à Audi et Porsche, Toyota termine 3e du WEC 2015. Au Mans, Toyota accroche la 6e et 8e place.

Pour 2016, Toyota lance sa nouvelle voiture, la Toyota TS050 Hybrid. L'édition 2016 des 24 Heures du Mans s'achève sur une cruelle désillusion lorsque la voiture no 5, en tête avec 40 secondes d'avance sur la Porsche no 2, est victime d'un problème mécanique et doit s'arrêter sur la piste à l'amorce du dernier tour de la course. Toyota remporte enfin la classique mancelle en 2018, 2019 et 2020.

En 2021, Toyota lance la nouvelle GR010 Hybrid pour s'adapter au nouveau règlement Hypercar, qui remplace le LMP1. Le constructeur japonais signe un quatrième succès consécutif aux 24 Heures du Mans 2021, et remporte les titres pilote et constructeur du WEC en gagnant toutes les courses.

En Formule 1 : 2002–2009[modifier | modifier le code]

La Toyota TF106 utilisée en 2006.

Toyota fait ses débuts en Formule 1 à l'occasion de la saison 2002[2]. Après huit saisons et 139 Grands Prix n'ayant rapporté que trois poles positions, trois meilleurs tours, treize podiums et une quatrième place comme meilleur classement chez les constructeurs (2005), Toyota quitte la Formule 1 à l'issue de la saison 2009, sans avoir pu remporter de Grand Prix.

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Toyota Motorsport regroupe plusieurs secteurs d'activité :

Résultats en championnat du monde de Formule 1[modifier | modifier le code]

Résultats de l'écurie Toyota en championnat du monde de Formule 1
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus Pilotes Grands Prix disputés Points inscrits Classement
2002 Panasonic Toyota Racing Toyota TF102 Toyota V10 Michelin Drapeau de la Finlande Mika Salo
Drapeau du Royaume-Uni Allan McNish
17 2 9e
2003 Panasonic Toyota Racing Toyota TF103 Toyota V10 Michelin Drapeau de la France Olivier Panis
Drapeau du Brésil Cristiano Da Matta
16 16 8e
2004 Panasonic Toyota Racing Toyota TF104
Toyota TF104B
Toyota V10 Michelin Drapeau de la France Olivier Panis
Drapeau du Brésil Cristiano Da Matta
Drapeau du Brésil Ricardo Zonta
Drapeau de l'Italie Jarno Trulli
18 9 8e
2005 Panasonic Toyota Racing Toyota TF105
Toyota TF105B
Toyota V10 Michelin Drapeau de l'Italie Jarno Trulli
Drapeau de l'Allemagne Ralf Schumacher
18 88 4e
2006 Panasonic Toyota Racing Toyota TF106
Toyota TF106B
Toyota V8 Bridgestone Drapeau de l'Italie Jarno Trulli
Drapeau de l'Allemagne Ralf Schumacher
18 35 6e
2007 Panasonic Toyota Racing Toyota TF107 Toyota V8 Bridgestone Drapeau de l'Italie Jarno Trulli
Drapeau de l'Allemagne Ralf Schumacher
17 13 6e
2008 Panasonic Toyota Racing Toyota TF108 Toyota V8 Bridgestone Drapeau de l'Italie Jarno Trulli
Drapeau de l'Allemagne Timo Glock
18 56 5e
2009 Panasonic Toyota Racing Toyota TF109 Toyota V8 Bridgestone Drapeau de l'Italie Jarno Trulli
Drapeau de l'Allemagne Timo Glock
Drapeau du Japon Kamui Kobayashi
17 59,5 5e

Résultats en championnat du monde d'endurance[modifier | modifier le code]

Résultats de l'écurie Toyota en championnat du monde d'endurance[3]
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus Pilotes Courses disputées Points inscrits Classement
1992 Toyota Team Tom's Toyota TS010 Toyota 3,5 L V10 Goodyear Geoff Lees
Jan Lammers
David Brabham
6 74 2e
2012 Toyota Racing Toyota TS030 Hybrid Toyota 3,4 L V8 Michelin Nicolas Lapierre
Kazuki Nakajima
Alexander Wurz
7 96 2e
2013 Toyota Racing Toyota TS030 Hybrid Toyota 3,4 L V8 Michelin 8 142.5 2e
2014 Toyota Racing Toyota TS040 Hybrid Toyota 3,7 L V8 Michelin 8 289 Champion
2015 Toyota Racing Toyota TS040 Hybrid Toyota 3,7 L V8 Michelin 8 164 3e
2016 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid Toyota 2,4 L V6 Michelin 9 229 3e
2017 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid Toyota 2,4 L V6 Michelin 9 286.5 2e
2018–2019 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid Toyota 2,4 L V6 Michelin 8 216 Champion
2019–2020 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid Toyota 2,4 L V6 Michelin 8 202 Champion
2021 Toyota Gazoo Racing Toyota GR010 Hybrid Toyota 2,4 L V6 Michelin 6 206 Champion
2022 Toyota Gazoo Racing Toyota GR010 Hybrid Toyota 2,4 L V6 Michelin 6 186 Champion
2023 Toyota Gazoo Racing Toyota GR010 Hybrid Toyota 2,4 L V6 Michelin 7 217 Champion

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Retrospective>>1957 Mobilgas Round Australia Rally », sur Speedhunters,
  2. a et b « Toyota Motorsport », sur grandprix.com
  3. (en) « PAST SEASONS - WEC », sur Toyota Gazoo Racing (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]